La parabole du fils prodigue le troisième fils

Méditons

La parabole du fils prodigue s’adresse aux pharisiens qui reprochent à Jésus de faire bon accueil aux pécheurs et de manger avec eux (Luc 15, 2) mais, plus largement, à tous les « fils aînés » de tous les temps dont nous sommes puisque nous lisons ces lignes.

Parvenus à la fin de l’histoire, nous réalisons que le fils cadet n’est pas le seul à avoir besoins de se convertir. En effet, le fils aîné a toujours bénéficié des bontés du père, qui lui a témoigné son amour chaque jour sans même qu’il s’en rende compte ou y prête attention. Il a rempli son devoir de fils, certes,  mais a t-il rendu à son père une part de l’amour qu’il lui témoignait ? A en juger par sa réaction au retour de son frère et des reproches qu’il fait à son père, nous pouvons déduire que son cœur est fermé à l’amour. Il aime son père du bout des lèvres mais pas en esprit ni en vérité.

Demandons-nous si nous ne sommes pas comme ce fils aîné qui pense tout faire comme il faut mais perd de vue l’esprit dans lequel il doit les réaliser.

Pour nous en rendre compte et surtout pour trouver l’énergie nécessaire à une véritable conversion du cœur, regardons vers Jésus, le troisième fils de ce père et en réalité le premier, l’aîné de l’histoire étant le second, le cadet le troisième. Jésus n’est pas évoqué dans la parabole mais bien présent car en lui nous voyons le fils idéal qui répond aux attentes d’un père aussi bon.

Jésus est donc le fils aîné qui aime le père et ses frères en esprit, en vérité et le leur prouve en réalisant la volonté de son Père qui est de leur procurer le salut. Pour cela, il se fait homme, partage notre condition en tout excepté le péché et se donne en rançon pour eux sur le bois de la croix. Il est celui qui œuvre depuis l’origine des temps au retour à Dieu de ses fils et filles perdus, qui n‘attend pas qu’ils viennent à lui mais va à leur rencontre comme le bon pasteur va chercher la brebis perdue, comme le bon Samaritain va secourir le voyageur que des brigands ont laissé pour mort. Il est ce fils qui, non seulement, reste auprès du Père pour le servir, lui rendre l’amour dont il le comble à chaque instant, accueille chaque frère à son retour mais aussi partage la joie du père et ainsi l’augmente.

Seigneur, je veux être comme toi, un bon fils, un bon frère. Viens vivre et aimer en moi.

Marie, notre Mère, notre modèle, humble servante du Seigneur, aide-moi à me donner à Jésus comme toi aussi tu l’as fait.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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