L’Evangile et le Credo
Retour de Jésus chez Pilate – Le peuple demande sa mort
Frère Kostka : « Au retour de Jésus, Pilate est encore plus convaincu de l’innocence de Jésus, puisque Hérode non plus n’a rien trouvé à lui reprocher. Il décide donc de le relâcher. Debout sur une terrasse, il annonce au Sanhédrin rassemblé que ni lui ni Hérode n’ont trouvé de faute, et qu’il veut donc libérer ce faiseur de miracles.
Pensant trouver une échappatoire, Pilate propose, selon son droit, de relâcher un prisonnier. Il choisit Barabbas, brigand brutal et criminel notoire. Il est convaincu que le peuple demandera Jésus.
Mais aussitôt, les pharisiens commencent à manipuler la foule. Je vois une scène très animée. C’est comme si tous transmettaient un mot d’ordre. Le démon lui-même joue un rôle de premier plan : il entre dans les cœurs, excite la haine et la rage.
Dans ce moment critique, je vois Claudia, l’épouse de Pilate, intervenir avec courage pour l’avertir, comme le rapporte l’Évangile. Touché par sa détermination, Pilate lui promet de relâcher Jésus, et lui donne même un gage.
Barabbas est alors amené. Il se tient à côté du Seigneur, plus grand mais voûté. Barabbas a une barbe hirsute et un visage repoussant. Sans la manipulation et les pots-de-vin, le peuple aurait choisi Jésus. Mais l’agitation avait déjà fait son œuvre.
À la question de Pilate « Lequel voulez-vous que je relâche ? », la foule entre en furie. Les pharisiens crient avec rage : « Barabbas ! » D’autres voix se joignent, et la masse entraîne tout le monde. Quelques âmes compatissantes perdent courage, personne n’ose défendre Jésus.
Pilate, stupéfait, demande : « Que ferai-je alors de Jésus ? » Et tous hurlent : « Crucifie-Le ! » Il demande encore : « Qu’a-t-Il donc fait de mal ? », mais les cris redoublent : « Sur la croix ! »
La douleur de Jésus est indescriptiblement grande. Nous, les hommes, ne pouvons pas la comprendre, car nous ne pouvons pas pénétrer un tel abîme de perversité. Cela fit beaucoup de peine au Rédempteur d’être mis sur le même plan qu’un meurtrier, et, de plus, que ce fût le peuple élu qui rejeta son Dieu. Il réclamait un sang innocent et, par-dessus le marché, une mort cruelle. Jésus a un cœur humain d’une grande sensibilité et souffrit des tourments indicibles dans son âme à cause de ce traitement ingrat. »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.