Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ. » (Matthieu 16, 13-20)
Jésus confère aux Apôtres, et à Pierre en particulier, une puissance sans égale. Une puissance telle, qu’elle le dépasse et qu’elle pourrait lui faire tourner la tête. Les rois de ce monde exercent leur puissance sur le temporel ; Pierre reçoit la puissance sur les choses éternelles.
Comme souvent, Jésus nous étonne. Il sait que Pierre va le trahir, le renier par trois fois lors de sa Passion, contrairement à Jean, qui lui, le suivra jusqu’au bout. Pourtant, c’est Pierre qu’il choisit pour être le « primus inter pares », le premier parmi ses pairs et lui tenir de vicaire en ce monde.
Il nous montre ainsi toute l’étendue de son amour car, malgré ce que nous sommes – peu de choses – il choisit de nous investir de sa confiance et d’agir en son nom et à sa place en ce monde en attendant son retour dans la gloire.
Saint Paul nous dit que nous portons un trésor dans des vases d’argile. Pierre a dû éprouver les mêmes sentiments que lui dans bien des situations. Pierre est choisi par Jésus non parce qu’il est méritant mais parce qu’il a la foi et qu’il aime Jésus malgré ses faiblesses. Jésus fera le reste par sa grâce.
Souvent nous nous montrons indignes de la confiance que Jésus nous fait mais ses décisions sont sans repentance. Il condamne le péché mais jamais le pécheur ; quelles que soient ses défaillances, il l’accueille toujours, le remet debout pour lui donner de poursuivre sa mission. C’est ce qu’il a fait pour Pierre lorsqu’il lui a demandé de paitre ses brebis après sa résurrection.
Les scandales des chrétiens, notamment des représentants de l’Église, nous portent souvent au découragement et, dans notre désarroi, nous nous laissons aller aux critiques alors que nous ne devrions pas. Notre modèle, c’est Jésus, qui seul est sans faute. Or, il n’a jamais de parole de condamnation mais toujours d’invitation à la repentance, à la conversion ; toujours il est prêt à tout pardonner.
Carlo, qui a grandi au moment de tous les scandales de pédophilie dans l’Église, en était vivement affligé. Mais il ne s’est jamais laissé aller à des critiques. Toujours, il a prié pour la conversion des pauvres pécheurs. Il disait : « Critiquer l’Église revient à nous critiquer nous-mêmes ! L’Église est celle qui dispense des trésors pour notre salut. »
Avec Marie, Joseph, Carlo et tous les Saints, demandons la grâce d’une vraie conversion du cœur, indispensable à un renouveau de l’Église. Jésus l‘a dit clairement : « convertissez-vous sinon vous périrez tous » (Luc 13, 3).
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
O Père, vous qui nous avez donné le témoignage brûlant du jeune Serviteur de Dieu Carlo Acutis, lui qui a fait de l’Eucharistie le centre de sa vie et la force de son engagement quotidien, pour que les autres vous aiment par-dessus tout, faites qu’il compte bientôt parmi les Bienheureux et les Saints de votre Église.
Confirmez ma foi, nourrissez mon espoir, revigorez ma charité, à l’image du jeune Carlo qui, en grandissant dans ces vertus, vit maintenant avec vous.
Accordez-moi la grâce de la conversion dont j’ai tant besoin. J’ai confiance en vous, mon Père, et en votre Fils bien-aimé Jésus, dans la Vierge Marie, notre douce Maman du Ciel, et dans l’intercession de votre serviteur, Carlo Acutis.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
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