Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Ses Visions sur le Saint Sacrifice de la Messe (5)

Frère Kostka raconte :

« La Sagesse divine a bien fait de nous cacher les douleurs et souffrances de Jésus. Ainsi, la sensibilité humaine est préservée. Seuls quelques-uns pourraient supporter la vue de ces souffrances infinies.

Si je ne voyais que l’humanité souffrante sans la coopération de la Divinité, je ne pourrais pas non plus supporter cette vision durablement. La compassion face à la tyrannie inhumaine, aux tortures, à l’humiliation et à l’opprobre terribles infligées à notre Seigneur innocent provoquerait chez tout spectateur une tristesse presque mortelle. Qui pourrait, après une telle expérience, passer une seule heure joyeuse dans la journée ? Mais dès que l’on prend conscience, à travers la sainte Messe, des effets sublimes de ces souffrances, une grande et indicible joie envahit l’âme.

Les intentions de Dieu dans le saint Sacrifice ne peuvent pas être pleinement réalisées si les prêtres célébrants et les fidèles ne se souviennent pas également des souffrances et de la mort expiatrice du Christ. C’est justement sur cela que l’Apôtre des nations attire l’attention lorsqu’il s’adresse aux chrétiens : « Chaque fois que vous mangez ce pain et buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. » (1 Co 11,26)

Une fois, durant une heure d’adoration devant le Saint-Sacrement, je remerciais Dieu pour le trésor infini de la sainte Messe. Je Le remerciais aussi tout spécialement de m’avoir fait connaître sa sainte volonté, à savoir que je devais faire connaître le trésor de ce bien infiniment précieux. Alors, j’entendis cette parole : « On célèbre tant de saintes Messes, on assiste à tant de saintes Messes, mais que peu de personnes pensent à ma souffrance et à ma mort. »

L’Agneau du sacrifice nous a rachetés à un prix très élevé et a donné sa vie pour nous. Quand, avec un cœur reconnaissant, pendant la sainte Messe, notre esprit se rend présent à sa mort sur la Croix, cela procure au Seigneur consolation et réparation. »

« Le Seigneur… lors de la dernière Cène, la nuit où Il fut livré, a laissé à l’Église, son épouse bien-aimée, un sacrifice visible. Par celui-ci devait être représenté le sacrifice sanglant qu’Il a une fois accompli sur la Croix ; l’un devait perpétuer la mémoire de l’autre jusqu’à la fin du monde ; il devait nous transmettre la force salutaire pour le pardon des péchés que nous commettons chaque jour. » (Concile de Trente, Denzinger 938)

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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