Le ministère de médiation des prêtres
Frère Kostka : « Au moment du Sanctus, je vois comment la divinité s’unit intimement au prêtre célébrant. Par cette union, le célébrant devient l’instrument de l’ordre de la grâce, uni à Dieu. Dieu utilise ses mains, sa bouche, etc., pour offrir le saint Sacrifice de la Messe. C’est pourquoi le prêtre ne dit pas à la consécration : « Ceci est le Corps du Christ », mais bien : « Ceci est mon Corps », car Dieu fait homme parle Lui-même, en Sa propre personne, par la bouche du prêtre.
Ainsi, même si parfois des prêtres indignes se trouvent à l’autel, le saint Sacrifice n’est pas intérieurement altéré, car c’est le Souverain Prêtre éternel qui l’accomplit. Le prêtre indigne commet certes une faute et se prive de nombreuses grâces ; inversement, les prêtres pieux et zélés reçoivent une abondance de grâces et de bénédictions.
Je comprends ainsi la haute dignité du prêtre. Si intimement uni à la divinité, il offre au Père céleste Son Fils bien-aimé, en qui Il trouve toute sa joie.
La contemplation spirituelle du saint Sacrifice fait prendre vivement conscience de la mission du prêtre. Je vois comment, sans en être pleinement conscient, le célébrant se tient dans la lumière et reçoit tant de grâces pour lui-même et pour les autres.
Dès le début du canon de la Messe, je vois non seulement la « lumière vivante où habite la divinité », mais aussi la Sainte Trinité indivise représentée en images, dans les trois Personnes.
Oh ! Si tous les hommes pouvaient voir ces mouvements spirituels et les sublimes mystères de la Messe ! Alors les églises deviendraient trop petites. Les chrétiens délaisseraient leurs travaux et soucis, joies et peines, affaires et entreprises pour assister à ce spectacle saint et splendide. Combien, dans l’éternité, s’apercevront trop tard du trésor qu’ils ont négligé, pour avoir si souvent manqué la Messe !
Déjà la plus petite goutte de cette joie pure suffit à combler le cœur, et l’âme s’écrie alors : « Arrête ! C’est assez, ou je vais mourir de joie ! »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

