« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le magnifier

Contemplons

Jean Jouvenet, Le Magnificat, Notre-Dame de Paris

Méditons

A l’action de grâce d’Elisabeth le jour de la Visitation répond celle de Marie.

Elisabeth, qui saisit le mystère qui s’accomplit en Marie, se dit comblée de recevoir chez elle la Mère du Sauveur et proclame Marie heureuse d’avoir accordé sa foi au Très-Haut.

Marie, au comble du bonheur à cause de toutes les merveilles que Dieu a fait pour elle et, en elle, à travers elle, pour Elisabeth, laisse jaillir de son Cœur Immaculé un chant d’action de grâce : « mon âme exalte le Seigneur et mon esprit exulte de joie en Dieu mon sauveur. Il s’est penché sur son humble servante, désormais toutes les générations me diront bienheureuse. Le Puissant a fait pour moi des merveilles… » (Luc 1, 46-55) L’action de grâce de Marie révèle une telle plénitude dans son Magnificat que, chaque fois que l’Eglise veut remercier Dieu d’un bienfait, elle le reprend à son compte. En effet, aucun chant ne saurait mieux exprimer notre reconnaissance à Dieu qui nous comble au-delà de toutes nos espérances et sans aucun mérite de notre part.

Le Magnificat est l’expression de tout ce qu’est Marie. Il jaillit de son Cœur sans réfléchir et traduit son attitude intérieure. Si le jour de la Visitation, elle le proclame (probablement) pour la première fois, depuis toujours elle a vécu dans l’esprit du Magnificat. Depuis toujours son âme a exalté le Seigneur, depuis toujours son esprit s’est réjoui en Dieu son sauveur, depuis toujours elle a voulu magnifié Dieu par l’expression de toute sa vie, car toujours elle a su qu’il est l’origine et la cause de tout bien.

L’action de grâce de sa cousine qui la proclame heureuse n’amène pas Marie à céder à la tentation de se contempler elle-même dans ce qu’elle a d’unique, d’abonder dans le sens d’Elisabeth pour faire sa propre louange. Le tentateur avec son arme fatale qu’est l’orgueil n’a aucune prise sur elle car elle lui oppose sa profonde humilité. A Elisabeth qui la complimente, Marie répond par une humble mais fervente action de grâce et fait remonter à Dieu tout son bonheur. Dans son humilité, elle remercie plutôt que de s’examiner pour trouver en elle les motifs qui pourraient justifier les dons que Dieu lui a fait.

 « Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le magnifier par toute notre vie.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le remercier des merveilles qu’il fait pour nous.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, demeurer dans la louange et l’action de grâce.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine à l’Esprit-Saint

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

Laisser un commentaire