Jeunes témoins de la foi : saint Nunzio Sulprizio

Naissance / Mort : 13 avril 1817 – 5 mai 1836

Age : 19 ans

Fête : 5 mai

Patronage : apprentis, personnes handicapées

Vie : Nunzio est né dans les Abruzzes et dès l’âge de six ans, il est orphelin de mère et de père. Il est confié à sa bien-aimée grand-mère maternelle, qui lui apprend à aller à la messe et à connaître Jésus, mûrissant intérieurement un fort désir de lui ressembler davantage.

Quand, à l’âge de neuf ans sa grand-mère meurt, il est exaucé : l’oncle à qui il est confié, en effet, le force à travailler dans son atelier de forgeron-ferrailleur, largement inadapté pour un enfant de cet âge. C’est là que la vie de Nunzio commence à imiter le chemin douloureux de Jésus vers la croix.

Charges lourdes à transporter, de longues distances à parcourir à pied avec du soleil, de la pluie, du vent ou de la neige, mais surtout avec les mêmes vêtements à chaque saison. Nunzio ne se plaint pas : il pense à Jésus et commence à offrir ses efforts pour racheter les péchés du monde et pour « gagner le paradis. »

Un jour, une blessure au pied se gangrène. L’oncle n’a aucune pitié, pas plus que les villageois qui lui interdisent d’utiliser la source du pays pour se soigner, de peur qu’il ne l’infecte. Nunzio trouve donc un filet d’eau à Riparossa, aujourd’hui considéré comme une source miraculeuse, où il passe beaucoup de temps dans la récitation du Rosaire.

En 1831, en raison de sa santé précaire, il fait face à une première hospitalisation à L’Aquila et il s’y fait connaître par tous les patients hospitalisés pour sa foi, pour les œuvres de charité envers les autres malades et pour les notions de catéchisme transmises aux enfants.

Un autre oncle apprend sa situation et le présente au colonel Felice Wochinger, un soldat haut gradé de Naples qui l’affectionne et lui fait suivre tous les soins possibles pour sa maladie osseuse, jusqu’au cures thermales à Ischia. Il restera longtemps à l’hôpital des Incurables à Naples, où finalement il reçut Jésus Eucharistie pour la première fois.

Pendant un certain temps, Nunzio ira mieux. A sa sortie de l’hôpital, il s’installe chez le colonel, qui vit à Naples à Maschio Angioino, utilisé comme une caserne.

Entre les deux s’instaure une belle relation père-fils, permettant à Nunzio d’approfondir sa foi. Il pense à la consécration, mais en attendant de devenir assez grand, son confesseur approuve pour lui une règle de vie qu’il suit scrupuleusement et qui prévoit de longues heures de prière, de méditation et d’étude, outre la messe le matin et le rosaire le soir. Cette période de sérénité, cependant, est interrompue par le diagnostic que Nunzio est condamné : il s’agit d’un cancer des os.

Nunzio se montre fort, jusqu’à la fin. Il console le colonel – qu’il appelle maintenant « mon papa » – avec la certitude de la promesse que les deux seront un jour en mesure de s’embrasser de nouveau au Ciel.

Nous sommes en 1836 et la situation est désormais désespérée : Nunzio souffre des très fortes fièvres qu’il affronte à travers la prière et l’offrande de ses souffrances pour les conversions et pour l’Église.

La mort le libéra de la douleur le 5 mai, alors qu’il venait d’avoir 19 ans, mais non sans d’abord recevoir les sacrements. Autour de son corps, éprouvé par les plaies, se répand un incroyable parfum de roses.

Il est béatifié le 1er décembre 1963 par Paul VI et canonisé le 14 octobre 2018 par le pape François.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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