« Pour ceux qui ne croient pas, qui n’espèrent pas, qui n’adorent pas et qui ne vous aiment pas… »

Contemplons

Statue de l’ange de la paix apparaissant aux enfants à Fatima.

Méditons

L’ange apprend aux trois bergers à prier ainsi, le front courbé jusqu’à terre : « mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne vous aiment pas. » Les enfants, retiendront son enseignement et imiteront son exemple ; pendant des heures entières, ils répèteront cette prière, le front courbé jusqu’à terre.

Si cette prière peut heurter notre sensibilité d’hommes et de femmes de ce début du IIIème millénaire, elle nous rappelle pourtant d’une manière aussi épurée qu’efficace, qui est Dieu et quels sont nos devoirs envers Lui à qui nous devons tout, qui ne nous doit rien et envers lequel nous ne cessons de nous comporter comme si le rapport était inversé.

Cette prière enseignée par l’ange nous renvoie au mystère de la Communion des Saints et rappelle que nous ne formons qu’un seul corps en Jésus-Christ, que les péchés des uns nuisent à l’ensemble des membres de ce corps, que les bonnes actions des autres profitent aussi à tous. Elle nous rappelle que les péchés que nous avons commis appellent non seulement une juste réparation de notre part mais aussi que nous avons le devoir d’amour de suppléer pour tous ceux qui refusent à Dieu l’adoration qui Lui revient de droit. Comme la Vierge Marie et tous les saints intercèdent sans cesse pour nous dans la gloire du Ciel, nous nous devons de prier instamment pour la conversion de nos frères qui sont les plus éloignés de Dieu.

Cette prière nous fait entrer dans l’ardente prière de Jésus pour les pécheurs. En effet, en disant « je demande pardon » nous imitons Jésus qui sur la croix demande pardon à son Père pour nous tous qui ne savons ce que nous faisons : si nous savions vraiment ce qu’est le péché, nous ferions tout pour l’éviter. En disant « pour tous ceux », nous intercédons, tout en étant nous-mêmes de pauvres pécheurs, pour la conversion de tous ceux qui offensent Dieu et se jouent, dans leur inconscience, de leur salut éternel. En prononçant ces mots, nous faisons appel à la miséricorde sans faille du Très-Haut qui accepte qu’on bâillonne sa justice pour donner libre court à sa miséricorde. En disant « je crois, j’adore, j’espère et je vous aime », l’ange nous indique les moyens par lesquels réparer le plus efficacement les péchés des hommes ingrats : vivre en enfants de lumière remplis de foi, d’espérance, de charité et qui rendent à Dieu la gloire et l’adoration qui lui sont dues.

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Bienheureux Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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