La parabole du fils prodigue : l’amour de Dieu

Méditons

Arrivés à la fin de la parabole, nous nous rendons compte que le seul vrai héros, c’est le père et que ses fils ne lui arrivent pas à la cheville.

Au fur et à mesure de l’histoire se dévoilent toutes les bontés du père et ce qui, à première vue, peut nous sembler pure faiblesse paternelle, traduit la force d’âme d’un homme foncièrement bon. Aucune épreuve, aucune ingratitude, aucun refus d’aimer ne le rebute. Il conserve à ses fils un amour indéfectible qui se révèle dans ses actes. Il se dépouille de ses biens pour les partager à ses fils. Il attend son fils cadet parti au loin et l’accueille sans condition à son retour. Il confie le domaine à son fils aîné et le raisonne dans l’amour pour qu’il se réjouisse avec lui du retour de son frère. Il aime gratuitement, sans attendre de retour si ce n’est l’amour de ses fils et de les voir s’aimer comme des frères. Il donne tout jusqu’à lui-même pour leur témoigner sa confiance, preuve ultime de l’amour.

Dieu est ce père qui aime ses enfants d’un amour sans faille. Pour le leur prouver, il leur envoie Jésus, son propre Fils, pour que, par l’offrande de lui-même, il les sauve de la mort et du péché. Par le baptême, il les adopte pour ses enfants et les élève à la suprême dignité de fils et de filles. Il les investit de toute sa confiance en leur soumettant la création et en leur confiant les fruits de la rédemption. S’ils s’éloignent de lui, il les poursuit de son amour en leur parlant au cœur et à l’esprit. Il les attend patiemment. Il demande à ses enfants demeurés fidèles de réserver bon accueil au pécheur repenti et de l’aider à changer de vie. Par les sacrements, dont la confession, il restaure notre robe baptismale pour que nous soyons admis au banquet des noces de l’Agneau et soyons reçus dans les demeures éternelles où nous éprouverons de manière tangible tout l’amour dont il nous a comblés à chaque instant et nous comblera pour l’éternité.

A la Samaritaine, Jésus dit : « si tu savais le don de Dieu » (Jean 4, 10). Oui, si nous savions le don de Dieu, nous pleurerions de joie et nous épuiserions en actions de grâce. Notre cœur finirait par se rompre sous le poids de tout l’amour qu’il voudrait donner à un père si aimant, notre cerveau disjoncterait à force de vouloir trouver les raisons de l’amour de Dieu pour des créatures qui n’en sont pas dignes.

Seigneur, donne-moi de ne pas tant chercher les raisons de ton amour pour moi mais à l’accueillir, à le vivre, à le rayonner, à en produire les fruits de salut pour moi et tous mes frères.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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