Les joies de Marie au paradis – La sainteté de l’Eglise

Contemplons

L’adoration de la Sainte Trinité, Albrecht Dürer

Méditons

« Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique » (Credo). Au ciel, Marie est immergée dans la Vérité de toute chose et si, du temps de son pèlerinage sur la terre, elle était confrontée aux péchés des apôtres, de tous les pauvres pécheurs qu’elle a cotoyés, aujourd’hui, dans la gloire, elle contemple l’Eglise de Jésus-Christ dans toute sa splendeur, dans toute son éminente sainteté.

Même si, en ce monde composée des pécheurs, que nous sommes tous, l’Eglise est sainte de la sainteté que lui confère Jésus-Christ par son sacrifice sur la Croix. En effet, Jésus, vrai Dieu, vrai homme, la seconde personne de la Trinité, le Dieu trois fois saint, s’est donné pour elle afin qu’elle lui soit une épouse digne de lui et de sa sainteté infinie. Cette sainteté, l’Eglise ne pouvait pas la conquérir par ses propres forces ; elle ne pouvait que la recevoir comme un cadeau nuptial par Jésus, qui a donné sa vie pour elle.

La vie de l‘Eglise vient du pain eucharistique dont elle est nourrie et du sang de Jésus-Christ, qui coule dans ses veines. La sainteté de Jésus, Dieu fait homme, est telle, qu’il a satisfait pour les péchés de tous les hommes jusqu’à la fin du monde. Aussi, il n’est aucun péché, si grand soit-il, qu’il ne puisse pardonner à un cœur repentant et pour lequel il n’a pas satisfait par ses trente-trois années passées sur terre, par sa passion, par lesquels il a rendu à Dieu toute gloire et réalisé le salut de tout homme qui croit en lui. « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine » (Isaïe 1, 18).

Si, en cette vie, la sainteté de l’Eglise nous pose parfois question (ne serait-ce qu’en nous examinant nous-mêmes lors de notre examen de conscience préparatoire à la confession !), regardons vers Marie, qui en est l’image idéale. En elle, qui réverbère la parfaite sainteté de Dieu, nous discernons les contours de ce qu’est l’Eglise dans toute sa vérité, telle que Jésus se la représente, sans tache, ni ride, d’une beauté qui correspond au don qu’il lui a fait en se donnant pour elle, donc d’une beauté sans tache.

Dans la gloire du Ciel, le sanctuaire de la beauté dans la Vérité, Marie est pour l’éternité la principale parmi toutes les lumières, qui illuminent l’Eglise et en révèlent la sainteté. Et c’est pour elle une joie immense de voir l’Eglise croitre en sainteté au fur et à mesure qu’elle engendre, sur terre, de nouveaux enfants qui rendent gloire à Dieu, que rejoignent le ciel les âmes libérées du purgatoire et qu’avec tous les saints, dans un concert permanent, elle chante d’un seul cœur la louange du Dieu trois fois saint.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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