Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

L’Evangile et le Credo

Retour de Jésus chez Pilate – Le peuple demande sa mort

Frère Kostka : « Au retour de Jésus, Pilate est encore plus convaincu de l’innocence de Jésus, puisque Hérode non plus n’a rien trouvé à lui reprocher. Il décide donc de le relâcher. Debout sur une terrasse, il annonce au Sanhédrin rassemblé que ni lui ni Hérode n’ont trouvé de faute, et qu’il veut donc libérer ce faiseur de miracles.

Pensant trouver une échappatoire, Pilate propose, selon son droit, de relâcher un prisonnier. Il choisit Barabbas, brigand brutal et criminel notoire. Il est convaincu que le peuple demandera Jésus.

Mais aussitôt, les pharisiens commencent à manipuler la foule. Je vois une scène très animée. C’est comme si tous transmettaient un mot d’ordre. Le démon lui-même joue un rôle de premier plan : il entre dans les cœurs, excite la haine et la rage.

Dans ce moment critique, je vois Claudia, l’épouse de Pilate, intervenir avec courage pour l’avertir, comme le rapporte l’Évangile. Touché par sa détermination, Pilate lui promet de relâcher Jésus, et lui donne même un gage.

Barabbas est alors amené. Il se tient à côté du Seigneur, plus grand mais voûté. Barabbas a une barbe hirsute et un visage repoussant. Sans la manipulation et les pots-de-vin, le peuple aurait choisi Jésus. Mais l’agitation avait déjà fait son œuvre.

À la question de Pilate « Lequel voulez-vous que je relâche ? », la foule entre en furie. Les pharisiens crient avec rage : « Barabbas ! » D’autres voix se joignent, et la masse entraîne tout le monde. Quelques âmes compatissantes perdent courage, personne n’ose défendre Jésus.

Pilate, stupéfait, demande : « Que ferai-je alors de Jésus ? » Et tous hurlent : « Crucifie-Le ! » Il demande encore : « Qu’a-t-Il donc fait de mal ? », mais les cris redoublent : « Sur la croix !  »

La douleur de Jésus est indescriptiblement grande. Nous, les hommes, ne pouvons pas la comprendre, car nous ne pouvons pas pénétrer un tel abîme de perversité. Cela fit beaucoup de peine au Rédempteur d’être mis sur le même plan qu’un meurtrier, et, de plus, que ce fût le peuple élu qui rejeta son Dieu. Il réclamait un sang innocent et, par-dessus le marché, une mort cruelle. Jésus a un cœur humain d’une grande sensibilité et souffrit des tourments indicibles dans son âme à cause de ce traitement ingrat. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

  

La collecte et les lectures

Jésus conduit chez Pilate

« De grand matin, Caïphe conduit Jésus chez Pilate. La foule qui entoure le Seigneur souffrant est bruyante. Beaucoup de gens se rassemblent dans les rues, curieux, s’arrêtent en groupes et discutent sur le passage de Jésus. Je vois des ennemis haineux, mais aussi des âmes compatissantes. Les membres du Sanhédrin sont pleins d’amertume, car le procès nocturne n’a pas abouti à cause des témoignages contradictoires. Ils se déchaînent maintenant contre le Seigneur, poussent les gardes, bousculent la foule et excitent tout le monde. Triste image que ce juste, livré, ligoté, maltraité et traîné comme un criminel. Tous ceux qui, dans ce tumulte, jurent, hurlent et se déchaînent sont, sans le savoir, animés et dirigés par l’enfer. »

Regard plus profond sur la souffrance expiatoire de Jésus

« Ce ne sont pas les faits extérieurs qui me touchent le plus. Mais comme je les vois à chaque Messe depuis environ quarante ans, ils me sont familiers. Ce qui bouleverse le plus mon esprit, ce sont les souffrances intérieures de Jésus, vraiment indicibles. Ce regard intérieur dans le grand drame de la Passion est bouleversant. Les accusations sauvages, l’endurcissement et la malice du peuple élu, les mensonges et l’orgueil transpercent le Seigneur comme des flèches. La Vérité, la Vérité incarnée, est piétinée, et le mensonge triomphe. Voilà ce qui fait le plus souffrir Jésus.

Le pauvre Sauveur expie pour tous ces mensonges, cette méchanceté, cette obstination des hommes. Il offre Ses souffrances au Père céleste en réparation. Il expie pour toutes les époques, pour toutes les hypocrisies, les mensonges et les faux-semblants. Il expie aussi la crainte des hommes, cause de tant de jugements injustes et de douleurs innombrables. Sans la force divine, le Christ humain n’aurait pas pu endurer ce déchaînement de mal. Mais la divinité le soutient, non pas pour l’épargner, mais pour lui permettre de tout souffrir jusqu’à la dernière goutte. Pourtant, il est fortifié et consolé dans cette souffrance, car il voit les saints imiter ses vertus et triompher avec lui du péché. Il voit combien d’âmes seront sauvées, et quelle joie infinie il procure à son Père céleste. Le prix est élevé, mais le gain est immense. »

Jésus chez Hérode

« Pilate ayant appris que Jésus est Galiléen, il le fait conduire chez Hérode. Ce déplacement devient un nouveau chemin de croix. La haine et la fureur des Juifs redoublent. Ils veulent assouvir leur cruauté sur leur victime innocente.

Hérode, homme de taille moyenne et trapu, est un mondain livré à la vanité. Il est en état de péché pour avoir pris la femme de son frère. Son endurcissement l’empêche de s’approcher du Seigneur. Il est honoré que Pilate s’adresse à lui, se sent important, et se donne des airs de grandeur.

Il ne hait pas Jésus, au contraire : il aurait bien voulu voir un miracle. Il le presse donc d’en faire un devant lui. Mais Jésus, voyant en lui un pécheur impénitent, ne daigne même pas lui adresser un mot. Il ne répond pas non plus à ses questions. Hérode est irrité de ce silence et sent qu’il est méprisé.

Hérode ne condamne pas Jésus, par reconnaissance envers Pilate, mais aussi à cause d’une crainte intérieure. L’exécution de Jean-Baptiste le tourmente encore. Il ne veut pas charger davantage sa conscience. »

Jésus tourné en dérision

« Hérode fait amener Jésus dans une antichambre, le revêt d’un manteau blanc de dérision, et le livre à ses soldats. Il regarde un moment la scène, traitant la Sagesse éternelle comme un fou. Parce que Jésus reste impassible à ses flatteries, Hérode veut le rabaisser.

Les moqueries et mauvais traitements sont parfois si violents que le Seigneur pousse de faibles gémissements. Sur le chemin du retour vers Pilate, la dérision continue, infligeant de nouvelles blessures à son Cœur si sensible. Qui pourrait imaginer sa propre douleur s’il devait traverser une grande ville, vêtu d’un habit de dérision ?

Chez Hérode, le Seigneur expie surtout les péchés liés à la vie conjugale. Ce domaine est chargé de fautes graves : divisions, divorces, enfants blessés. Le regard intérieur perçoit l’horreur de ces péchés et leurs conséquences.

Jésus souffre en silence. Il est courbé, replié en Lui-même, priant beaucoup et offrant ses souffrances. Il a pitié des enfants qui souffrent dans les familles désunies. La luxure, la mollesse, l’amour déréglé et les dérives morales doivent être expiés devant Dieu par douleur, rigueur et amertume. Quel prix l’Éternel Rédempteur a-t-Il donc payé pour nos péchés ! Et combien sont peu nombreux ceux qui lui en sont reconnaissants… »

La douleur de Jésus est indescriptible. Nous ne pouvons la comprendre, tant l’abîme du rejet est profond. Quelle souffrance pour lui de voir qu’un meurtrier lui est préféré, et que c’est son propre peuple qui rejette son Dieu. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Les moqueries et les mauvais traitements

Frère Kostka : 

« Il est difficile de mesurer la douleur et l’humiliation que Jésus endura cette nuit-là avant l’aube. Ces moqueries portèrent à son âme si sainte et si sensible les blessures les plus profondes. Il en souffrait tant qu’il en avait même prophétisé toute l’horreur : « Ils le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. ». » (Mt 20,19) Qui a vu, ne serait-ce qu’un instant, ces scènes répugnantes de cette nuit comprend pourquoi notre Seigneur les annonçait avec tant de gravité. Après le cri : « Il mérite la mort ! », Caïphe entama des entretiens, parfois en privé, parfois en groupe. Il n’était pas constamment dans la salle du conseil, mais sortait souvent. Le Seigneur fut livré aux gardes.

Les bourreaux frappèrent brutalement le Seigneur et lui assénèrent de violents coups de poing. Ils auraient aimé le tuer sur-le-champ. Ils le maltraitaient à coups de pied et avec des instruments, de façon toujours plus douloureuse. Ils Lui crachèrent au visage, non pas une ou deux fois, mais à plusieurs reprises, entrecoupées de pauses. Son visage devint méconnaissable, sans beauté aucune. Mais cela ne suscita aucune pitié chez les bourreaux. Bien au contraire, cette défiguration excita encore davantage leur fureur. Caïphe, revenant parfois dans la salle, attisait cette cruauté. À ces souffrances physiques s’ajoutaient des tortures morales insupportables. Sans l’influence des démons présents, jamais des hommes n’auraient inventé de telles moqueries sataniques. Les injures, malédictions, blasphèmes se déversaient comme un torrent d’ordures sur l’âme pure et innocente de l’Agneau de Dieu. Ses paroles étaient tournées en dérision. Les bourreaux Lui couvrirent le visage de loques impures, et se moquèrent de lui : « Qui t’a frappé ? »

La scène était si répugnante que plusieurs quittèrent la salle, ne supportant plus cette cruauté. Ils murmurèrent entre eux que tout cela allait trop loin et qu’ils ne voulaient plus en être complices. »

La dérision

« Les brutes chargées du supplicea commencèrent à se moquer de Jésus. Ils voulaient plaire à leurs supérieurs et, conformément à la sentence de mort, commençèrent déjà à préparer le terrain. Cette dérision dura longtemps. On aurait peine à croire que l’homme puisse tomber aussi profondément dans l’abîme. Quelle violence doit atteindre la passion brutale pour qu’un être doué de raison trouve de la joie et de la satisfaction à infliger de la souffrance à un innocent, oubliant tout sentiment noble, et se repaissant même de la douleur qu’il cause ! »

Les mauvais traitements physiques

« Ces hommes bestiaux assènent au Seigneur de violents coups de poing. Ils auraient voulu Le tuer sur-le-champ. Ils maltraitent le Sauveur à coups de pied d’une brutalité extrême. Les bousculades, les tiraillements ne cessent pas. Ils utilisent même leurs propres instruments pour Le frapper et Le pousser, de sorte que la douleur devient toujours plus vive. Ils crachent au visage du Pur ; non pas une ou deux fois, mais à plusieurs reprises, après chaque pause, encore et encore. La tête et le visage sont finalement entièrement défigurés, et il ne reste plus en Lui aucune beauté. Mais ce spectacle pitoyable ne suscite pas la moindre pitié chez ces brutes. Au contraire, cette défiguration excite encore davantage leur fureur et leur inspire de nouvelles cruautés. Caïphe, qui entre de temps en temps dans la salle du jugement, attise encore plus la méchanceté de ces hommes de sang.

Aux souffrances physiques s’ajoutent les tortures morales, rendues terribles par les moqueries et les sarcasmes les plus bas. Sans l’influence des démons présents, de simples hommes n’auraient jamais pu imaginer de telles inventions de cruauté satanique. Les injures, les imprécations, les blasphèmes ne finissaient pas ; ils se déversaient comme un torrent d’immondices dans l’âme de l’Agneau de Dieu, le plus pur et le plus innocent. Les enseignements de Jésus étaient déformés, et certaines de ses paroles transformées en dérision. Il est presque incompréhensible que ces bourreaux grossiers aient pu concevoir tant d’insultes. Ils couvrirent aussi le visage de notre Seigneur avec des chiffons impurs et disaient en ricanant : « Devine, qui T’a frappé ? »

La répugnance qu’inspire cette scène est presque insupportable. Aussi plusieurs personnes quittèrent la salle : la brutalité les poussa dehors. Elles se consultèrent et déclarèrent d’une seule voix que cela allait désormais beaucoup trop loin. Elles ne voulaient plus rien avoir à faire avec cette affaire.

Certaines pages des écrits ont été perdues lors du déménagement de Saint-Wendel. Le manuscrit original ayant été détruit ou perdu durant la guerre, la scène du reniement de Pierre manque, entre autres. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

 

La condamnation à mort de Jésus

Frère Kostka :

« À ce moment d’incertitude, Caïphe intervint afin de faire basculer les hésitants par son attitude énergique. Il déchira son vêtement supérieur, au niveau de la poitrine, si bien qu’une longue déchirure fendit l’étoffe finement tissée. Se levant alors de son siège, il s’écria d’une voix forte et agitée : « Il a blasphémé contre Dieu ! » Puis, se tournant aussi bien vers les membres du Sanhédrin que vers les autres présents, il demanda d’une voix tremblante et exaltée : « Avez-vous entendu ce blasphème ? » Les phrases s’enchaînèrent sans interruption. Son insistance impétueuse, suivie de la question : « Qu’en pensez-vous ? », emporta d’abord les ennemis acharnés de Jésus, déjà endurcis, puis aussi les autres. Un court silence fut brisé par la sentence : « Il mérite la mort ! »

Le Christ est destiné à être pour beaucoup une cause de résurrection, mais aussi de chute. Ceux qui se dressèrent contre la grâce furent précipités dans l’abîme de la malice. Cette heure fut la pire de toutes. Ils entraînèrent à leur suite des âmes plus faibles et craintives. Le cri collectif devint de plus en plus fort, non seulement par les ennemis acharnés de Jésus, mais aussi par ceux qui, par crainte humaine, se laissèrent entraîner et crièrent eux aussi : « Il mérite la mort ! »

L’orgueil triomphant semblait atteindre son but. Il voulait couvrir le Seigneur d’opprobre par haine. On voulait anéantir moralement toute l’œuvre de vie et de rédemption du Christ : faire oublier tous ses miracles, ses enseignements et ses bienfaits, le livrer à la dérision, au mépris, au sarcasme du présent et de l’avenir. Il ne devait plus rien rester de Lui. Par haine on  voulait aussi l’anéantir physiquement, de façon que plus personne ne puisse parler de lui sans honte. Et pourtant, tous les ennemis du Christ étaient comme enchaînés et s’irritaient de ne pas pouvoir le tuer par leur propre pouvoir. Ils regrettaient leur dépendance envers le gouverneur romain, et s’irritaient aussi de la popularité de Jésus dans le peuple. Il était difficile d’éliminer un si puissant prophète et toute son œuvre. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Jésus chez Caïphe

Frère Kostka :

« Dans la maison de Caïphe se trouve une grande salle spacieuse, à peu près carrée. C’est là que se réunit le Sanhédrin. Non seulement les 70 membres du Conseil y trouvent place, mais encore bien d’autres personnes. Le grand prêtre siège au centre de la salle, sur un emplacement légèrement surélevé. Autour de lui, en demi-cercle, sont assis les scribes, les conseillers et les pharisiens. Il devait y avoir, cette nuit-là, plus de 50 hommes réunis. Nicodème et Joseph d’Arimathie étaient  présents aussi.

Caïphe est un homme de taille moyenne, de forte carrure. Il préside, vêtu de ses habits pontificaux, avec le pectoral (éphod) sur lequel sont gravés, dans autant de pierres précieuses, les noms des douze tribus d’Israël. (Frère Kostka se demande ici avec hésitation si ces inscriptions ne seraient pas plutôt celles des dix commandements.)

L’interrogatoire des témoins, destiné à justifier la condamnation, dura longtemps et sema une grande confusion. Plus d’une douzaine d’hommes corrompus et sans scrupules s’étaient présentés pour s’attaquer à la Vérité par leurs affabulations et leurs mensonges.

Des pauses fréquentes survenaient à cause des discussions entre les membres du Conseil. Il s’élevait souvent des disputes passionnées, tant entre les conseillers eux-mêmes qu’entre les pharisiens et les témoins. Ces hommes, rassemblés à la hâte, n’avaient même pas été questionnés sur les motifs de leur plainte. Il en résulta que les déclarations des témoins précédents contredisaient de manière flagrante celles de leurs successeurs et se révélèrent être des mensonges. Cette comédie devint de plus en plus évidente et transparente, provoquant finalement l’agacement général.

Caïphe, plus agacé que les autres par ce désordre, cherchait une échappatoire. Il s’adressa alors au Seigneur avec insistance, lui demandant, avec adjuration, s’il était le Christ, le Fils de Dieu. Un grand silence tomba. Tous comprenaient la portée de cette question et fixaient intensément Jésus, qui se tenait debout devant eux, les yeux baissés vers la terre.

À cette adjuration, le Sauveur leva les yeux, regarda fixement le grand prêtre dans les yeux et répondit d’une voix forte, solennelle, avec majesté : « Oui, tu l’as dit. Je le suis. Et désormais, vous verrez le Fils de l’Homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel. »

En même temps, des rayons de grâce et d’illumination émanaient de la personne du Seigneur. Par ses paroles, sa lumière et l’offre de sa grâce, le Christ voulait contraindre tous les présents à la réflexion.

Cette confession du Messie produisit un effet bouleversant. Certains furent saisis d’inquiétude, d’angoisse, de crainte. Ils furent ébranlés et entendirent la voix de leur conscience. L’affaire leur parut extrêmement grave. Ils ne voulaient pas assumer une telle responsabilité. Quelques-uns quittèrent la salle, profondément troublés. Le bouleversement intérieur d’une partie de l’assemblée fut comparable à celui de ceux qui, au jardin des Oliviers, tombèrent à terre. La puissance de la parole du Christ résonna dans la salle avec une majesté encore plus grande. La Parole de Dieu était comme une épée à deux tranchants, vivante et pénétrante.

Même l’enfer entier sentit l’impact de cette parole souveraine du Christ. Les démons présents dans la salle se turent instantanément. Cette réponse de Jésus, qui les frappa comme un coup de mort, ils ne l’avaient pas prévue. Sans doute auraient-ils empêché Caïphe de poser la question s’ils en avaient pressenti les effets. C’est bien la divine Providence elle-même qui poussa le grand prêtre à cette demande.

Tout devait se dérouler ainsi, selon le dessein exact de Dieu. Après le premier choc, les démons cherchèrent à compenser leur défaite. Leur orgueil se souleva avec rage ; ils s’agitaient, visibles à mon regard spirituel, tels des figures noires et hideuses, en formes de bêtes monstrueuses, courant nerveusement en tous sens, excitaient de nouveau les passions des âmes corrompues. Ils eurent beau jeu avec Caïphe, qui était comme un demi-démon, enchaîné par le péché et l’aveuglement. Ils le remplissaient à ce moment-là d’un sentiment de mépris, comme s’ils voulaient le punir pour avoir posé, selon eux, une question aussi stupide.

La vision de ces esprits infernaux est aussi terrifiante que bouleversante. Sans la proximité apaisante de Jésus, on porterait longtemps les séquelles d’un tel effroi. C’est une chose terrible à voir que ces démons qui, dans les moments décisifs, asservissent les hommes, les excitent, les séduisent et leur insufflent leur rage infernale. Cette nuit-là, ils durent fournir de grands efforts pour maintenir leur emprise de péché sur les impies, car plusieurs tentaient de se soustraire à leur influence et n’osaient pas aller jusqu’au bout contre Jésus. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

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Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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L’interrogatoire chez Anne

Frère Kostka :

« Anne avait, depuis longtemps, été l’âme de la conspiration, agissant avec une grande malveillance et une profonde amertume. Jésus est conduit, ligoté, devant cet homme en proie à ses passions. Des Juifs méchants, ses complices, sont assis aux côtés d’Anne. Je vois comment la haine unit ces scélérats, mais comment, en même temps, les divergences d’opinion les divisent et les déchirent intérieurement. Il en était ainsi autrefois, comme c’est encore le cas aujourd’hui.

Anne ressent une grande joie malsaine à la vue du Seigneur si défiguré. Il déborde de fureur et adresse au Sauveur une foule de questions. Longtemps, le Christ ne répond pas, bien qu’on le presse de parler et que les gardes essaient de l’y contraindre en le bousculant. Il n’a aucun moment de répit. Non seulement les méchants se déchaînent contre lui, mais en cette heure des ténèbres, c’est aussi tout l’enfer qui est déchaîné.

Alors qu’on cherche à lui arracher une réponse, un serviteur le frappe au visage avec un gant de fer. Ce soufflet n’était pas seulement une grande humiliation pour Jésus mais aussi une grande douleur. Le sang coule de sa joue. En contemplant ces scènes, j’éprouve une grande compassion pour le Rédempteur. Il semble que cette brutalité ait été l’un des moments les plus douloureux qu’ait subis l’innocente victime au cours de cette nuit. Il tomba aussi à terre, car les gardes le tiraillaient si brutalement en ricanant, qu’il ne pouvait plus tenir debout. Pourtant, Jésus resta doux et serein. Il ne montra ni ressentiment ni amertume, même lorsqu’on se moquait de lui et qu’on le tournait en ridicule parce que son visage était si méconnaissable à cause du sang qui en coulait. D’autres accusations encore furent portées contre le Seigneur mais Il ne leur répondit pas.

Anne n’avait aucun pouvoir sur Jésus. Irrité, contrarié, mais intérieurement réjoui dans sa malveillance, il fait conduire l’Innocent, à une heure très avancée de la nuit, chez Caïphe. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

De l’Introït à l’offertoire

La trahison de Judas

Frère Kostka :

« Lorsque le prêtre atteint le haut de l’autel, commence la Passion de notre Médiateur – et pour moi, sa contemplation. Judas apparaît avec les gardes, s’approche du Sauveur et lui donne le baiser. Le baiser du traître coïncide temporellement avec le baiser de l’autel du prêtre.

Je vois alors tout ce qui est écrit dans l’Évangile au sujet du Sauveur ; tout devient présent à mon œil intérieur, exactement comme cela s’est déroulé le Vendredi Saint. Je vois le zèle excessif de l’apôtre Pierre, comment il frappe de l’épée et coupe l’oreille de Malchus. C’est une scène d’une grande agitation, d’autant plus qu’elle se passe dans la nuit, éclairée seulement par les torches, ce qui la rend encore plus effrayante. Les apôtres sont intérieurement très troublés et désemparés. »

L’arrestation de Jésus

« À la question de Jésus : « Qui cherchez-vous ? », les gardes tombent à la renverse, comme si un rayon émanant du Seigneur les abattait. Jésus se livre alors volontairement aux mains des pécheurs et se laisse ligoter. Ce qui me bouleverse le plus est le regard profond sur la vie intérieure des méchants. En vérité, c’est l’enfer qui pousse ces gardes à agir et qui excite leurs passions jusqu’à la cruauté. La Passion ouvre le cœur humain à l’ennemi et le transforme en terrain de jeu pour les instincts les plus vils.

L’arrestation de Jésus est sinistre. Personne ne fait confiance à l’autre. La peur des hommes maintient tout le monde dans l’angoisse et empêche les méchants d’exprimer ouvertement leurs véritables intentions. Le cortège avec le pauvre prisonnier à travers les rues est bruyant et tumultueux. Beaucoup de gens sortent effrayés de leurs maisons pour s’informer de ce qui se passe. Je vois aussi comment certaines personnes portent leurs enfants dans les bras. Les pharisiens sont très actifs. Ils repoussent ici et là les hommes qui s’attroupent, soudoient d’autres personnes, et poussent sans cesse les gardes à amener le Seigneur chez Anne, et cela aussi vite que possible.

Une infinité d’images se présente à mes yeux. Je vois les rues, les maisons avoisinantes, les vêtements de l’époque. Mais ces choses extérieures ne me captivent pas. Toute mon attention et tout mon intérêt sont tournés vers le Sauveur souffrant. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Les prières au bas de l’autel et l’Introït

Frère Kostka :

« Lors de la montée du prêtre à l’autel, ma vision intérieure commence. Je vois le Sauveur sous forme humaine, tel qu’il était sur la terre. Il précède le prêtre, portant la croix sur l’épaule, pour indiquer que le sacrifice de la croix commence. En même temps, notre Mère du Ciel devient visible. Sa présence rend tout si familier et si doux, car j’aime me laisser guider par la main de la Mère. Elle marche à la droite du célébrant. À sa gauche se tient son ange gardien sacerdotal. Cette scène est pour moi déjà une vision d’une solennité extraordinaire.

Arrivé à l’autel, des anges reçoivent la croix du Christ. Le Sauveur, tourné vers le prêtre, se tient sur la marche supérieure. Il reçoit la confession des péchés. Après l’aveu repentant du prêtre, le Souverain Prêtre éternel absout le célébrant de ses péchés, et également – par la bouche du prêtre – le peuple croyant, à condition qu’il reconnaisse et confesse ses péchés avec contrition et humilité.

Le Confiteor (Je confesse à Dieu) a un sens profond, et les paroles d’absolution deviennent réalité, dès que les conditions sont remplies.

Lors de l’institution du saint Sacrifice de la Messe, le Christ a tout ordonné avec une sagesse infinie. Si seulement tous les fidèles pouvaient voir ce qui se passe dans l’église ; ils seraient émerveillés !

La première partie de la sainte Messe jusqu’à l’offertoire est fortement orientée vers la confession des péchés : le sacrifice d’expiation doit opérer la sanctification et nous rapprocher ainsi de Dieu. L’Église présente au Sauveur le fardeau des péchés du monde entier et implore le pardon. Durant ce temps, la malice du péché m’apparaît clairement, car elle fait couler le sang de l’Agneau de Dieu et l’a poussé à souffrir, oui, à mourir pour le genre humain déchu. La justice de Dieu exige expiation et réparation pour l’offense. Nous, humains, ne pouvons y parvenir sans le Sauveur. Quelle œuvre immense que l’expiation des péchés de l’humanité ! Et combien cette réparation fut difficile pour le Fils de Dieu ! »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

L’Avant-Messe (ou Liturgie de la Parole) et son action intérieure

Les actions liturgiques de l’avant-Messe qui va jusqu’à l’offertoire, selon le vénérable rite romain tel qu’il était célébré à l’époque de Frère Kostka, et qui a été de nouveau autorisé de manière universelle par le pape Benoît XVI en 2007 :

  • Les prières au bas de l’autel avec la confession des péchés,
  • le baiser de l’autel après l’ascension des marches,
  • l’encensement de l’autel et du célébrant dans la Messe solennelle,
  • Introït, Kyrie, Gloria, oraison du jour, lecture avec chant intermédiaire,
  • Alléluia ou Trait, parfois une Séquence,
  • Évangile avec encensement lors de la grand-Messe solennelle,

Par l’expression « action intérieure », on désigne ici la part que prend la personne même de l’Homme-Dieu Jésus-Christ. Il est en effet, en tant que souverain prêtre, celui qui offre le sacrifice. Il renouvelle son acte rédempteur en le rendant vivant devant la majesté divine (« repraesentat », dit le Concile de Trente).

Celui qui, par la grâce de la contemplation, devient témoin oculaire et auditif de la liturgie de la Passion durant la sainte Messe, perçoit cette action intérieure, sacramentelle, telle qu’elle s’est déroulée historiquement pour la première fois le Vendredi Saint. Il voit les lieux historiques, les personnes historiques, les actions historiques, dans le contexte de l’époque.

La sainte Messe est ainsi le renouvellement de l’acte sacrificiel de l’Homme-Dieu dans la plus intime union, dans l’unité inséparable avec les actions liturgiques.

Frère Kostka faisait partie des heureux et des favorisés qui pouvaient voir le drame de la Passion à chaque sainte Messe. Par la grâce de la contemplation, comme enlevé hors du monde extérieur et éclairé par la « lumière vivante de la divinité », il accompagnait l’éternel Souverain Prêtre, lorsque celui-ci renouvelait sacramentellement, de manière non sanglante, « ce sacrifice sanglant qu’Il a une fois accompli sur la croix » (Concile de Trente).

Sa brève description est tout à fait apte à ouvrir à l’œil de la foi les processus mystérieux de la sainte Messe, à introduire à la liturgie intérieure de la Passion, et à mieux faire connaître les sources de grâce et de bénédiction de la sainte Messe, afin d’y puiser bénédiction et salut.

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Ses Visions sur le Saint Sacrifice de la Messe (2)

Le livre relatant les visions de frère Kostka

Frère Kostka :

 « La liturgie de la sainte Messe, l’actualisation du sacrifice de la Croix, diffèrent dans leur forme extérieure mais dans leur déroulement intérieur, elles forment un tout. C’est dans une harmonie parfaite que le saint sacrifice de la Messe se renouvelle au travers des actes liturgiques. La sagesse divine a disposé les choses de telle sorte que les souffrances de Notre-Seigneur sont cachées sous les voiles de la liturgie. Ainsi, notre sensibilité est ménagée car peu de personnes pourraient supporter d’avoir sous les yeux cet océan de souffrances enduré par Notre-Seigneur.

Si je voyais les souffrances de Notre-Seigneur que du point de vue de son humanité, indépendamment de sa divinité, je ne pourrais pas le supporter dans la durée. En effet, contempler, ressentir, la torture, les abaissements, les humiliations de Notre-Seigneur, nous submergerait d’une telle tristesse intérieure que personne ne pourrait la supporter. Qui pourrait encore ressentir la moindre joie ? Mais, dès qu’on contemple les fruits de toutes ces souffrances par le prisme de la Messe, l’âme est submergée de joie.

Les desseins de Dieu dans la sainte Messe ne s’accomplissent pas pleinement lorsque le célébrant ou les fidèles oublient de considérer les souffrances et l’offrande propitiatoire de Jésus. C’est ce qu’explique saint Paul quand il écrit : « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Cor 11, 26).

Un jour, devant le Saint-Sacrement, je rendais grâce pour le don ineffable de la Messe. Je rendais grâce plus particulièrement parce que Notre-Seigneur m’a fait connaitre sa volonté, parce qu’il veut que je révèle ce que je vis et fasse connaitre le trésor de la Messe. C’est alors, que j’entendis une voix me dire : « Tant de Messes sont célébrées, tant de personnes y assistent mais comme ils sont peu nombreux ceux qui pensent à ma Passion et à ma mort. »

L’Agneau de Dieu nous a rachetés à très haut prix et s’est donné dans sa Passion pour notre Salut. Cela contribue à la gloire qui lui est due quand d’un cœur reconnaissant, nous faisons mémoire de sa Passion et de sa mort et y pensons pendant la Messe. »

Frère Kostka décrit qu’à chaque Messe, il voit Notre-Seigneur Jésus tel qu’il était sur terre, portant sa croix sur l’épaule marchant devant le célébrant qui se rend à l’autel, signifiant ainsi que c’est lui qui est le véritable prêtre, l’acteur de la Messe. À la droite du prêtre, se tient sa Mère, la très sainte Vierge, qui ne quitte pas le prêtre pendant toute la Messe ; à sa gauche se tient son ange gardien sacerdotal.

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.