L’Institution de l’Eucharistie

La dernière Cène, Juan de Juanes

Méditons

Le soir du jeudi-saint, juste avant son agonie au Gethsémani, juste avant sa Passion, Jésus, dans un acte d’amour suprême, institue l’Eucharistie et le sacerdoce. Par l’Eucharistie, Jésus réalise sa promesse d’être en personne avec chaque génération jusqu’à la fin du monde. Par l’Eucharistie, Jésus, qui nous a sauvés par sa Passion, nous fait passer de manière non sanglante de la mort à la vie. Par l’Eucharistie, Jésus nous donne une preuve tangible de son amour personnel pour chacun d’entre nous : Il s’était fait le dernier d’entre nous en se laissant malmener et crucifier, à présent, Il se livre à nous sous les simples espèces du pain et du vin, nous laissant libres, même, de le fouler aux pieds…

Soyons attentifs à l’intensité avec laquelle Marie parle de l’Eucharistie ; comme ce sujet lui tient à cœur ! Ecoutons-la nous parler de l’amour de Jésus qui va jusqu’à s’anéantir pour nous, non seulement dans la Passion mais jusqu’à la fin du monde dans l’Eucharistie… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que l’Eucharistie est le don des dons et que ce don est tellement grand que rien ni personne en ce monde n’est en capacité d’en remercier Dieu, ne serait-ce que de façon approchante… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous parle du respect, de l’adoration, dues à l’Eucharistie… Ecoutons-la nous parler des sentiments avec lesquels elle recevait, elle, la communion des mains de saint Pierre ou de saint Jean lorsqu’ils célébraient l’Eucharistie… Ecoutons-la nous parler de la grandeur de son amour, de sa plus profonde adoration, de son sentiment d’indignité totale vis-à-vis d’un tel don de Dieu, de sa fervente action de grâce… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous parle de la démesure de la grâce qui nous est accordée de recevoir Jésus en nos cœurs… Ecoutons Marie nous citer le saint Padre Pio : « le monde pourrait vivre sans le soleil mais pas sans la messe. »

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous parle du respect dû à la dignité sacerdotale… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que jamais elle ne s’est sentie supérieure à l’un des prêtres de Jésus, pourtant inférieurs à elle en grâce et en vertu… Dans sa profonde humilité, elle n’a jamais réalisé la perfection de sa sainteté et, dans sa toute disponibilité à Jésus, elle a reçu la moindre de ses paroles comme un don, l’a méditée dans son Cœur et a agi en conséquence…  Aussi, s’est-elle soumise en toute gratitude à la volonté de Jésus qui a fait des apôtres ses prêtres, ceux à qui Il donne de le rendre présent au milieu de son peuple… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous demande de voir derrière chaque prêtre, son Jésus et son amour pour nous… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous précise que Jésus se rend toujours présent dans le pain eucharistique lorsque le prêtre prononce les paroles de la consécration… Ecoutons Marie lorsqu’elle insiste particulièrement sur la prière pour les prêtres et les vocations sacerdotales… Ecoutons-la nous rappeler les paroles du curé d’Ars : « le sacerdoce, c’est l’amour du Cœur de Jésus »… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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