Méditons
« J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. (Marc 8, 2)
La compassion : c’est la raison de toutes les grâces qui nous sont accordées. Notre condition est si misérable qu’elle ne peut que susciter la compassion de Dieu, qui n’est qu’amour pour sa création, pour chaque âme en particulier. Nous avons un urgent besoin du salut de Dieu et nous en rendons si peu compte…
En nous donnant la médaille miraculeuse, Jésus nous montre, une fois de plus, qu’il n’est qu’amour et miséricorde pour nous. Il nous donne un moyen supplémentaire pour nous aider à réaliser notre salut. Si nous devions, lors du jugement particulier, ne pas être trouvés dignes de la vie éternelle, nous ne saurions en imputer la faute à Jésus car il n’aura rien épargné pour nous amener à accueillir son salut et à le laisser se déployer en nous. Son souci, sa prévenance pour chaque âme sont tels que, pour être sauvé, il suffit de se laisser porter par Jésus comme la brebis par le bon pasteur, pour se perdre, refuser obstinément les unes après les autres toutes ses marques d’amour.
O Marie, conçue sans péché, Notre Dame de la médaille miraculeuse, donnez-nous de vous imiter dans votre disponibilité au salut.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous (ter).
Ô Notre Dame de la médaille miraculeuse qui avez voulu apparaître à sainte Catherine Labouré comme la médiatrice de toutes les grâces, écoutez-moi, je vous implore !
Je remets entre vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels. Je vous confie la grâce que j’ose solliciter de votre bonté, vous suppliant humblement d’en parler à votre divin Fils et de lui demander de m’exaucer, si cette grâce que j’implore est bien conforme à sa volonté et au bien de mon âme.
Après avoir élevé vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge puissante, les abaisser sur moi, m’envelopper de vos rayons de grâces afin qu’à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d’ici-bas, se purifie et marche joyeusement à votre suite, jusqu’au jour où vous m’accueillerez à la porte du ciel. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
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