9ème station : le Christ ressuscité et les prophètes de l’Ancien Testament

La Transfiguration, Fra Angelico (Jésus est entouré de Moïse et d’Elie ; à ses pieds : Pierre, Jacques et Jean ; de part et d’autre, la Sainte Vierge et saint Dominique).

Méditons

Jésus est le Messie annoncé dans les Ecritures ; tout ce que les prophètes ont dit sur le Sauveur d’Israël trouve son accomplissement en Lui. Aussi, les évangélistes ne cessent-ils de se reporter aux prophéties de l’Ancien Testament pour démontrer que Jésus est l’envoyé de Dieu et qu’Il est, sans doute aucun, le Messie tant attendu.  Les prophéties correspondent tellement à Jésus qu’elles prouvent indubitablement qu’il est le Messie et que son enseignement est d’origine divine.

L’Ancien Testament se déroule à nous comme une lente progression vers Jésus, le Sauveur, le Fils de la promesse. Cela commence avec la chute d’Adam et Eve, dans le jardin d’Eden : « Je mettrai une inimitié entre la femme et toi ; entre sa descendance et la tienne », dit le Père. Jésus est la descendance de « la femme », le Fils de Marie, l’enfant de la promesse. Adam et Eve avaient à peine désobéi, trompés par l’antique serpent, que Dieu était déjà décidé à ne pas les abandonner à leur sort et à les rétablir dans leur dignité d’enfant de Dieu. Le propre de Dieu est de sauver l’homme ; aussi le Rédempteur s’appelle-t-il Jésus, c’est-à-dire « Dieu sauve. »

Dans le livre de l’Exode, nous voyons que les enfants des hébreux sont épargnés par l’ange exterminateur lorsque les linteaux de leurs portes sont recouverts du sang d’un agneau sans défaut (allusion au sang rédempteur versé sur la Croix par Jésus, l’agneau sans tache), qu’ils suivent une colonne de nuée qui les guide hors d’Egypte vers la terre promise, c’est-à-dire de l’esclavage vers la liberté (symbole du Christ qui conduit les sauvés de l’esclavage du péché vers la liberté des enfants de Dieu), qu’ils sont guéris de blessures mortelles lorsqu’ils regardent vers le serpent d’airain (allusion à Jésus crucifié qui, par son offrande de lui-même, nous guérit de nos péchés), qu’ils  sont nourris par la manne dans le désert (allusion à la multiplication des pains et à l’Eucharistie, mémorial de Passion et de la Résurrection de Jésus)…

Les psaumes de David regorgent d’allusions sans équivoques à la Passion de Jésus et bien des épisodes de l’Ancien Testament annoncent très clairement le Sauveur. Isaïe a annoncé toute la Passion de Jésus et a même détaillé ses tortures ; il a annoncé que par son sacrifice, Il sauvera l’homme pécheur. Jonas, qui est resté trois jours dans le ventre de la baleine, est la figure même du Messie qui reste captif de la mort et ressuscite après trois jours. Enfin, Jean-Baptiste, le dernier des prophètes de l’Ancien Testament  a désigné Jésus comme l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde.

A Jésus aboutit et en lui se réalise tout l’Ancien Testament. C’est le sens de la présence de Moïse et d’Elie autour de Jésus, le jour de la Transfiguration qui annonce la Résurrection. Jésus le dira lui-même : « N’allez pas croire que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir mais accomplir » (Matthieu 5,17).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Viens, Esprit Saint, en nos cœurs et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres ; viens, dispensateur des dons ;  viens, lumière de nos cœurs.

Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, tu nous procures le repos,  dans la fièvre, la fraîcheur, dans les pleurs, le réconfort.

Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’intime le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine, il n’est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé.

À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu, donne le salut final, donne la joie éternelle. Amen. Alléluia. (Séquence de la Pentecôte)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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