Sainte Marie

***

Je vous salue Marie, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

***

Toutes les louanges que nous avons adressées à Marie dans la première partie du « je vous salue » se trouvent résumées dans ces mots : sainte Marie. Oui, Marie est sainte parce que toute pénétrée de Dieu : plus encore que dans ses entrailles, Marie le porte dans son cœur et dans son âme. En elle, la grâce divine ne rencontre aucun obstacle à son action. Comme dit le cantique, elle est le « reflet du Cœur de Dieu. » Dans la gloire du paradis, Marie est si remplie de Dieu, qu’elle l’irradie. A Lourdes, Bernadette dira : « Elle est toute de lumière » pour signifier qu’elle est remplie de la présence divine.

Lorsque nous lui disons « sainte Marie », nous nous adressons à elle en toute simplicité, comme à l’une d’entre nous, une femme issue de notre humanité. Par ces deux mots, nous entrons avec elle dans une relation faite autant d’intimité que d’humilité. Cette relation est possible parce qu’elle est un être « fait de poussière » comme nous, qui a connu les difficultés inhérentes à notre nature, qui a marché à travers la nuit de la foi. Mais, parce qu’elle a été toute disponible à Dieu et à son action, nous voyons en elle à la fois un exemple et un soutien. Qui, plus que Marie, est digne de s’avancer vers Dieu pour plaider notre cause, elle qui est « la gloire de Jérusalem, la joie d’Israël, l’honneur de tout notre peuple. » En disant « sainte Marie » nous lui demandons de couvrir nos voix éraillées par le péché par la sienne, si limpide et si pure.

« Sainte Marie » est le trait d’union entre Dieu et les hommes. Elle est le chef-d’œuvre de Dieu, son Créateur, son Rédempteur, son Sanctificateur. Elle est le plus beau fruit de notre humanité car il a mûri au soleil de la grâce divine.

Sainte Marie, priez pour nous.

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal.

Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre Cœur, devant votre divin Fils. Un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire