Amen

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Je vous salue Marie, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

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Le « amen » du « Je vous salue Marie » est comme la signature que nous plaçons au bas d’un contrat : elle en accepte les termes, ratifie notre engagement à les réaliser selon la manière décrite pour en obtenir la contrepartie prévue.

En apposant notre « amen » à la fin de chaque « Je vous salue Marie » nous affirmons, en prenant Dieu-même pour témoin, que nous adhérons sans réserve à tout ce que nous avons proclamé dans cette prière :

Amen, je vous salue Marie, vous que Dieu-même a salué !

Amen, vous êtes pleine de grâce et plus encore, vous en êtes débordante !

Amen, le Seigneur est avec vous et, par vous, avec vous et en vous, il est avec nous aussi !

Amen, vous êtes bénie entre toutes les femmes parce que vous avez cru à l’accomplissement de ce qui vous était annoncé de la part du Seigneur !

Amen, Jésus le fruit de vos entrailles est béni et il est encore bien plus que cela ; il est le fruit béni de votre Cœur Immaculé !

Amen, sainte Marie, icône du Christ ! Sommet de sainteté !

Amen, Mère de Dieu et notre mère… et celle de l’Eglise… Mère trois fois admirable !

Amen, priez pour nous qui en avons tant besoin et n’en avons pas même conscience !

Amen, pauvres pécheurs et même « pauvrissimes » pécheurs !

Amen, maintenant, dans notre misère présente !

Amen, à l’heure de la mort à laquelle nous vous invitons dès maintenant !

Amen ! Amen ! Amen !

A répéter cette prière si simple et pourtant si merveilleuse (de préférence au cours de notre chapelet !), nous obtenons la contrepartie prévue dans le contrat : la vie éternelle.

Saint Bernard nous dit : « Marie est la raison de toute mon espérance. » Arrivés à la fin de ce mois de mai, nous comprenons ce qu’il veut dire. Cependant, plusieurs mois de mai réunis ne suffiraient pas à faire le tour de toutes les bonnes raisons d’espérer par Marie, avec Marie et en Marie. Redisons souvent cette prière et nous ferons bien davantage encore que comprendre les raisons : nous les expérimenterons. Amen ! Alléluia !

PRIERE DE SAINT GABRIEL DE L’ADDOLORATA

JE CROIS, ô Marie, que vous êtes la Mère de tous les hommes, et que vous les avez tous reçus en la personne de Jean, selon le désir de Jésus.

JE CROIS que vous êtes notre vie, et je vous appellerai avec saint Augustin, l’unique espérance des pécheurs après Dieu.

JE CROIS que votre intercession est moralement nécessaire pour notre salut ; que toutes les grâces que Dieu nous dispense passent par vos mains ; que toutes les miséricordes qui ont été accordées aux hommes, l’ont été par votre entremise, et que personne ne peut entrer au ciel que par vous, qui en êtes la porte.

JE CROIS que vous êtes la coopératrice de notre rédemption, et que ceux-là restent engloutis dans la mer orageuse de ce monde, qui ne sont pas reçus dans votre navire. Notre salut est entre vos mains, c’est pourquoi, celui qui demande des grâces sans recourir à vous est semblable à quelqu’un qui voudrait voler sans ailes…

JE CROIS que ceux qui mettent en vous leur appui ne pécheront point, et que ceux qui Vous honorent obtiendront la vie éternelle…

JE CROIS que vous seule avez accompli, dans toute sa perfection, le précepte : « Tu aimeras le Seigneur. » Je crois que dès le premier instant de votre existence, vous avez surpassé l’amour de tous les hommes et de tous les anges envers Dieu, et que les bienheureux Séraphins pouvaient descendre pour apprendre, dans votre cœur, la manière d’aimer Dieu.

JE CROIS que votre amour pour le prochain a été si grand, qu’il n’y a jamais eu et qu’il n’y aura jamais personne qui puisse l’aimer autant. Je crois que si l’on réunissait l’amour que toutes les mères ont pour leurs enfants, tous les époux pour leurs épouses, tous les saints et tous les anges pour ceux qui ont de la dévotion envers eux, cet amour n’égalerait point celui que vous portez à une seule âme ; et je crois que l’amour de toutes les mères pour leurs enfants n’est qu’une ombre de celui que vous avez pour un seul d’entre nous…

JE CROIS avec saint Hilaire, que vos dévots serviteurs ne peuvent jamais se perdre, quelque grands pécheurs qu’ils aient été auparavant. Je crois, avec saint Bonaventure, que quiconque ne vous estime point, mourra dans son péché : et que celui qui ne vous invoque point pendant la vie, ne parviendra point au royaume des cieux. Je crois avec saint Ephrem, que la dévotion envers vous est le passeport du salut

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal.

Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre Cœur, devant votre divin Fils. Un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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