Amen. Alléluia.

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Je vous salue Marie, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. Amen. Alléluia.

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« De Maria nunquam satis » (De Marie, on ne dira jamais assez !) nous dit le grand saint Bernard, qui nous a laissé quelques magnifiques passages sur la Mère de Dieu. Nous avons passé un mois à parler de Marie pour finalement nous rendre compte que tout ce que nous en avons dit est peu de chose par rapport à tout ce qui pourrait en être dit et que nos mots peinent à trouver un langage qui soit à la hauteur de l’hommage que nous souhaiterions lui rendre. Il faut encore une fois nous rendre à l’évidence : nous sommes de pauvres pécheurs avec de pauvres mots. Aussi, faisons silence et laissons à Marie, l’humble servante de Nazareth, le soin de conclure ce mois de mai :

« Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit exulte de joie en Dieu, mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ; voici que désormais toutes les générations me diront bienheureuse. Le puissant fit pour moi des merveilles ; saint est son nom. Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles. Il comble de biens, les affamés ; renvoie les riches, les mains vides. Il relève Israël, son serviteur ; il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais ».

Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit comme il était au commencement, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Même Benoit XVI !

« Quand j’étais jeune théologien, avant et même pendant les sessions du Concile, comme il est arrivé et comme il arrivera encore aujourd’hui à beaucoup, je nourrissais quelques réserves sur certaines formules anciennes comme, par exemple, la fameuse  « De Maria nunquam satis » (sur Marie, on ne dira jamais assez). Elle me paraissait exagérée. J’avais aussi du mal à comprendre le vrai sens d’une autre expression fameuse à savoir l’expression qui veut que Marie soit “victorieuse de toutes les hérésies”. Aujourd’hui seulement – en cette période de confusion où toutes sortes de déviations hérétiques semblent venir frapper à la porte de la foi authentique -, aujourd’hui je comprends qu’il ne s’agissait pas d’une exagération de dévots, mais de vérités plus que jamais valables. » (Entretiens sur la Foi)

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal.

Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre Cœur, devant votre divin Fils. Un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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