Neuvième apparition

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

Nous sommes le samedi 13 décembre 1947. Jacqueline raconte : « A 1 heure, la foule est dans l’église. Beaucoup de prêtres nous entourent et nous ont séparées de façon à ce qu’on ne se voit pas toutes les quatre mais qu’on voit bien l’angle où apparait la Vierge Marie. Au moment de l’apparition toutes les quatre en même temps, nous avons dit : « Oh, la voilà ! » et on va s’agenouiller à ses pieds.

Ce samedi, Marie n’a plus son auréole de toutes les couleurs, mais elle a gardé ce beau nom de MAGNIFICAT. Et ce samedi va être une apparition de prière. Ce que Marie est venue nous demander à l’Île-Bouchard, c’est tout simple. Elle nous a demandé la prière du « Je vous salue Marie », et surtout, elle est venue nous apprendre à prier. Et la prière qu’elle nous a demandée, eh bien, c’est la prière du « Je vous salue Marie. » Et, parmi toute cette foule qui est là, beaucoup sont incroyants, beaucoup ont perdu cette simple prière du « Je vous salue Marie. » En nous demandant de le chanter ou de le réciter, Marie fait prier toute cette foule qui est dans l’église. Et beaucoup, par notre intermédiaire, et au contact de la Vierge Marie, ont redécouvert cette belle prière du « Je vous salue Marie. » C’est pour cela que Mgr Ferrand, l’archevêque de Tours, a demandé de prier la Vierge, à l’Île-Bouchard, sous le titre de « Notre-Dame de la Prière. » Parce que c’est une prière toute simple, cette prière du « Je vous salue Marie » mais qui lui fait un plaisir qu’on ne peut pas imaginer. Plus on la priait, plus elle était heureuse. Et pour nous, on croyait qu’elle était de plus en plus belle, non, c’est qu’elle était de plus en plus heureuse. Plus on lui récitait de « Je vous salue Marie » plus elle était joyeuse. Si bien que ce samedi a été une apparition de prière. Et de temps en temps, elle a tourné ses yeux vers toute cette foule qui prie. Les prêtres, avant, m’avaient dit : «Jacqueline, tu insistes. On ne sait pas quand est-ce que ça va finir. Oh, tu insistes pour qu’elle fasse un miracle.» Alors je l’implore : « Oh, Madame, voulez-vous faire un miracle ? » En me souriant, elle me répond : « Plus tard. » Puis, après m’avoir parlé personnellement, elle nous dit : « Revenez demain à 1 heure, ce sera la dernière fois que je reviendrai. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Baisez ma main »

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard, détail

Méditons

A quatre reprises, il est question de baiser dans la série des apparitions de l’Ile-Bouchard. Lors de la seconde apparition, Marie demande à embrasser la main des fillettes y laissant un petit halo de lumière. Lors de la quatrième apparition, elle les invite à embrasser le crucifix de son chapelet. Lors de la sixième apparition, elle leur demande de lui baiser sa main. Et les quatre voyantes précisent que sa main était tiède. Lors de la huitième apparition, Marie demande encore une fois aux fillettes de baiser sa main. Et, préciseront-elles, elle avait la main gauche sur le cœur pendant quelle tendait sa main droite.

Si le baisemain de la sixième apparition signifie la remise de nos vies dans les mains maternelles de Marie, celui de la huitième est l’expression de la reconnaissance que lui devons. En effet, après avoir invité les quatre filles (et toute la foule dans leur sillage) à remercier Dieu (elle arbore le mot Magnificat), elle demande aux enfants de baiser sa main. C’est Dieu qui est l’auteur de tout bien et qui a sauvé la France mais c’est sur l’intercession de Marie qu’Il l’a fait. Aussi, après Dieu, c’est à Marie que nous devons notre salut. Et si Dieu accorde le salut à la France à la prière de Marie, c’est parce qu’Il veut qu’on lui reconnaisse la place que Lui-même lui a dévolue dans l’économie du salut.  

Marie, que Dieu a portée au sommet de la gloire, demeure l’humble servante de Nazareth. Elle sait qu’elle est redevable à Dieu, qui « renverse les puissants de leur trône et exalte les humbles » (Magnificat), de toutes les merveilles qu’Il a opérées dans sa vie. Aussi, si elle avance sa main pour un baisemain à la manière d’une reine terrestre, elle n’est pas mue par des velléités orgueilleuses, elle ne demande pas à être honorée pour elle-même. Si elle avance sa main pour un baisemain, c’est parce qu’il plait à Dieu qu’elle soit reconnue pour ce qu’Il a fait d’elle : le chef-d’œuvre de la grâce, le modèle de tous les croyants, la Vierge sans tache qu’il plait à Dieu de toujours exaucer. Et, parce qu’il est dans la volonté de Dieu qu’elle soit reconnue comme la créature placée au-dessus de toutes les autres et que nous lui soyons redevables de notre salut après Jésus-Christ Lui-même. Aussi, si Marie avance sa main pour que les enfants l’embrassent, c’est par respect pour la main par laquelle s’épanchent les grâces que chaque jour Dieu, dans sa miséricorde infinie, accorde au monde pécheur. Le 25 juin 1946, à Marienfried, Marie dit dans ce sens à Bärbel Ruess : « Je suis la grande médiatrice des grâces. Le Père veut que le monde reconnaisse cette position de sa servante. Les hommes doivent croire qu’en qualité de constante épouse de l’Esprit-Saint, je suis fidèle médiatrice de toutes les Grâces. »

« Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres» nous dit Marie à La Salette (19 septembre 1846). Oui, lorsque nous contemplerons toute chose dans la lumière du jour sans déclin, nous verrons tout ce que nous devons à Marie et notre plus grand désir sera de lui baiser la main pour lui témoigner la reconnaissance que nous avons négligé de lui rendre en cette vie.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Priez beaucoup pour les pécheurs »

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard selon les descriptions faites par les fillettes

Méditons

La France est sauvée, pour le moment. Marie ne demande plus aux quatre filles de prier pour la France mais pour la conversion des pécheurs. Non qu’elle ne sache pas si elles le font ou pas mais en posant la question, elle témoigne de l’importance qu’elle accorde à cette intention. En de nombreux lieux d’apparition, Marie demande avec insistance qu’on prie pour la conversion des pécheurs, d’abord parce que rien n’est plus important que le salut et ensuite parce que cette intention englobe toutes les autres.

Jésus nous a dit : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? » (Luc 12, 19-20). Oui, à quoi bon accumuler richesses, honneurs, gloire dont la mort nous dépouillera sans aucun ménagement, si cela doit se faire au détriment de notre salut éternel. Rappelons-nous la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare (Luc 16, 19-30). Après toute une vie de plaisirs égoïstes, le mauvais riche est livré aux tourments de l’enfer dont il ne sortira plus, et les richesses accumulées pendant sa vie ne lui sont plus d’aucun secours… Rappelons-nous aussi l’effroi qu’a provoqué la vision de l’enfer sur les trois pastoureaux de Fatima et la pitié que suscitait chez Jacinta notamment, le sort de tous ces damnés dont « le ver ne s’éteindra jamais, jamais, jamais… » (Marc 9,48). Oui, ne nous trompons pas d’objectif de vie : le plus important n’est pas de réussir dans la vie mais de réussir sa vie c’est-à-dire d’être trouvé digne du salut éternel en Jésus-Christ, le seul Sauveur, le seul médiateur auprès du Père. 

La prière pour la conversion des pécheurs englobe toutes les autres intentions importantes. Voulons-nous la paix dans les familles, alors prions pour la conversion de ses membres, pour leur retour au Dieu de paix et d’unité. Voulons-nous la paix dans le monde, dans notre pays, alors prions pour la conversion des pécheurs de toutes races, de toutes religions. Voulons-nous l’unité des chrétiens, alors prions pour leur conversion au Dieu qui veut l’unité dans la Vérité. Voulons-nous des familles chrétiennes, alors prions pour leur conversion. Voulons-nous des vocations sacerdotales et religieuses, alors prions pour la conversion de la jeunesse.Voulons-nous le salut de toutes les âmes, alors prions pour la conversion des pécheurs. Voulons-nous, selon les mots mêmes de Marie, la guérison physique ou morale des malades, alors prions pour leur conversion. Voulons-nous des jours meilleurs pour l’Eglise et le monde, alors prions pour notre conversion.

« Priez-vous pour les pécheurs ? » Cette question ne s’adresse pas qu’aux fillettes mais à chacun d’entre nous. Et, dans l’intime de notre cœur, Marie attend que nous répondions, comme elles : « mais oui Madame, nous prions. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Magnificat

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard selon les descriptions faites par les fillettes

Méditons

En ce vendredi 12 décembre 1947, Marie invite à la joie. En effet, elle apparait avec « une auréole de toutes les couleurs sauf le noir et le violet et le beau nom entier de MAGNIFICAT » nous rapportent les quatre voyantes. Le violet et le noir sont les couleurs du deuil et de la pénitence ; elles n’ont plus lieu d’être car la France est sauvée. A présent, l’heure est à la joie et à l’action de grâce. Aussi, Marie arbore-t-elle le mot « MAGNIFICAT » le premier mot de son chant d’action de grâce, du chant d’action de grâce par excellence.

Nous aimerions beaucoup nous étendre sur les mécanismes par lesquels la situation de crise explosive a été désamorcée et analyser comment les choses ont pu retrouver leur cours normal. Mais même les historiens les plus férus n’arrivent pas à s’entendre sur la question. Toujours est-il que, contre toute  attente, l’ordre de reprise du travail a été donné par la CGT à tous les grévistes le 9 décembre et que le 12 décembre la France était définitivement sauvée. Est-ce que Staline, qui avait décidé de prendre le contrôle de tous les pays européens par le biais des partis communistes, a renoncé (provisoirement) à son projet ? Ne sachant pas ce qui s’est passé en coulisses, nous ne saurions le dire mais toujours est-il qu’un officier du ministère de l’Intérieur (et là, on sait les choses !) est venu voir le curé Ségelles de l’Ile-Bouchard pour lui dire que « la France a été sauvée par la prière de quatre gosses, de tous les enfants du village et par tous ces paroissiens qui se trouvaient aux pieds de Marie. » Peut-être que le jour où, dans l’éternité, nous contemplerons toute chose dans la Vérité pleine et entière, nous verrons toutes les fois où, marchant au bord du précipice, nous avons été sauvés in extremis par la prière de Marie. Et nous serons confondus de reconnaissance envers Dieu, envers Marie et  honteux de l’ingratitude que nous avons systématiquement opposée à tant de bienfaits. Et, surtout, nous verrons, que l’histoire n’est pas seulement ce qu’on nous dit et que souvent elle ne l’est même pas du tout.

« Le hasard, c’est quand Dieu se promène incognito » écrit Albert Einstein et Théophile Gautier renchérit en disant : « Le hasard, c’est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer. » Marie, qui voit toute chose dans sa pleine lumière, nous invite à remercier Dieu de la grâce qu’Il fait à la France en la gardant de la menace communiste. Même si nous ne comprenons pas tout ce qui s’est passé, nous en recueillons néanmoins les effets. Aussi, Marie appelle-t-elle joyeusement à remercier Dieu. Pour obtenir une grâce, il faut la demander humblement. Lorsqu’on l’a obtenu, il ne faut pas oublier de remercier. En arborant le mot Magnificat, Marie nous entraine dans son action de grâce à l’auteur de tout bien, Dieu lui-même, avec ses mots à elle, ceux avec lesquels elle l’a, en son temps, remercié de tous les bienfaits dont il l’a comblée. En demandant le chant du « Je vous salue Marie » à deux reprises, elle invite à remercier Dieu qui, pour notre salut, s’est fait son enfant.

« Lorsqu’on remercie Dieu d’un bienfait, il se plait à répondre par une surabondance de grâce » nous dit le saint curé d’Ars. Aussi, après avoir dit humblement « s’il vous plait » n’oublions pas de dire joyeusement « merci. » 

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Huitième apparition

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

Jacqueline Aubry raconte : « Ce vendredi, 12 décembre, la Sainte Vierge nous apparaît avec une auréole de toutes les couleurs, sauf le noir et le violet, et le beau nom entier de MAGNIFICAT. Elle est rayonnante de bonheur. C’est le jour, paraît-il, où la France a été sauvée…! Moi je l’ai su très longtemps après, mais monsieur le curé l’a su la semaine d’après par un officier du ministère de l’Intérieur qui est venu remercier Marie d’avoir sauvé la France. Il a dit à monsieur le curé : « La France a été sauvée par la prière de vos quatre gosses et par la prière de tous les enfants du village et par tous ces paroissiens qui se trouvaient aux pieds de Marie. »

Alors Marie ne nous demande plus la prière pour la France, elle est rayonnante de bonheur. Elle dit : « chantez le Je vous salue Marie. »

Le Je vous salue Marie terminé, elle dit : « Rechantez le Je vous salue Marie. » Jamais elle ne nous le demandait deux fois ! Alors vous savez, notre cœur est tellement pris quand on voit la Sainte Vierge, que je me suis dit : « Je n’ai pas bien compris. » Je lui dis : « Comment, Madame? » Alors avec un gentil sourire, elle me dit : « Voulez-vous rechanter le Je vous salue Marie ? » « Oui, oui, Madame, nous le voulons bien. » On répondait toutes les quatre en même temps. Et de tout notre cœur, nous avons rechanté ce Je vous salue Marie.

Ce vendredi, la main gauche sur son cœur, elle nous tend sa main droite, et elle nous dit : « Baisez ma main. » On va avoir une deuxième fois cette grâce et cette joie de baiser la main de Marie. Une main tiède.

Tous les prêtres qui nous entourent, et toute cette foule – la foule est dans l’église – tous ceux qui vivent encore vous diront : « Nous, on ne l’a pas vue, la Sainte Vierge, mais on a senti sa présence. » Puis, elle nous fait réciter une dizaine de chapelet, et elle nous pose cette question : « Priez-vous pour les pécheurs ? »

– « Mais oui Madame, nous prions. »

– « Bien. Surtout, priez beaucoup pour les pécheurs. »

Elle nous fait réciter encore une dizaine de chapelet. Puis je lui redemandais des miracles. Les prêtres qui étaient là m’ont dit : « Tu sais, Jacqueline, ce serait bien qu’elle fasse un autre miracle. »

– « Oh, madame, voulez-vous faire un miracle ? »

– « Je ne suis pas venue pour faire des miracles, mais pour vous demander de beaucoup, beaucoup prier. Revenez demain à 1 heure. »

Et elle disparaît dans sa belle lumière. Puis, les prêtres nous questionnent séparément toutes les quatre. Et après nous allons en classe.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je donnerai du bonheur dans les familles »

Contemplons

Carte postale des années 1950

Méditons

Partout où apparait la Sainte Vierge, les malades affluent pour mendier leur guérison. Et, dans n’importe quel lieu de pèlerinage, on peut voir rassemblées toutes les misères du monde. Et c’est bien ainsi. Après tout, Jésus est le médecin des médecins et Marie la pharmacienne des pharmaciennes.

L’Ile-Bouchard n’échappe pas à la règle. La guérison de Jacqueline a fait grand bruit dans le village. Depuis sa naissance, elle est atteinte d’une maladie chronique des yeux qui réclame des soins quotidiens de la part de sa maman. Les effets sur ses yeux sont visibles au point de susciter la pitié de tous les habitants du village. Aussi, quand, du jour au lendemain, Jacqueline est guérie, les bouchardais sont non seulement très heureux pour elle mais en plus convaincus que Marie apparait véritablement aux quatre fillettes. Aussi sollicitent-ils Jacqueline pour qu’elle demande à la Sainte Vierge de les guérir de toutes leurs infirmités. Et pour qu’elle n’oublie personne, ils lui donnent un petit billet qu’elle lit à la Sainte Vierge, sur lequel est écrit : « Madame, voulez-vous guérir les personnes qui souffrent de rhumatismes, de maladies nerveuses, qui souffrent physiquement et moralement ? » La Sainte Vierge attend un peu, et répond par cette belle phrase : « Je donnerai du bonheur dans les familles. »

Marie semble évacuer le sujet de la guérison des malades mais tout de même se laisser attendrir par les misères humaines qu’on lui présente. Lors de l’apparition de la veille, elle a dit : « je ne suis pas venu pour faire des miracles mais pour vous demander de prier pour la France. » Mais, juste après, elle dira aussi que demain Jacqueline sera guérie. Marie veut nous rendre attentifs que la maladie la plus grave, c’est la lèpre du péché, que la pauvreté la plus absolue, c’est l’éloignement de Jésus, le danger le plus grand, c’est la perdition éternelle. A côté de ces trois maux, la maladie physique est secondaire, souvent même un chemin de conversion et de guérison intérieure. Tant et si bien que la maladie est une grâce plus grande que ne le serait la guérison. Rappelons-nous les apparitions de Fatima. Chaque fois que Lucie demande à la Sainte Vierge de guérir les malades, elle répond invariablement : « qu’il se convertisse et il guérira dans l’année », ou « qu’il dise la chapelet tous les jours et il guérira dans l’année » ou encore « j’en guérirai certains, d’autres non car Notre Seigneur se méfie d’eux. Il faut que les hommes se corrigent, qu’il changent de vie… » Le plus important, c’est le salut éternel dont Marie veut que nous empruntions assurément le chemin. Et, si la maladie est le seul moyen de nous faire persévérer sur le chemin du salut, elle ne saurait nous l’enlever. Comme toutes les mamans, Marie nous aime suffisamment pour nous dire « non » quand il le faut et qu’il y va de notre plus grand bien.

Rappelons-nous aussi le jour où Bernadette, à la demande de Marie, a creusé la fontaine d’où tellement de grâces de guérison ont coulées. Marie lui dit : « allez boire à la fontaine et vous y laver. » Bernadette creuse la terre pour trouver une eau boueuse avec laquelle, après bien des hésitations, elle se lave la figure au milieu des éclats de rires des assistants incrédules qui crient à la farce, à l’imposture. Ils n’attendaient qu’une scène pareille pour décrédibiliser les apparitions. Puis elle boit. Bernadette dira par la suite qu’elle dut y mettre toute sa volonté pour arriver à se surmonter tant cette eau boueuse était rebutante. Marie ne voulait pas se moquer de Bernadette mais nous amener, nous, à la pénitence. Et si Marie demande à Bernadette de se laver et de boire de cette gadoue, qui par la suite deviendra cette eau limpide et claire avec laquelle elle accordera tant de grâces de guérison, c’est pour nous enseigner que c’est par la pénitence, le retour à Dieu qu’on obtient la guérison des corps, c’est pour nous montrer que la guérison des âmes est la plus importante, plus encore, que la guérison des corps est une grâce qui prolonge celle de la guérison des âmes. Rappelons-nous encore et toujours les mots de Jésus : « cherchez le Royaume et sa justice et tout le reste vous sera donné par surcroît » (Matthieu 6, 33).

A l’Ile-Bouchard, Marie accordera de nombreuses grâces de guérison et il y en aura du « bonheur dans les familles » dû à ces guérisons. Mais elle a surtout donné du bonheur dans les familles par la conversion des cœurs. Plus encore que les corps, Marie a guéri les cœurs en les tournant résolument vers Jésus, « le chemin, la Vérité et la vie » (Jean 14, 6). Le seul vrai miracle, c’est la foi !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Mais oui, je le sais très bien. »

Contemplons

Jacqueline Aubry raconte, une fois de plus, les apparitions de Marie aux pèlerins

Méditons

En apparaissant pendant la prière de la cinquième dizaine du chapelet le 8 décembre, Marie nous montre qu’elle participe, s’unit à nos prières. En disparaissant lorsque le curé apporte le Saint-Sacrement, elle nous montre que Jésus est réellement présent dans l’Eucharistie, moyen par lequel il nous transfuse sa vie divine. En répondant à Jacqueline, lors de la septième apparition « oui, je le sais très bien » (que Jeanne Delanoue est passé par l’Ile-Bouchard) elle nous montre qu’elle s’intéresse à nos vies et que, dans son amour pour chacun de nous, elle garde mémoire en son Cœur Immaculé, de chaque détail de nos existences.

Plusieurs voyants se sont déjà étonnés du niveau détail avec lequel Marie, Jésus, connaissent tout ce qui fait nos vies. Transportons-nous à Fatima lors de la première apparition. Lucie demande à Notre Dame ce que sont devenues deux jeunes filles décédées du village. Marie répond sans hésitation. Quand on pense au nombre d’âmes qu’il y a au purgatoire et au Ciel depuis que le monde est monde, on peut tout de même s’étonner qu’elle connaisse avec une telle précision ce que devient chaque âme.

Marie dit à François qu’il « ira au ciel mais auparavant il devra dire beaucoup de chapelets. » Il avait tendance, comme beaucoup, à l’expédier, à l’abréger, voire à le négliger. Lorsque les enfants ceindront leur taille avec une corde pour offrir ce sacrifice pour la conversion des pécheurs, Marie leur dira de ne pas la porter la nuit, preuve s’il en est qu’aucun détail de leur vie ne lui échappe, qu’elle se préoccupe de tout ce qui préside à leur existence. Benoite Rencurel, la voyante du Laus, s’étonnera que la Sainte Vierge connaisse le nom de sa chèvre… A La Salette, Marie rappellera à Maximin le jour où son père, en lui donnant un morceau de pain, lui dit : « tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça. »

Rien n’échappe à l’amour de Marie, rien n’échappe à l’amour de Jésus. Et à cause de cet amour, elle souhaite ne pas être une simple spectatrice de nos misères mais participer à notre devenir. Parce que nous sommes aimés de Marie, elle souhaite être associée à nos vies, partager nos peines, nos joies, nous conseiller, nous protéger. Et elle n’entre pas dans nos vies en mère abusive, au contraire. De reine toute-puissante qu’elle est, Marie entre en nos vies en humble servante de notre salut. Rappelons-nous le baiser qu’elle pose sur les mains des quatre fillettes : c’est la marque de sa disponibilité à réaliser notre salut, de sa toute-puissance qu’elle met au service du Royaume de son Fils. Qui de nous est capable d’une telle humilité, d’un tel sens du service ?

En accueillant Marie dans nos vies, en lui donnant d’être une partenaire active plutôt qu’une spectatrice désolée, nous lui offrons la possibilité de faire ce qu’elle annoncera le lendemain : « je donnerai du bonheur dans les familles. » En effet, lorsqu’on cède à Marie la conduite de nos vies, nous lui donnons de réaliser les paroles de Jésus : « cherchez premièrement le Royaume et sa justice et tout le reste vous sera donné par surcroit » (Matthieu 6, 33). Non seulement, Marie nous mène au salut mais en plus, Jésus nous comble de nombreuses autres grâces de choix si elle est présente en nos vies.

N’oublions pas, comme nos mamans de la terre, Marie nous veut heureux et c’est bien pour cela, qu’elle se préoccupe de nos vies et qu’elle ne cesse de vouloir nous mener à Jésus-Christ qui, seul et avec certitude, est le bonheur !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Sainte Jeanne Delanoue y est passée »

Contemplons

Vitrail représentant sainte Jeanne Delanoue

Méditons

Le curé fait demander à la Sainte Vierge par l’intermédiaire de Jacqueline, l’ainée des quatre voyantes, d’où il vient qu’elle daigne apparaitre en l’église de l’Ile-Bouchard. « Parce qu’il y a des âmes pieuses et parce que sainte Jeanne Delanoue y est passée », répond Marie.

Comme pour Jacqueline et ses trois petites camarades, la vie de sainte Jeanne Delanoue a été bouleversée par une apparition de Marie qui lui révèle ce que le Seigneur attend d’elle en un temps de grandes calamités. En effet, Jeanne Delanoue, qui reprend la mercerie de ses parents à compter de 1692, est une femme économe, avare même, qui ne fait jamais l’aumône. A la Pentecôte 1693, alors que Saumur connaît la disette et qu’un quart de la population de la ville est composée d’indigents, une certaine Françoise Souchet va faire basculer sa vie. Venue en pèlerinage à Notre-Dame-des-Ardilliers, elle va inviter Jeanne à se consacrer aux pauvres. Lors de la Fête-Dieu de la même année, Jeanne connaît trois jours d’extase. La Sainte Vierge lui révèle ce que le Seigneur lui demande pour elle-même et pour les pauvres.

Rapidement, elle est connue dans la ville et les indigents ne se contentent plus de l’attendre mais viennent directement dans la maison, baptisée La Providence où ils sont accueillis, nourris et logés. Plus tard, elle ouvre aussi sa porte à tous les réprouvés. Elle dilapide son fonds de commerce, emprunte, demande l’aumône. Sa charité n’a plus de bornes. Le 3 juillet 1703, sa maison est détruite lors de l’éboulement d’un coteau. La petite communauté déménage alors dans les grottes de tuffeau et prend, le 26 juillet 1704 le nom de « Sœurs de sainte Anne, servantes des pauvres de la maison de la Providence. » Les constitutions de la Congrégation sont approuvées par l’évêque d’Angers le 28 septembre 1709.

Jeanne Delanoue a été béatifiée par le pape Pie XII, trois semaines avant le début des apparitions de l’Ile-Bouchard. Et cette béatification, qui était un grand événement pour les sœurs écolières, faisait grand bruit en novembre et décembre 1947. Voilà pourquoi, le curé, Clovis Ségelles, pensa que la Sainte Vierge apparait dans sa paroisse « parce que Jeanne Delanoue y est passée. » Pour marquer dans l’histoire de la congrégation fondée par Jeanne Delanoue cette année 1947 et, dans le sillage de Jeanne Delanoue qui allait chercher lumière et courage aux pieds de Notre-Dame-des-Ardilliers, mère Sainte Maria, supérieure générale, avait demandé que toutes les communautés de la congrégation, le soir du 8 décembre 1947, se consacrent au Cœur Immaculé de Marie. La seconde apparition de Marie eut lieu justement le soir du 8 décembre au moment même où l’ensemble des sœurs de sainte Jeanne Delanoue se consacraient au Cœur Immaculé de Marie. Vraiment, il n’y a pas de hasard, il n’y a que la providence.

Notons que saint Louis-Marie Grignion de Montfort qu’elle rencontra à Notre-Dame-des-Ardilliers, le 8 septembre 1706, le jour de la Nativité de Marie, confirma Jeanne Delanoue dans sa vocation de servir les pauvres. « Ma sœur, continuez ce que vous avez commencé… C’est véritablement l’esprit de Dieu qui vous inspire de faire ces grands jeûnes. C’est votre vocation. Agissez librement en toutes rencontres. »  Ainsi parfaitement rassurée, Jeanne put suivre sans aucune hésitation l’appel intérieur à l’amour des pauvres. Rien ne l’arrêta plus. 

Enfin, Jeanne Delanoue est canonisée le 31 octobre 1982 par le pape saint Jean-Paul II, un autre grand dévot de Marie, qui déclare dans son homélie : « Jeanne Delanoue gardera une familiarité mystique avec la Vierge Marie. Et l’exemple du jeune Père Grignion de Montfort ne pouvait que l’encourager dans cette voie. »

La Sainte Vierge, sainte Jeanne Delanoue, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, saint Jean-Paul II… des âmes pieuses… en somme, ces apparitions de l’Ile-Bouchard, c’est une affaire de saints tous dévoués à Marie… quelle stratège la Sainte Vierge !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Septième apparition

Contemplons

Sainte Jeanne Delanoue

Méditons

Jacqueline Aubry raconte l’apparition du jeudi 11 décembre 1947 : «  Ce jeudi, monsieur le curé, avec les religieuses, et la foule est dans l’église. Parce que, pour les gens du village, depuis douze ans, mes yeux leur faisaient pitié. Croyants et incroyants, comme mes parents, sont présents dans l’église pour remercier Marie d’avoir guéri mes yeux.

Et ce jeudi, la Sainte Vierge, tout aussi belle que la veille, nous dit : « Chantez le Je vous salue Marie. » Monsieur le curé m’a écrit sur un petit papier que je lis à la Sainte Vierge : « Madame d’où nous vient cet honneur que vous ayez choisi cette église pour apparaître ? » Elle me répond : « C’est parce qu’il y a des personnes pieuses, et que Jeanne Delanoue y est passée. »

En effet, grâce à l’action des bons prêtres, de Jeanne Delanoue et de ses Soeurs, de génération en génération, il y a toujours eu des personnes pieuses. Et voyez-vous, c’est une personne pieuse qui m’a appris à réciter le ‘Je vous salue Marie’. Et si nous, toutes les quatre, on a eu cette grâce de voir de nos yeux Marie, c’est grâce à ces personnes pieuses qui priaient.

Alors la deuxième question était inutile, monsieur le curé m’avait dit : « Si elle répond, tu ne lui poses pas la deuxième question. » J’avais tellement peur de mal faire la commission que je lui pose cette deuxième question : « Est-ce en souvenir de Jeanne Delanoue qui aimait tant vous prier ? » Alors elle me répond : « Mais oui, je le sais très bien. »

Elle nous fait réciter une dizaine de chapelet, et, dans ma poche, j’avais un autre petit papier que les paroissiens de l’Île-Bouchard avaient rédigé. Alors je lis à la Vierge Marie : « Madame, voulez-vous guérir les personnes qui souffrent de rhumatismes, de maladies nerveuses, qui souffrent physiquement et moralement ? » La Sainte Vierge attend un peu, et répond par cette belle phrase : « Je donnerai du bonheur dans les familles. » La Vierge Marie, dans ce petit coin de Touraine, a promis qu’elle donnerait du bonheur dans les familles. Sur le coup, vous savez, les prêtres, monsieur le curé n’a pas compris cette phrase au futur : « Je donnerai. » Et bien maintenant, on le comprend très bien, que la Vierge Marie veut d’abord que nos familles retrouvent cette paix et cette joie dans tous les coeurs. « Je donnerai du bonheur dans les familles. » Donc, prions la Vierge Marie par des ‘Je vous salue Marie’, une prière toute simple, et Marie donnera à toutes ces familles qui souffrent, le bonheur. Puis, elle nous dit après : « Récitez une dizaine de chapelet. » Et avant de partir, elle nous dit : « Revenez demain à 1 heure. » Et elle disparaît comme les autres jours.

Alors tout de suite après, on est questionnées par Monsieur le Curé et par les Soeurs. Et notre jeudi après-midi se passe au patronage, comme les semaines précédentes. Nous n’étions pas perturbés par les visites de la Vierge Marie. On vivait, on mangeait, on dormait, on jouait et on travaillait comme les semaines précédentes. De voir la Vierge Marie, c’était une grâce qui nous était donnée intérieurement.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Baisez ma main »

Contemplons

Enfants en prière devant Notre Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

Lors de la seconde apparition, Marie demande à baiser la main des quatre voyantes. Lors de la sixième apparition, elle demande l’inverse : les enfants sont invités à baiser sa main. Si, en baisant la main des enfants, Marie témoigne de son respect, de son amour pour ceux qui répondent à ses demandes de prière pour la conversion de la France, des pécheurs, elle demande aux voyantes, par ce geste du baisemain, de la recevoir, de la prendre pour leur reine c’est-à-dire de se soumettre à son autorité, de lui laisser la conduite de leur vie.

En demandant aux enfants de baiser sa main, elle les invite à réaliser ses demandes. Et, au-delà des enfants, c’est toute l’Eglise qui est appelée à choisir Marie pour sa reine et à se soumettre à son empire. Et Marie peut nous faire cette demande car elle répond à la volonté de Jésus. En effet, l’Evangile nous dit que le vendredi-saint, Jésus remit sa Mère à saint Jean, « le disciple qu’il aimait. » Et, poursuit l’Evangile, « il la prit chez lui. » Saint Jean n’a pas fait que recueillir Marie parce que, seule, sans fils, sans mari, elle était sans aucun soutien matériel. En précisant, « il la prit chez lui » l’Evangéliste nous apprend qu’il lui ménage un espace dans tous les domaines de sa vie. Elle devient véritablement sa mère avec tous les droits et devoirs de cette charge. En saint Jean, c’est à chaque chrétien que Jésus confie sa mère. En saint Jean, c’est chaque chrétien qui est invité à prendre Marie dans sa vie et à se soumettre à son emprise maternelle. Aussi, en baisant la main de Marie, les quatre voyantes imitent saint Jean, « le disciple que Jésus aimait » et lui laissent, à l’invitation de Jésus, la conduite de leur vie, sûres qu’elle les mènera à bon port.

Le geste du baisemain signifie le service mutuel. Oui, Marie, la Reine des reines, se met au service des fillettes et en elles au service de chaque âme pour la mener au salut éternel. Jésus a dit à ses disciples que « celui qui veut être le plus grand, qu’il se fasse le serviteur de tous. » C’est dans ce sens qu’on dit, par exemple, du pape qu’il est le serviteur des serviteurs de Dieu. Dans le royaume de son Fils, personne n’est plus grand que Marie et ainsi, personne n’est plus au service des âmes que Marie. Les fillettes baisent la main de Marie pour signifier qu’elles se mettent à son service et qu’elles s’engagent à accomplir sa volonté en tous points pour mieux accomplir celle de Jésus. C’est la relation que nous devons entretenir avec Marie : un échange de service pour mieux accomplir la volonté de Jésus.

Observons l’évolution de la relation de Marie et des enfants pour un tirer un enseignement. Au début, les enfants prient Marie. C’est ce que font les fillettes le 8 décembre à la demande des sœurs écolières : elles vont à l’église pour dire une dizaine du chapelet. Ensuite, elles prient avec Marie qui apparait notamment lors de la récitation du chapelet paroissial pendant la cinquième dizaine, juste avant la bénédiction du Saint-Sacrement. Et, à chaque fois qu’elles prient une dizaine du chapelet, les fillettes voient Marie égrener son rosaire au rythme de leurs Ave Maria sans rien dire, sauf pour le Gloire au Père qu’elle proclame avec elles. Ensuite, Marie demande aux fillettes de baiser sa main comme on le fait par déférence envers une grande Dame. Par la succession de ces événements, Marie nous montre comment notre relation à elle doit évoluer. Marie ne doit pas être pour nous une simple connaissance à laquelle on a recours quand on a épuisé tous les autres. Nous devons chercher à la connaitre, à entrer dans ses sentiments, à épouser ses intentions, à imiter ses vertus, nous laisser guider par elle à Jésus-Christ. En somme, le baiser que Marie demande aux fillettes, c’est leur consécration pleine et entière à elle, comme Mère, comme Reine, c’est de se livrer corps et âme à elle, selon le principe même de saint Louis-Marie Grignion de Montfort : « tout à Jésus par Marie. »

Seule Jacqueline, l’ainée des fillettes est assez grande pour baiser la main de Marie sans aucune aide. Pour les trois autres, il n’en va pas de même. En effet, Jacqueline, comme elle l’a fait quand Marie demanda lors de la seconde apparition à baiser la main des trois autres voyantes, soulève une à une ses petites amies. Et elle soulève chacune de ses trois camarades avec une étonnante facilité. Les personnes qui assistent à la scène en témoigneront. Marie dit qu’elle n’est pas venue faire des miracles et pourtant elle multiplie les petites signes de sa présence. Outre ce détail de l’aisance avec laquelle Jacqueline soulève ses amies, ces-dernières sentent la tiédeur de la chair de sa main, preuve s’il en est qu’elle est la Vierge élevée corps et âme au Ciel. C’est ce que le pape Pie XII promulguera moins de trois années plus tard, le 1er novembre 1950 dans le dogme de l’Assomption : « Marie a été élevée, corps et âme au Ciel à la fin du cours de sa vie terrestre. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.