Jésus et Marie ne font qu’un

Sur l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, Jésus et Marie nous introduisent dans leur intimité, nous dévoilant leur union de cœur et d’esprit. En effet, nous voyons Jésus chercher refuge auprès de sa Mère, dans ses bras, sur son Cœur, et Marie lui offrir soutien et protection.

Marie est penchée vers Jésus, prête à écouter tout ce qu’il dira. En même temps, elle nous regarde, prête à répercuter chacune des paroles de Jésus. Son attitude rappelle sa recommandation aux serviteurs des noces de  Cana : « Tout ce que Jésus vous dira, faites-le » (Jean 2, 5).

Marie se présente comme le serviteur fidèle et avisé sur lequel le maître peut se reposer en toute confiance. Elle se met au service de la mission de son Fils et se constitue son soutien indéfectible. Sur l’icône, nous voyons Jésus s’agripper à la main de Marie, comme à un roc, et y puiser la force qui lui est nécessaire. Jésus s’est tellement reposé sur Marie et elle-même s’est tellement donnée à la mission de Jésus, qu’on peut dire que c’est d’un seul cœur qu’ils ont réalisé notre Salut

Jésus et Marie sont aussi inséparables que le sont l’Incarnation et la Rédemption, l’un n’allant pas sans l’autre. C’est Jésus qui nous a acquis le Salut mais c’est Marie, qui nous a donné le Sauveur et continue de le faire.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Arche d’alliance

Sur l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, Marie est présentée comme l’Arche de la nouvelle alliance. En effet, elle a rempli, vis à vis de Jésus, le même rôle que l’arche de l’ancienne alliance pour les tables de la loi.

L’arche était un coffre en bois de sétim, un bois noble et incorruptible, revêtu ensuite d’un or très fin. Marie est l’arche de la nouvelle alliance fabriquée, non par la main des hommes, mais par Dieu Lui-même qui l’a créée immaculée et parée de toutes les vertus. Sur l’icône, Marie est couverte d’or et représentée sur un fond doré.

Dans le Temple, cette arche était appelée marchepied de Dieu, parce que « Dieu était assis sur les chérubins qui étaient au-dessus du propitiatoire » (Hébreux 9, 5). Sur l’icône, nous voyons Jésus, Dieu fait homme, assis sur le bras de Marie comme Dieu l’était sur l’arche dans le temple de Jérusalem. Sur l’icône, Marie et Jésus sont entourés des archanges Michael et Gabriel à la manière dont l’arche de l’ancienne alliance était surmontée de deux chérubins.

Le Seigneur se rendait présent dans l’arche par les merveilles qu’il opérait par elle. Marie a porté Jésus dans son sein pendant neuf mois et dans son Cœur Immaculé pendant toute sa vie. En elle, Jésus a initié sa mission de Sauveur en comblant de grâce Elisabeth et Jean-Baptiste lors de la Visitation. Qui reçoit Marie, reçoit Jésus car les deux sont inséparables. Qui se laisse visiter par elle est sûr de l’être par Jésus.

L’arche d’alliance accompagnait les juifs dans leurs combats et les rendaient invincibles tant qu’ils demeuraient fidèles à Dieu. La protection de Marie nous soutient dans nos combats et nous rend victorieux tant que nous lui demeurons fidèles et suivons son conseil : « quoi que Jésus vous dise, faites-le (Jean 2, 5).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Theotokos

Marie est présentée dans son plus grand titre de gloire, celui de Mère de Dieu, Théotokos.

Ce titre lui a été décerné par le concile d’Éphèse (qui s’est réuni en l’an 431) au cours duquel a été défini l’union hypostatique des deux natures de Jésus, à savoir qu’il est à la fois vrai Dieu et vrai homme. De là, Marie est nécessairement Mère de Dieu puisque Jésus, son Fils par la nature, est aussi la seconde personne de la Sainte Trinité.

Marie tient Jésus comme une maman, qui prend soin de son enfant jusqu’au sacrifice de sa propre vie. Jésus se réfugie en toute confiance dans les bras de Marie, y cherchant et y trouvant un refuge assuré. Il se livre entre les mains de sa Mère se faisant le sceptre de sa toute-puissance.

L’icône nous révèle la toute-puissance d’intercession de Marie. Si elle est Mère de Dieu, elle a sur lui la plus redoutable des puissances, celle de l’amour, un pouvoir auquel Dieu ne saurait résister puisqu’il est l’amour (1 Jean 4, 8).

Si Jésus se réfugie en toute confiance dans ses bras, c’est parce qu’elle partage avec lui une profonde intimité dans laquelle elle peut lui présenter toutes nos demandes. Si Jésus lui manifeste une telle confiance, nos prières, portées par elle, ne seront pas repoussées mais exaucées avec autant de libéralité que de prodigalité par le Roi des rois (du moins si elles ne sont pas contraires à sa volonté et au bien de notre âme).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les inscriptions

Les quatre inscriptions qui se trouvent sur le haut du tableau, nous permettent d’identifier les personnages.

Les lettres grecques au-dessus de la femme, « ΜΡ ΘΥ », signifient « Mère de Dieu », celles à côté de l’Enfant, « ΙϹ XϹ », signifient « Jésus-Christ. » Ces deux noms résument à eux seuls toute l’histoire du Salut.

Jésus est le Messie, « l’oint du Seigneur », qui nous a acquis le salut. Marie, parce qu’elle a donné le jour à Jésus, qui est le Fils de Dieu et Dieu lui-même, est Mère de Dieu.

Jésus et Marie unissent en une seule image les deux piliers de notre foi : l’Incarnation et la Rédemption. En les contemplant ensemble, nous avons sous les yeux toute l’histoire du Salut depuis la chute d’Adam jusqu’au retour glorieux de Jésus à la fin des temps.

Jésus s’est fait homme pour conquérir ce que la faute d’Adam nous a perdu et nous rouvrir les portes du paradis. Sa mission de Sauveur se poursuivra jusqu’à ce que soit introduite dans le Royaume des cieux la dernière âme promise au bonheur éternel. Il en va de même pour Marie dont la mission, jusqu’à la fin du monde, consiste à donner Jésus et à préparer les cœurs à le recevoir

Les archanges Gabriel et Michel renforcent l’idée que le Salut embrasse toutes les générations car le premier intervient à l’aube de l’Incarnation et le second interviendra, notamment, à la fin des temps comme nous pouvons le lire dans l’Apocalypse de saint Jean.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Une image vaut mille mots

On a coutume de dire qu’une image vaut mille mots. Cela vaut pour les images saintes et c’est, en grande partie, à cause de leur pouvoir évocateur qu’elles sont l’objet de la vénération du peuple de Dieu.

À une époque où seule une minorité savait lire et écrire, les images faisaient l’enseignement religieux du peuple, qui savait les décrypter, d’où la richesse ornementale des vitraux dans les cathédrales. On reconnaissait chaque saint grâce à ses attributs, aux circonstances dans lesquelles il est représenté.

La dévotion à Notre-Dame du Perpétuel Secours s’est introduite dans le peuple de Dieu avec un succès fulgurant. Au-delà de l’esthétique de l’icône, c’est le message qu’elle véhicule, qui a conquis la confiance des chrétiens. En effet, Marie est présentée comme une Mère aimante, qui tient Jésus, son enfant, dans ses bras protecteurs. Jésus, le Fils de Dieu, notre Sauveur, le Dieu tout-puissant, semble même rechercher la protection de Marie et trouver en elle un sûr refuge. Il semble nous dire que, tout au long de sa vie, Marie a été pour lui un soutien, un refuge, une protection. Son exemple nous entraine à l’imitation. Jésus semble même nous dire que la place d’un chrétien est dans les bras de Marie. Il nous rappelle la recommandation qu’il a faite à saint Jean alors qu’il était sur la Croix et qui vaut pour nous tous : « voilà ta mère » (Jean 19, 27). Il nous invite à faire comme l’apôtre bien-aimé : « à partir de cette heure le disciple la prit chez lui » (Jean 19, 27).

En décryptant un à un les messages que Notre Dame du Perpétuel Secours nous adresse, nous pourrons apprécier toute la richesse de son pourvoir évocateur. Nous réaliserons alors que cette icône ne pouvait que rencontrer l’amour, la vénération des chrétiens et devenir le canal de tant de grâces divines.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le respect dû aux images saintes

Les images saintes demandent respect en raison de ceux qu’elles représentent : la famille de Dieu. Si bien que, honorer ces images, c’est comme rendre à Dieu une partie du culte qui lui est dû.

Dieu Lui-même nous invite à la pieuse vénération des images, à en juger des faits extraordinaires, qui entourent certaines représentations de la Mère de Dieu, des Saints, des grâces de choix qu’Il accorde à ceux qui les vénèrent. Les ex-voto sont là pour en témoigner. À Paris, à Notre-Dame des Victoires, par exemple, on en dénombre plus de 36 000.

En 1973, à Akita, lieu d’apparitions reconnues, la statue en bois de Marie a versé des larmes à 101 reprises (les lacrymations ont été constatées par l’évêque du diocèse en personne). Pour délivrer son message, Marie est apparue en personne en lieu et place de la statue qui a versé des larmres. Une statue n’est pas un « bibelot », mais un moyen pour Dieu d’entrer en communion avec nous, de susciter notre amour et notre compassion.

En 1917, à Fatima, Marie demande à trois enfants, Lucie, François et Jacinta, l’institution de la dévotion des 5 premiers samedis du mois pour faire réparation à son Cœur Immaculé. À Tuy, le 13 juin 1929, la Mère de Dieu explique à Lucie, devenue religieuse, les raisons de cette dévotion : « Elles sont si nombreuses, les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. » Le 29 mai 1930, Sœur Lucie reçoit les motifs de cette demande : le cinquième est de faire réparation à Marie « pour ceux qui l’outragent directement dans ses saintes images. » La preuve que le Ciel est sensible à tout ce qui vient de nous, que ce soit en bien ou en mal, et qu’il reçoit avec bienveillance les actes de piété, qui accompagnent la vénération des images saintes.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le culte des images

On reproche souvent aux catholiques de pratiquer l’idolâtrie à cause de la vénération des images. C’est une accusation injuste et injustifiée, car notre adoration ne va qu’à Dieu seul.

L’adoration due à Dieu seul ne contredit pas la vénération des images de Jésus, de Marie, des Saints et des Anges ; au contraire, elle soutient et stimule l’adoration due à Dieu. En effet, on honore Dieu en vénérant les images des Saints et des Anges, car elles nous rappellent les dons qu’il nous fait en Jésus, notre Sauveur, en Marie, notre Mère, les merveilles qu’il a accompli dans les Saints, la protection qu’il nous assure au moyen des milices célestes.

La Vierge Marie est la femme la plus représentée au monde et ce succès ne se dément pas. En effet, nous traitons ses représentations comme les photos d’êtres chers que nous exposons chez nous. Chaque fois que notre regard rencontre l’une de ses images, nous sommes, en quelque sorte, transportés auprès de la personne aimée et ressentons la proximité de son affection. Marie étant notre Mère, et la meilleure qui soit, nous aimons avoir l’une de ses « photos » chez nous afin de penser et de recourir à elle. Parfois, nous en avons même plusieurs dans des circonstances particulières.  C’est ainsi qu’on peut avoir chez soi une représentation de Notre-Dame de Lourdes, qui rappelle un pèlerinage, une Madone à l’enfant dans la chambre de son bébé…

Dieu ne méprise pas le culte des images comme on voudrait nous le faire croire. Il semble même le favoriser et l’encourager. En effet, certaines représentations de la Vierge Marie, plus que d’autres, sont sources des plus grandes grâces. C’est le cas de l’Immaculée Conception représentée sur la médaille miraculeuse, de Notre-Dame de Lourdes et, pour ce qui nous concerne plus particulièrement, de Notre-Dame du Perpétuel Secours.

La surabondance de grâce, que Dieu accorde par la vénération d’une image de Marie, dépend de son choix souverain mais aussi du message qu’elle véhicule et qu’il souhaite faire passer dans le peuple de Dieu. En l’occurrence, Notre-Dame du Perpétuel Secours nous rappelle que Dieu nous donne Marie comme refuge assuré en toute situation et qu’elle est chargée de nous protéger, comme elle le fait pour Jésus sur l’icône : elle le tient comme un enfant et pourtant il a un visage adulte, pour monter qu’elle est notre refuge tout au long de notre vie, et jusque dans les situations les plus difficiles.

Merci, Seigneur ! Merci pour Marie !

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Signification de « Perpétuel Secours »

Parmi les titres de gloire de la Mère de Dieu, celui de Notre-Dame du Perpétuel Secours suscite et soutient notre confiance en Marie, la toute-puissance d’intercession.

En effet, « Perpétuel Secours » signifie que Marie vient à notre aide en tout temps, dans toutes les situations et sans jamais se lasser.

Elle console les affligés, soutient les malades. Elle se fait le refuge des pauvres pécheurs en leur obtenant la force pour sortir du péché et ne plus y retomber.

Elle obtient la fidélité dans le service du Seigneur et la persévérance finale.

Elle soutient notre courage dans la pratique de la vertu, nous protège à l’heure de la mort. Son amour nous poursuit jusque dans l’au-delà car nous éprouvons sa protection jusqu’au purgatoire où elle ne nous abandonne pas non plus.

Enfin, « Perpétuel Secours » signifie qu’avec Marie rien n’est jamais perdu car elle retourne les situations les plus inextricables pour qu’elles virent au bien de tous.

Marie est notre secours en tout temps et en toute situation. Sur l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, cette idée est suggérée par l’Enfant Jésus, au visage d’adulte, que Marie tient dans ses bras pour le rassurer, et en lequel chacun d’entre nous peut se reconnaitre.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’icône est confiée aux Rédemptoristes

En 1855, sur l’ordre du bienheureux pape Pie IX, les Rédemptoristes s’établissent à Rome, dans la Villa Caserta, rue Merulana, qui se trouve sur la colline de l’Esquilin.

Ils transforment l’antique palais romain en monastère et bâtissent une église dédiée à leur fondateur, saint Alphonse de Liguori.

Un soir de l’année 1863, la communauté écoute le récit des découvertes d’un des religieux. Autrefois, s’élevait en ce lieu une église dédiée à saint Matthieu dans laquelle on vénérait une image de la Vierge Marie qu’on appelait la Madone de Saint-Matthieu-in-Merulana et qu’on invoquait sous le vocable de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Cette image avait disparu sans laisser de traces.

C’est alors que le père Michel Marchi, romain de naissance, s’écrie : « je sais où elle se trouve ! » Il raconte aux frères que, dans son enfance, il était ami avec le frère Orsetti du couvent des Augustins de Sainte-Marie-in-Posterula. Il lui montrait souvent un tableau de son monastère, qui s’appelle la Vierge du Perpétuel Secours et ne manquait pas de lui préciser qu’il se trouvait auparavant à l’église du couvent de Saint-Matthieu-in-Merulana. Le Frère Orsetti lui racontait aussi que l’icône était le but de nombreux pèlerinages et qu’on racontait des merveilles à son sujet.

Les Rédemptoristes souhaitent alors le retour du tableau à son emplacement d’origine. Pour savoir si c’est aussi la volonté de Dieu, ils implorent le Ciel pendant deux ans.

Le 11 décembre 1865, le Père Mauron, Supérieur Général des Rédemptoristes s’adresse à Pie IX, lui demandant sa restitution à la villa Caserta, anciennement église Saint Matthieu.

Le Pape donne son accord pour que l’icône retrouve sa place « entre Saint-Jean de Latran et Sainte-Marie-Majeure. » Il s’empresse de préciser : « Le retour de la Madone à sa première demeure romaine devra être fêté en conséquence. »

Le 26 avril 1866, une procession triomphale ramène l’image de Marie au monastère des Rédemptoristes. Sur tout le long du parcours, on pavoise les rues ; les maisons rivalisent de splendeur dans l’ornementation.

Notre-Dame répond à la ferveur populaire par des grâces extraordinaires. Un enfant moribond est guéri. Une petite fille, privée de l’usage de ses jambes, recommence à marcher.

Le 23 juin 1867, selon une ancienne coutume romaine, l’icône est couronnée. Cette cérémonie, grandiose, draine d’autant plus de monde qu’elle se déroule durant les fêtes du Centenaire de Saint-Pierre. Des évêques, des prêtres, des fidèles viennent par milliers de tous horizons pour participer à ce couronnement. Tous entendent donc parler de Notre-Dame du Perpétuel Secours durant leur séjour. De retour chez eux, ils diffusent sa dévotion et racontent les nombreuses grâces qu’elle répand sur ceux qui recourent à elle. La dévotion à Notre-Dame du Perpétuel Secours prend alors un essor incroyable.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Une icône crétoise vénérée à Rome

Au milieu du XVème siècle, les Turcs envahissent quelques-unes des contrées méridionales de l’Europe. Leur cri de guerre est : « Crois ou meurs ! »

En ce temps-là, sur l’île de Crète, vit un marchand qui nourrit une tendre dévotion pour la Mère de Dieu. Il vénère une icône de Marie, que nous connaissons sous le vocable de Notre-Dame du Perpétuel Secours.

Pour échapper à l’invasion turque, de nombreux habitants s’embarquent pour l’Italie, dont notre marchand qui emporte avec lui son icône.

À peine a-t-on levé l’ancre, que le bateau est pris dans les vagues d’une violente tempête. Le navire est près d’être englouti par les flots.

C’est alors que le voyageur découvre à ses compagnons son icône et les exhorte à recourir avec confiance à Marie, que l’Église invoque sous le vocable d’Etoile de la mer.

Ils s’adressent à peine à Marie, que la tempête se calme. Quelques jours plus tard, le vaisseau entre, sans aucun dommage, dans un port d’Italie.

Notre marchand crétois se rend à Rome où il tombe malade. Au moment d’expirer, il confie sa chère icône à un ami, lui demandant qu’elle soit exposée, pour y être honorée, dans une des églises de Rome. Son ami lui promet qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour réaliser sa dernière volonté.

Se pose alors la question du choix de l’église. Marie apportera elle-même la solution en apparaissant à la fille de l’ami. Elle lui dit : « Je veux être placée entre mon église bien-aimée de Sainte Marie Majeure et celle de mon fils, Saint Jean de Latran. »

Entre les deux basiliques, désignées par la Sainte Vierge, se trouvait l’antique église Saint Matthieu. Sur le champ, on se met en devoir d’exaucer la demande de Marie et on remet le tableau aux religieux Augustins, auxquels l’église Saint Matthieu est alors confiée.

Pendant les troubles de la fin du XVIIIème siècle, l’église Saint Matthieu est détruite et on perd la trace de la précieuse icône.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.