La sainte famille

La sainte famille, Claudio Coello

Méditons

Dans la sainte Famille de Nazareth s’accomplit un curieux mystère. D’une part, chacun a une position inversement proportionnelle à sa dignité, et d’autre part, personne ne semble insatisfait de cette répartition des rôles.

La sainte Famille reflète l’image de la sainte Trinité : en son sein, Joseph à qui la famille est soumise, représente le Père, Marie représente l’Esprit-Saint, de qui elle a conçu, Jésus est le Fils, au sein de la Trinité, comme de la sainte Famille.

En son sein, Jésus, Dieu-même, s’en remet entièrement aux bons soins de Joseph et se soumet volontairement à son autorité. Même si la sainteté de Joseph n’est plus à démontrer, il n’en reste pas moins la créature à laquelle se soumet le Créateur. Marie est la Mère de Dieu, la « comblée-de-grâce » : elle choisit délibérément d’imiter son Fils, Jésus, et de confier son devenir au petit charpentier de Nazareth. Dans la sainte Famille, rien n’est normal : c’est le moins digne qui commande à ceux qui le sont davantage ! Joseph exerce l’autorité, secondé par Marie et Jésus se soumet aux deux !

Le plus étonnant est que tout le monde s’accommode de la situation et y trouve son plein épanouissement. La sainte Famille de Nazareth est pauvre mais heureuse car fondée sur l’amour de Dieu et du prochain. Joseph ne prendra jamais aucune décision qui ne vise directement le service de Dieu et de sa famille. Pour cela, il ne recule devant aucun sacrifice et se renonce en permanence. Jésus dira plus tard : « que celui qui veut être le premier se fasse le serviteur de tous » (Mathieu 20, 27). Joseph n’a jamais cherché à être le premier mais, d’emblée, il s’est fait le serviteur de sa famille et a employé l’autorité qui lui était donnée pour assurer fidèlement le quotidien des siens. Aucun acte, aucune parole ne trahira ne serait-ce que la moindre tentation d’abus d’autorité : il commande à Jésus et Marie comme on assume un service et non comme un moyen de soumettre ou de tirer profit.

Jésus et Marie aiment Joseph. Cet amour grandit chaque jour au regard des nombreuses difficultés que le chef de famille affronte pour l’amour des siens. Plus encore que l’aimer, Jésus et Marie respectent celui que Dieu leur a donné pour gardien et l’honorent d’une obéissance empressée qui ne leur coûte pas, car ils discernent chaque jour davantage l’éminente sainteté qui émane de son attitude. Dans la famille de Joseph, tout le monde sait se renoncer pour le bien de tous, pour l’amour de chacun et ça les rend tous heureux.

Saint Jean-Eûdes nous dit que sur terre, aucune famille n’a été plus heureuse que celle de Joseph car fondée sur Dieu et l’amour mutuel. Méditons l’exemple de l’humble charpentier de Nazareth et demandons-lui de nous apprendre à rendre heureux ceux qui nous sont confiés.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La vie à Nazareth

Icône de la sainte famille de Nazareth

Méditons

Jésus, Dieu fait homme, n’a pas voulu s’affranchir de l’évolution normale de tout individu et s’est soumis aux apprentissages de chaque âge. Ainsi, c’est avec Joseph, son père putatif, qu’il s’est laissé initier à la prière et au travail.

Il est curieux que Jésus, le Fils de Dieu, reçoive l’enseignement religieux de Joseph qui, en soi, ne dispose d’aucune compétence particulière pour cela. En effet, d’abord pourquoi Jésus qui, par nature, sait toute chose de Dieu, accepte-t-il de se faire enseigner les écritures ? Personne, mieux que lui ne peut les connaitre, en décrypter les symboles, en saisir le sens profond.  La scène du recouvrement de Jésus au Temple, où les docteurs restent admiratifs de ses réponses, nous prouve bien qu’il dispose, de lui-même, de connaissances d’un niveau très supérieur. Pourtant Jésus reçoit avec la simplicité de tout enfant, les leçons de son père. L’enseignement de Joseph n’a rien de doctoral mais il est supérieurement crédible car il traduit sa foi et correspond à son attitude : dans la vie de Joseph, tout est unifié. Il emploie peu de mots (juste le nécessaire !) et prêche par l’exemple. De toute sa personne se dégage une sainteté qui parle d’elle-même et qui produit plus de fruits que les discours les plus savants. La sainteté de Joseph est faite d’humilité : il agit comme un serviteur et ne perd pas de vue qu’il n’est qu’un instrument, qu’à travers lui, c’est Dieu qui agit et réalise peu à peu son œuvre de salut. La seule chose qui lui soit nécessaire pour assurer cette curieuse tâche d’enseigner un Dieu, c’est la volonté de le servir en toutes choses et en toutes occasions. A la profonde humilité de Joseph répond l’abyssale humilité de Jésus, qui se soumet à l’enseignement paternel du charpentier de Nazareth.

Dès que Jésus est en âge, Joseph lui apprend les rudiments du métier de charpentier, lui insuffle peu à peu l’amour du travail bien fait, le goût de l’effort et la persévérance dans les difficultés. Nous sommes à nouveau embarrassés par les mêmes questions : pourquoi Dieu se complait-il dans une vie de pauvre artisan charpentier ? Dans ce domaine aussi, Joseph est plus crédible que personne. Non seulement, c’est un ouvrier habile et expérimenté qui connait toutes les arcanes de son métier mais en plus, c’est dans son activité professionnelle que s’exprime, se construit et s’épanouit toute sa sainteté. Dieu est au commencement et à la fin de chacune de ses actions. La maîtrise technique, le soin apporté aux détails de chaque objet réalisé par Joseph, révèlent la perfection avec laquelle il sert Dieu et son prochain. Jésus a passé de nombreuses années dans l’échoppe de Joseph, où il a vécu avec son père dans une profonde intimité spirituelle, filiale et professionnelle. Malgré la pauvreté de leur vie, les difficultés du métier, Jésus a été le plus heureux et le plus appliqué des apprentis.

Jésus a passé trente années dans l’enfouissement à Nazareth où il n’était que le fils de Joseph, le charpentier. Dans le silence, la prière et le travail, il s’est préparé à ses trois années de vie publique. Par son exemple, il nous invite à nous sanctifier, comme lui, dans l’enfouissement du quotidien. Pour nous y aider, mettons-nous à l’école de Joseph, un maître de vie intérieure et imitons Jésus qui a voulu tout recevoir de lui. L’enseignement de Joseph est des plus crédibles car accrédité par le Fils de Dieu en personne.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le retour d’Egypte

La sainte famille, Il Bronzino. De gauche à droite : Elisabeth (cousine de Marie, mère de Jean-Baptiste), Jésus, Marie, Jean-Baptiste, Joseph

Méditons

Jésus, enfant, a entièrement remis sa vie entre les mains de Joseph, l’investissant de sa confiance absolue. L’ange aurait pu s’adresser à Jésus, le Fils de Dieu, pour lui transmettre en direct les consignes de son Père. Il aurait aussi pu dialoguer avec Marie, la « comblée-de-grâce », comme le jour de l’Annonciation. Jésus et Marie sont plus élevés en grâce que Joseph et, pourtant, c’est à ce-dernier que Dieu confie les destinées de la sainte famille. Quel mystère : Dieu fait confiance et s’en remet à Joseph, un simple artisan que rien, si ce n’est la vertu, ne distingue des autres hommes.

Les réponses de Joseph aux attentes de Dieu ne se traduisent pas en paroles mais en actes. En effet, le message de l’ange est aussitôt suivi d’effet : Joseph se lève et, sans la moindre discussion, exécute les ordres du Ciel. C’est par la promptitude de Joseph que Jésus est sauvé de chaque nouveau péril. Dieu pourrait tout régler Lui-même et, dans un acte de puissance divine, écarter définitivement tout danger. Il pourrait s’aplanir tous les chemins Lui-même et organiser un retour triomphal en Israël. Mais dans son amour et sa miséricorde, Il choisit de s’abandonner totalement à Joseph pour lui  donner la possibilité de Lui témoigner son amour par l’offrande de toute sa vie. Et, Joseph se montre à la hauteur de la confiance de Dieu : en intendant fidèle et avisé, il consacre toute son énergie, tout son amour, sa personne tout entière au service de sa famille. C’est par le don de lui-même que Joseph conservera la vie à Jésus et à Marie.

C’est Dieu qui sauve mais dans son infinie miséricorde, il condescend à nous laisser participer, dans un acte de libre adhésion, au plan du salut. Il fait même de notre consentement un élément essentiel de notre salut. Quel mystère insondable que l’amour de Dieu pour nous ! L’exemple de Joseph nous renvoie à nous, pour nous rappeler que nous aussi nous sommes investis de la confiance de Dieu, et qu’à nous aussi, Il donne de participer, là où nous sommes, au plan du salut. Il nous aime jusqu’à nous confier les destinées du monde.

Soyons comme Joseph, des serviteurs fidèles et avisés qui prient comme si tout dépendait de Dieu seul et qui agissent comme si tout dépendait que de nous (St Ignace de Loyola).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le séjour en Egypte

La fuite en Egypte, Fra Angelico

Méditons

On dit communément que les voies de Dieu sont impénétrables. Cette formule colle parfaitement à la situation de Joseph. En effet, il n’a pu aller au bout d’aucun de ses projets et, dès que Jésus est entré dans sa vie, il en a perdu le contrôle. Imaginons-le, en Egypte, s’essuyant la sueur du front, se reposer quelques instants au milieu de son labeur et refaire le film de sa vie.

Il y a quelques années, une jeune fille, d’une réputation excellente lui est donnée en mariage. En homme responsable et avisé, il s’emploie à tout disposer pour accueillir convenablement sa future épouse. Dans sa tête, il forme des projets pour assurer la subsistance de sa future famille. Au fur et à mesure de l’avancée du temps, il apprend à mieux connaitre Marie, s’en éprend et se rend compte de sa vertu hors du commun. Alors que tout semble baigner dans une harmonie parfaite, voilà que Marie conçoit un Fils de l’Esprit-Saint. Même si la prudence de Joseph le conduit à envisager chaque chose sous tous ses angles pour anticiper les problèmes, jamais il n’aurait pu imaginer être confronté à une telle situation. Il n’aura pas la vie de famille escomptée et traversera une profonde crise intérieure à laquelle Dieu lui-même devra mettre fin. Il avait pensé rester à Nazareth et y exercer son métier de charpentier ; il y était un habitant connu et respecté, un artisan habile et estimé. Voilà qu’il faut partir pour Béthlehem et laisser derrière lui tout ce qui a fait sa vie jusque-là. Le Fils de Dieu va y naître et il n’a aucun endroit décent à lui offrir. Le voilà à  supplier un à un les habitants de Béthlehem pour lui trouver une place. Finalement, il s’installe dans une étable et, pour tout berceau, arrange une mangeoire pour ménager un peu de confort à Jésus. Et ce n’est pas encore la fin ! Il ne pourra pas non plus rester à Bethlehem car Hérode fait chercher Jésus pour le tuer. En pleine nuit, il lui faut fuir, laissant, encore une fois, derrière lui, le peu qu’il possède. A présent, il est en Egypte, une terre, lointaine, inconnue, hostile où il est un ouvrier pauvre, probablement exploité, qui ne maîtrise pas la langue et vit au milieu d’un peuple adorateur de faux dieux. Vraiment, Joseph n’a tiré aucun avantage à être le père légal de Jésus.

Souvent nous méditons le « oui » de Marie (et avons raison de le faire !) car ce simple mot, sur les lèvres et dans le Cœur de la « servante du Seigneur » acquiert une telle profondeur qu’il en devient insondable. Mais, unis à celui de Marie, il y a le « fiat » silencieux mais tout aussi radical de Joseph. Il n’a rien refusé à Dieu et s’est dépouillé de tout pour son amour : maison, travail, famille, argent, patrie, réputation… Il n’a pas donné que de son superflu : il a donné jusqu’à son absolu nécessaire, jusqu’à sa personne tout entière ! Et qu’a-t-il récolté en retour ? A vue humaine, sa vie est une lente dégringolade vers la précarité.

Essayons d’imaginer comment Joseph réagit à ces instants de « vague à l’âme. » Nous le voyons d’abord le regard vide, puis froncer les sourcils pour, enfin, esquisser un sourire qui doucement s’élargit et illumine tout son visage. A présent, il se lève pour se remettre, ragaillardi, au travail. A quoi a-t-il pu penser ? Il s’est déjà vu rentrer à la maison où l’attend Marie, sur le seuil de la porte. Il imagine Jésus s’élancer vers lui, comme chaque fois qu’il rentre, et se jeter dans ses bras avec un transport de joie. Son fils, son Dieu se donne et s’en remet à lui, pauvre charpentier de Nazareth exilé en Egypte : quel mystère ! Qui est-il, lui,  pour que le Fils de Dieu, en personne, condescende à remettre sa vie entre ses mains ?! Ce mystère le dépasse complètement mais le remplit également d’une joie aussi sainte que profonde.

Suivre Jésus, n’est décidément pas facile, mais il y a de belles compensations.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La fuite en Egypte

Le songe de saint Joseph, Anton Raphaël Mengs

Méditons

Le glaive de douleur prophétisé par Siméon s’enfonce chaque jour davantage dans le Cœur Immaculé de Marie, mais aussi dans le Cœur de Joseph qui lui est intimement uni.

En songe, Joseph reçoit l’ordre de fuir en Egypte avec l’enfant et sa mère. Rapidement, il se lève, réveille Marie, l’informe qu’un ange lui est apparu en songe pour lui ordonner de fuir devant la fureur d’Hérode. Pendant que Marie rassemble quelques affaires, Joseph charge sur son âne ce qu’il est possible d’emmener en Egypte sans les ralentir dans leur fuite. Il emporte surtout les présents des mages (or, myrrhe, encens) qui leurs seront bien utiles dans un pays qui leur sera hostile en raison de leur appartenance à une autre culture et surtout à une autre religion. Dans la nuit, alors que l’ombre de la mort plane sur Béthlehem, Joseph et Marie prennent donc le chemin de l’exil pour sauver Jésus des griffes d’Hérode.

Quels tourments agitent l’âme de Joseph ? Comme tous les doux, Joseph ne se laisse pas aller à une colère stérile, mais son âme est remplie de tristesse, non pour lui-même mais pour Jésus et Marie qu’il aime par-dessus tout. Même si cela le chagrine de laisser derrière lui tout ce qu’il avait prévu et envisagé pour assurer l’existence de sa famille (maison, échoppe, clientèle etc.), même s’il doit renoncer à toutes ses ambitions personnelles, cela n’est rien en comparaison de sa douleur de la douleur de Marie, de sa souffrance de voir Jésus, le Dieu d’amour, persécuté par un « roitelet de pacotille. » dévoré par la jalousie. La nuit de sa naissance, Jésus n’avait déjà pas été reçu par son peuple ; à présent, il en est même persécuté ! Ces pensées emplissent son âme de tristesse et pourtant, comme Marie, il concède tous les efforts nécessaires pour se montrer courageux et ainsi ne pas accroître le chagrin de son épouse.

Arrivé en Egypte, le soulagement, et même la joie, prend la place de la tristesse dans le Cœur de Joseph. En effet, il a l’assurance que Jésus et Marie sont à l’abri de la fureur d’Hérode. Il sait que l’ange qui lui a enjoint de fuir, lui donnera aussi le signal du retour. Enfin, il se rappelle les écritures et les prophéties sur le séjour du Messie en Egypte et se dit que cette fuite fait partie du plan de Dieu. Il constate au fur et à mesure que les forces du mal, si violentes soient-elles, ne peuvent empêcher la réalisation du plan de salut de Dieu. Joseph, comme Marie, et comme tous les saints à leur suite, s’est dépouillé de tout pour l’amour de Jésus et n’en a éprouvé aucun regret. Pour Joseph, peu importe où la providence le conduit du moment qu’il est avec Jésus et Marie et qu’il les sait en sécurité.

« Là où est ton trésor, là sera ton cœur » (Matthieu 6, 21). Pour Joseph, il ne fait aucun doute que son trésor, c’est Jésus et Marie. Ce trésor lui sera conservé, ce qui fera de lui un homme heureux même dans la fuite, même dans l’exil, même dans la pauvreté. Voulez-vous être heureux ? Alors imitez Joseph et donnez-vous à Jésus par Marie !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Présentation au Temple

Marie et Joseph accomplissent les rites de la présentation. Siméon reçoit Jésus dans ses bras et bénit Dieu.

Méditons

Siméon prophétise à Marie qu’un glaive de douleur transpercera son cœur. En quelques mots, Marie est transportée 33 années plus tard sur le Calvaire au pied de la Croix. Siméon lui rappelle que Jésus, cet enfant de quarante jours, qu’elle tient dans ses bras, est l’homme des douleurs décrit tant par Isaïe que par les prophètes, et que le salut qu’il est venu apporter, passera par un immense sacrifice auquel elle est appelée à consentir. Quelle douleur pour Marie d’entendre ces mots de la bouche de Siméon !

L’Evangile ne dit rien de Joseph et de sa réaction à l’annonce de Siméon. Comme à chaque fois, Joseph disparaît dans le silence, et ce n’est qu’en contemplant Marie que nous pouvons deviner ses pensées. Comme Marie, Joseph connait les écritures et les prophéties sur le Messie, les allusions à sa Passion contenues dans les psaumes. Probablement que, dans la joie de la naissance de Jésus, Marie et lui-même avaient un peu perdu de vue cet aspect des choses. Au Temple, le jour de la Présentation, ce sont deux tourterelles qui sont sacrifiées en lieu et place de Jésus. Dans 33 années, c’est Jésus lui-même, l’Agneau sans tache, qui sera le sacrifice offert au Très-Haut « pour sa gloire et le salut du monde. » Quelle douleur pour Joseph d’envisager que le salut de l’homme exige un tel sacrifice qu’il ne peut être consenti que par Dieu  seul ! Quelle douleur pour lui d’imaginer que l’homme est aimé de Dieu jusqu’à lui sacrifier son propre Fils, et qu’Il en est si peu aimé en retour ! Quelle douleur pour Joseph d’envisager la souffrance des deux êtres qu’il aime le plus au monde, Jésus et Marie, et dont il sait qu’ils sont ceux qui méritent le moins de souffrir. Dans son amour d’époux et de père que ne ferait-il pas, s’il le pouvait, pour leur éviter cet océan d’amertume !

La prophétie de Siméon jette aussi une lumière pascale sur la scène de la Présentation en annonçant l’abondante Rédemption que produira la douloureuse Passion de Jésus. En effet, de l’offrande que Jésus fera de Lui-même à son Père, sortira le salut d’une multitude y compris celui de Marie et de Joseph. Car ces derniers n’échappent pas à la Rédemption parce que parents de Jésus. Au contraire, ils en sont même les plus beaux fruits. L’Immaculée Conception de Marie, sa maternité virginale, l’éminente sainteté de Joseph représentent les premiers fruits de la Rédemption. Cette conscience de tout devoir à celui dont ils ont la garde, fera de Marie et de Joseph, des chrétiens avant l’heure, toujours soucieux de vivre en dignes enfants de Dieu : chaque geste, chaque parole, chaque pensée sera pour eux, une goutte d’eau versée dans le calice de la Rédemption dans le silence de leur existence.

Joseph ne sera plus de ce monde lorsque Jésus entamera sa vie publique qui le mènera, trois ans plus tard, au Calvaire. Seule Marie se tiendra debout au pied de la Croix. Cela ne signifie pas que le glaive de douleur qui a traversé le Cœur de Marie (et qui a commencé à le transpercer le jour de la Présentation pour s’enfoncer un peu plus chaque jour jusqu’au Vendredi-saint) n’ait pas, en même temps, traversé celui de Joseph.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’imposition du nom de Jésus

La circoncision, cérémonie au cours de laquelle est imposé le nom de Jésus.

Méditons

C’est très probablement Joseph, en tant que chef de famille, qui a procédé à la circoncision de Jésus le huitième jour, selon les prescriptions de la loi. En effet, elle n’était pas l’affaire des prêtres mais celle du chef de famille et elle se faisait en présence de témoins (parents, voisins, amis) comme nous pouvons le lire chez Luc pour la circoncision de Jean-Baptiste. Imaginons les sentiments de Joseph en procédant à cette opération. Il est d’abord saisi d’une très grande émotion d’être celui qui, par cet acte, s’affirme aux yeux du monde le père légal de Jésus : son Dieu se fait son enfant et s’en remet totalement à ses bons soins. Imaginons le respect de Joseph pour Jésus, Dieu fait homme, qui condescend à accomplir tous les termes de la loi jusque dans ses rites les plus humiliants ! Imaginons son déchirement intérieur d’être celui qui doit verser le précieux sang de Dieu-même et son sentiment d’indignité de remplir une aussi redoutable mission. Marie a probablement assisté Joseph lors de la circoncision en maintenant Jésus immobile ; elle aura su trouver les mots pour convaincre son époux que personne n’est plus digne que lui car choisi par Dieu-même.

La douleur intérieure de Joseph se transforme progressivement en joie avec l’imposition du nom de Jésus, nom que l’ange avait indiqué tant à Marie lors de l’Annonciation qu’à lui-même en songe. Il revenait au père de donner un nom à l’enfant qui venait d’être circoncis. Joseph s’exécute avec bonheur marquant sa paternité légale sur Jésus. Selon la tradition, le fils de Joseph aurait plutôt dû s’appeler comme lui et les témoins de la circoncision se seront certainement étonnés (comme ce fut le cas pour Jean-Baptiste !) que son fils puisse se prénommer Jésus, « Dieu sauve. » Joseph marque ainsi, non seulement son obéissance à Dieu, mais aussi son adhésion totale à son plan de salut. En effet, en respectant scrupuleusement les consignes de l’ange, Joseph montre qu’il se fait le serviteur de son Dieu au travers de l’enfant qui lui est confié et qu’il ne revendique aucun des droits légitimes que lui confère la paternité légale. Jésus sera libre de remplir la mission pour laquelle il est venu en ce monde et trouvera en Joseph un collaborateur fidèle, avisé et non un obstacle.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Nativité

Méditons

Quelle épreuve pour le cœur paternel de Joseph ! A peine est-il arrivé à Béthlehem que, pour Marie, le moment est arrivé de donner le jour au Sauveur. Aussi, Joseph va-t-il d’auberge en auberge, de maison en maison à la recherche d’un abri décent pour son épouse. Partout il trouve porte close. Imaginons l’ambiance qui règne dans Béthlehem en la nuit de la Nativité. La ville grouille de monde en raison du recensement ordonné par César. Les auberges sont prises d’assaut et les habitants de Béthlehem profitent de l’aubaine pour faire des affaires. Le prix du moindre hébergement atteint des sommets prohibitifs. Il n’y a plus de place nulle part. Tout a été vendu à prix d’or. Si cela se trouve, Joseph n’a que très peu d’argent et ne peut surenchérir pour arracher un petit coin dans la salle commune. Quelqu’un s’est tout de même laissé apitoyer et a finalement indiqué à Joseph une étable à l’écart de la ville (qui n’a certainement pas été gratuite non plus !). Quelle douleur pour Joseph de penser que c’est le Fils de Dieu Lui-même qui vient aux habitants de Bethlehem et que les portes de la ville lui sont fermées. Quelle douleur pour ce père en devenir, de ne pouvoir offrir à son enfant davantage qu’un abri de fortune à peine digne des bêtes.

Pour Joseph les grandes douleurs sont toujours associées à de grandes joies. A la douleur de ne pas trouver d’abri décent pour Marie et son enfant, se mêle la joie incommensurable de la naissance du Sauveur, du Messie annoncé par les prophètes. Quelle joie pour lui de contempler le bonheur de Marie à la naissance de son Fils premier-né, de tenir dans ses bras Celui qui est tout autant son Créateur que son Sauveur, d’entendre les bergers rapporter les paroles de l’ange sur la naissance de Jésus, de les voir L’adorer avec autant de simplicité que de vérité. Quelle joie pour lui de trouver en tous ces signes une confirmation de plus de l’origine divine de Jésus.

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté » (Luc 2, 14), disent les phalanges célestes en la nuit de Noël. Peut-être Joseph et Marie les ont-ils entendues. Toujours est-il que tous les hommes (et femmes) de bonne volonté de Bethlehem sont rassemblés dans l‘étable de la Nativité où a lieu la première adoration du Verbe fait chair.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le voyage à Béthlehem

Le voyage à Bethlehem, Panaghia, fresque du XVème siècle

Méditons

Jésus s’est fait homme par Marie. Par elle, il est entré dans notre histoire en un temps et en un lieu très précis. Jésus est né quand Quirinus était gouverneur de Syrie et au moment du premier recensement de la population par l’empereur Auguste. Matthieu précise, en plus, qu’il est né au temps du roi Hérode. Jésus n’est pas un mythe, il a réellement existé en tant qu’homme et figure, par Joseph, son père putatif, sur la liste de recensement des habitants de la ville de Bethlehem où il est né.

Joseph a accompli ce que l’ange lui a demandé et a pris chez lui son épouse : l’enfant qui naîtra sera, aux yeux de tous, celui de Joseph, le descendant de David. Imaginons avec quel respect, avec quelle prévenance, Joseph s’occupe de Marie maintenant qu’il sait qu’elle est la vierge dont parle Isaïe, celle qui porte en elle, le Fils de Dieu-même. Imaginons la peine de Joseph de devoir imposer à Marie le pénible voyage jusqu’à Béthlehem et toutes les précautions qu’il prend pour lui offrir un peu de confort. Imaginons l’émotion de Marie à toute la prévenance de Joseph.

Marie a souvent répété à Joseph les paroles de l’ange Gabriel le jour de l’Annonciation. Ensemble, ils ont médité sur le sens de certaines paroles encore voilées. En se rendant à Béthlehem, pour obéir à l’ordre de l’empereur, ils repensent très certainement à l’une d’entre elles : « Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père et son règne n’aura pas de fin » (Luc 1, 32). Les paroles du prophète Michée leurs reviennent alors à l’esprit : « Et toi, Béthlehem Ephrata, tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple » (Michée 5, 2). Ils ne savent pas exactement comment tout se réalisera mais admirent les voies de Dieu qui se sert du recensement de l’empereur pour faire naître le Sauveur dans la cité de David. Dans toute la difficulté et la pénibilité du voyage, ils éprouvent ainsi toute la sagesse et la prévenance de la providence divine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La sainteté de Joseph

Méditons

Au catéchisme, nous avons appris que Dieu ne nous demande jamais rien qui soit au-delà de nos possibilités : si difficile soit la tâche, si lourde soit la croix, sa grâce est à la hauteur de ce que nous avons à réaliser. Que dire alors de Joseph et de la grâce dont Dieu l’a comblé, lui qui a eu la délicate mission de servir de père et d’éducateur au Fils de Dieu, d’époux et de gardien à la Vierge-Mère. L’ange appelle Marie la « comblée-de-grâce » ; ces mots décrivent Joseph avec la même perfection.

Lorsque, dans ses pensées, on balaye les exploits réalisés par les saints en deux mille ans de christianisme, on est saisi d’admiration et confondu de tant de courage, d’héroïsme, de persévérance, d’abnégation, de générosité au service de Dieu et du prochain. Souvent on finit par se sentir un peu honteux de notre peu d’entrain à servir la cause du Christ et de la vitesse à laquelle nous nous décourageons devant les plus petites difficultés. Tout ce que la multitude des saints a réalisé au long des siècles, c’est Jésus-Christ qui l’a accompli en eux. En effet, le mérite des saints et ce qui fait leur fécondité, réside dans le fait qu’ils se sont livrés corps et âme à Jésus pour mieux le laisser agir en eux et à travers eux. Chacun d’eux peut dire avec saint Paul : « ce n’est plus moi qui vis mais c’est le Christ qui vit en moi » (Galates 2, 20). Songeons, que Jésus-Christ, celui qui répand tous les dons de sa charité au travers de ses saints, a été à l’école de Joseph : c’est ce dernier que Dieu a choisi comme collaborateur de sa grâce pour faire de Jésus le Rédempteur, celui qui continue de sauver à travers les saints et cela jusqu’à la fin du monde. Imaginons alors avec quelle surabondance de grâce, Dieu a dû pourvoir Joseph pour qu’il puisse réaliser une tache aussi délicate que d’élever le Fils de Dieu et de le donner à sa mission de Rédempteur. Quels que puissent être les mérites des plus grands saints, aucun n’a eu à accomplir mission plus redoutable que Joseph, et tout le bien qu’ils ont réalisé, ils l’ont pu parce que Joseph a été pour Jésus un père d’une sainteté absolument parfaite.  Aucun humain, à l’exception de Marie, ne peut se prévaloir d’être à l’origine de tant de bienfaits, si ce n’est Joseph.

La sainteté éminente de Joseph est la fois tout ordinaire et d’un héroïsme inégalé. En effet, nous ne connaissons de Joseph aucun acte extraordinaire. Il n’est pas mort suite à un martyr glorieux, il n’a pas versé son sang pour Jésus. Sa vie s’est déroulée, pour l’essentiel, en choses banales et en gestes répétitifs dans l’ombre de son échoppe de charpentier. Cependant, sa sainteté est tissée d’héroïsme. En effet, jamais il n’a hésité à se mettre au second rang pour mieux servir Dieu et son plan de salut en Jésus et Marie (pas un instant il n’a hésité à fuir en Egypte laissant derrière lui le peu qu’il possède !). Joseph n’a pu réaliser aucune de ses ambitions personnelles, il n’a cédé à aucune de ses aspirations légitimes mais s’est renoncé en permanence pour la cause de Jésus. Rien n’est plus difficile que de se renoncer, de mourir à soi-même et, qui plus est, en permanence. C’est pourtant ce que Joseph a fait et réussi. Joseph n’est pas le saint des victoires éclatantes mais celui des héros silencieux du quotidien.

Joseph a tout donné à ceux qu’il aime : Jésus et Marie. Il n’a rien gardé pour lui et pourtant il a été, comme tous les saints, un homme heureux. En lui s’illustrent à merveille les paroles du pape Benoit XVI : « Le Christ n’enlève rien ; il donne tout. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.