L’imposition du nom de Jésus

La circoncision, cérémonie au cours de laquelle est imposé le nom de Jésus.

Méditons

C’est très probablement Joseph, en tant que chef de famille, qui a procédé à la circoncision de Jésus le huitième jour, selon les prescriptions de la loi. En effet, elle n’était pas l’affaire des prêtres mais celle du chef de famille et elle se faisait en présence de témoins (parents, voisins, amis) comme nous pouvons le lire chez Luc pour la circoncision de Jean-Baptiste. Imaginons les sentiments de Joseph en procédant à cette opération. Il est d’abord saisi d’une très grande émotion d’être celui qui, par cet acte, s’affirme aux yeux du monde le père légal de Jésus : son Dieu se fait son enfant et s’en remet totalement à ses bons soins. Imaginons le respect de Joseph pour Jésus, Dieu fait homme, qui condescend à accomplir tous les termes de la loi jusque dans ses rites les plus humiliants ! Imaginons son déchirement intérieur d’être celui qui doit verser le précieux sang de Dieu-même et son sentiment d’indignité de remplir une aussi redoutable mission. Marie a probablement assisté Joseph lors de la circoncision en maintenant Jésus immobile ; elle aura su trouver les mots pour convaincre son époux que personne n’est plus digne que lui car choisi par Dieu-même.

La douleur intérieure de Joseph se transforme progressivement en joie avec l’imposition du nom de Jésus, nom que l’ange avait indiqué tant à Marie lors de l’Annonciation qu’à lui-même en songe. Il revenait au père de donner un nom à l’enfant qui venait d’être circoncis. Joseph s’exécute avec bonheur marquant sa paternité légale sur Jésus. Selon la tradition, le fils de Joseph aurait plutôt dû s’appeler comme lui et les témoins de la circoncision se seront certainement étonnés (comme ce fut le cas pour Jean-Baptiste !) que son fils puisse se prénommer Jésus, « Dieu sauve. » Joseph marque ainsi, non seulement son obéissance à Dieu, mais aussi son adhésion totale à son plan de salut. En effet, en respectant scrupuleusement les consignes de l’ange, Joseph montre qu’il se fait le serviteur de son Dieu au travers de l’enfant qui lui est confié et qu’il ne revendique aucun des droits légitimes que lui confère la paternité légale. Jésus sera libre de remplir la mission pour laquelle il est venu en ce monde et trouvera en Joseph un collaborateur fidèle, avisé et non un obstacle.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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