On lit sur le visage de Jésus qu’il est à bout de forces. On sent que sa respiration est courte, qu’il est fiévreux… On le voit aussi silencieux et en paix… Aucune plainte, aucun reproche, aucune demande de grâce… Il cherche en lui les forces, qui lui permettront de continuer… On le voit en prière, en communion intérieure avec son Père… Il continue de nous enseigner par son exemple. Il nous montre que, dans les difficultés, il ne sert à rien de se plaindre ; cela ne fait qu’accroître la douleur. Ce qui importe, c’est de rester en communion avec Dieu, qui ordonne ou permet tout ce qui nous arrive…
Lorsqu’on regarde Jésus, on ne sait pas, s’il est en train de tomber ou déjà en train de se relever… Il nous montre ainsi qu’il ne faut pas dissocier sa chute de son relèvement. Les chutes sont inévitables dans nos vies. Ce qui importe vraiment, ce ne sont pas le nombre ou la gravité de nos chutes, mais de toujours nous relever pour continuer le chemin, de ne pas nous décourager, de ne pas rester prostré à terre.
Père éternel, par le Cœur Immaculé de Marie, nous vous offrons Jésus, votre très cher Fils, alors qu’il tombe pour la seconde fois sous le poids de la croix, et dans ses saintes plaies, nous nous offrons nous-mêmes avec Lui, en Lui et par Lui, à toutes ses intentions et au nom de tous hommes jusqu’à la fin du monde. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.