Jésus

***

Je vous salue Marie, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

***

Nous voici arrivés au cœur de cette prière. Marie nous a menés là où elle voulait : à Jésus. Dans une prière mariale bien faite, nous ne portons pas notre regard vers Marie, mais par elle, ou plutôt avec elle, nous regardons vers Jésus. Et, personne ne saurait mieux que Marie nous indiquer le chemin qui mène à Jésus. Dans les Evangiles, très peu de paroles de Marie nous sont rapportées. Et, si elle apparaît si peu, c’est parce qu’elle est « l’humble servante du Seigneur » qui veut laisser toute la place à Jésus, unique Sauveur. Lorsqu’elle sort de sa réserve, c’est pour annoncer Jésus. Dans la scène de la Visitation, les paroles de Marie sont pour magnifier Dieu qui, en elle, « a fait des merveilles. » Plus tard à Cana, Marie dira aux serviteurs de la noce : « Tout ce que Jésus vous dira, faites-le. » Ces paroles résument toute la pédagogie que Marie met en œuvre avec ses enfants (que nous sommes) : par la parole mais aussi par l’exemple, elle nous éduque à faire ce que son Fils nous demande. Jésus a dit : « vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous ai commandé. » Marie est « l’amie » par excellence qui nous entraine par son lumineux exemple à mettre toute notre joie dans le service de Dieu. Comme pour des noces, elle nous aide à entrer dans les bonnes dispositions du cœur et de l’âme, celles qui permettent d’accueillir l’époux, Jésus, à qui elle redit: « ils n’ont plus de vin. » Et, à la prière de Marie, Jésus nous comble de sa grâce. Ainsi, la dévotion à Marie ne saurait se disjoindre d’une vie sacramentelle bien vécue. Au contraire, elle contribue à l’intensifier. Et, au fur et à mesure des progrès dans notre vie sacramentelle, nous réalisons l’excellence de la dévotion mariale. Marie est vraiment « la voie royale qui mène à Jésus » (Louis-Marie Grignion de Montfort).

A Lourdes, Marie dit à Bernadette : « Allez dire aux prêtres qu’on bâtisse ici une chapelle et qu’on y vienne en procession. » Si Marie demande une chapelle, c’est pour qu’on y entende la Parole de Dieu et qu’on y reçoive les sacrements. Si elle demande qu’on y vienne en procession, c’est pour que, par elle, nous allions à Jésus, unique Sauveur, pour y être comblé de sa grâce. 67 guérisons inexplicables (miracles !) ont été reconnues à Lourdes : cela représente moins de 1% des faits extraordinaires répertoriés par le bureau compétent du sanctuaire. Ne parlons même pas de toutes les autres grâces, innombrables, obtenues à Lourdes. La plupart de ces 67 guérisons extraordinaires se sont produites au moment de la communion ou de la bénédiction du Très-Saint-Sacrement. Marie nous montre bien là, que la véritable source de grâce, c’est Jésus et que sa mission à Elle est de nous mener à Lui.

Depuis son éternité bienheureuse, Marie continue de magnifier son Jésus, réellement présent dans le Pain Eucharistique. En Mère aimante, elle veille à ce que ce pain ne nous fasse pas défaut ; en Mère admirable, elle nous apprend à en vivre.

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal.

Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre Cœur, devant votre divin Fils. Un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire