MOIS DE SAINT JOSEPH 22ème jour

Honoré par les saints

Jésus entouré de Marie, Joseph, Jean-Baptiste et Antoine de Padoue

Méditons

A cause de ses rapports étroits avec Jésus et Marie, et de la part qu’il a eue dans le mystère de l’Incarnation, saint Joseph se place au-dessus des anges et des saints. Sa grandeur incomparable est figurée par les onze étoiles que le premier Jo­seph, dans un songe mystérieux, vit à ses pieds avec le soleil et la lune. Ces étoiles représentaient les saints qui brillent dans le Ciel. En effet, tous les saints du ciel sont soumis à Joseph, après que Jésus, le soleil de justice, et Marie belle comme la lune, l’ont servi et honoré pendant trente ans.

Saint Augustin a pointé l’excellence de l’union de Joseph avec Marie, saint Jean Chrysostome a brossé ses vertus admirables qui lui ont valu d’être choisi entre tous les hommes pour être le père putatif du Fils unique de Dieu, saint Jérôme a défendu contre les hérétiques sa perpétuelle virginité, saint Bernard l’a associé aux éloges qu’il a faits de Marie, saint Bernardin de Sienne a exalté son élévation corps et âme au ciel, sainte Brigitte, dont les révélations ont été approu­vées par l’Eglise, nous a laissé, comme les tenant de Marie elle-même, bien des témoignages sur la vie de ce saint Patriarche. « Joseph, dit Marie à sainte Brigitte, me considérait comme sa souveraine, et moi de mon côté, je remplissais à son égard tous les devoirs de la plus humble servante. Parmi ces services et ces soins mutuels, jamais je n’entendis sortir de sa bouche une parole de légèreté, de murmure ou d’impatience. Il souffrait la pauvreté avec une admi­rable résignation : dans le besoin, il se livrait sans ménagement aux travaux les plus durs ; il se montrait plein de douceur et de mansuétude envers ceux qui l’attaquaient. Il me ser­vait avec autant de fidélité que d’affection ; il était le fidèle gardien de ma virginité et l’indispensable témoin des merveilles que Dieu avait réalisées en moi. De plus, il était entièrement mort à la chair et au monde, il ne respirait que du côté du Ciel. »

Tout le monde connaît le zèle avec lequel saint François de Sales s’appliquait à faire aimer et honorer saint Joseph de toutes les âmes qu’il dirigeait. Par­lant un jour de saint Joseph à ses religieuses de la Visitation, il s’écria : « Oh quel saint, ce glorieux époux de la Vierge. Il est non seulement patriarche, mais le coryphée de tous les patriarches ! Il est plus que confesseur et même plus que martyr, car la fidélité des uns et la générosité des autres se trouvent en lui dans un degré suréminent. Quel est le saint qu’on puisse lui comparer en virginité, en humilité et en constance ? Com­ment douter après cela du crédit dont il jouit dans le royaume du Ciel ? Ayons donc con­fiance en lui et recourons en toute circonstance à sa puissante intercession. »

Saint Ignace, fondateur de la Compagnie de Jésus, avait pour Marie une dévotion trop ten­dre, pour ne pas honorer aussi saint Joseph, son chaste époux. En effet, il avait dans son oratoire une image de saint Jo­seph et c’est en présence de ce grand maitre de la vie intérieure qu’il aimait à faire oraison et à célébrer la Messe. C’était aux pieds de saint Joseph qu’il déposait par écrit ses doutes et ses difficultés les plus graves pour en avoir la solution. C’est sous la conduite de saint Joseph qu’il est devenu si habile dans le discernement des esprits et dans la direction des âmes.

Saint Vincent de Paul peut aussi être cité comme un parfait serviteur de saint Joseph car il aimait à le proposer à ses prêtres comme un modèle. Il l’a donné pour patron à ses séminaires, recommandait à ses missionnaires de se mettre sous la protection de saint Joseph et de s’employer à propager sa dévotion, persuadé qu’on ne saurait rien faire de plus agréable à Marie que d’étendre le culte de celui que Dieu lui avait uni par le lien du mariage.

Saint Alphonse de Li­guori composa une neuvaine en l’honneur de saint Joseph et le déclara patron de son Institut. Chaque année, il faisait solenniser sa fête (19 mars), l’invoquait souvent lui-même, et il ne commençait aucun écrit, aucune lettre, pas même une simple note sans avoir d’abord placé en tête les initiales de Jésus, de Marie et de Joseph.

Le serviteur n’est pas plus grand que le maitre a dit Jésus. Si Lui se soumet à Marie et Joseph, comment nous, ses serviteurs, pourrions-nous ne pas les honorer !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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