L’Avant-Messe (ou Liturgie de la Parole) et son action intérieure
Les actions liturgiques de l’avant-Messe qui va jusqu’à l’offertoire, selon le vénérable rite romain tel qu’il était célébré à l’époque de Frère Kostka, et qui a été de nouveau autorisé de manière universelle par le pape Benoît XVI en 2007 :
- Les prières au bas de l’autel avec la confession des péchés,
- le baiser de l’autel après l’ascension des marches,
- l’encensement de l’autel et du célébrant dans la Messe solennelle,
- Introït, Kyrie, Gloria, oraison du jour, lecture avec chant intermédiaire,
- Alléluia ou Trait, parfois une Séquence,
- Évangile avec encensement lors de la grand-Messe solennelle,
Par l’expression « action intérieure », on désigne ici la part que prend la personne même de l’Homme-Dieu Jésus-Christ. Il est en effet, en tant que souverain prêtre, celui qui offre le sacrifice. Il renouvelle son acte rédempteur en le rendant vivant devant la majesté divine (« repraesentat », dit le Concile de Trente).
Celui qui, par la grâce de la contemplation, devient témoin oculaire et auditif de la liturgie de la Passion durant la sainte Messe perçoit cette action intérieure, sacramentelle, telle qu’elle s’est déroulée historiquement pour la première fois le Vendredi Saint. Il voit les lieux historiques, les personnes historiques, les actions historiques, dans le contexte de l’époque.
La sainte Messe est ainsi le renouvellement de l’acte sacrificiel de l’Homme-Dieu dans la plus intime union, dans l’unité inséparable avec les actions liturgiques.
Frère Kostka faisait partie des heureux et des favorisés qui pouvaient voir le drame de la Passion à chaque sainte Messe. Par la grâce de la contemplation, comme enlevé hors du monde extérieur et éclairé par la « lumière vivante de la divinité », il accompagnait l’éternel Souverain Prêtre, lorsque celui-ci renouvelait sacramentellement, de manière non sanglante, « ce sacrifice sanglant qu’Il a une fois accompli sur la croix » (Concile de Trente).
Sa brève description est tout à fait apte à ouvrir à l’œil de la foi les processus mystérieux de la sainte Messe, à introduire à la liturgie intérieure de la Passion, et à mieux faire connaître les sources de grâce et de bénédiction de la sainte Messe, afin d’y puiser bénédiction et salut.
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.