Méditons
Le revers de la médaille présente à notre contemplation aimante les saints Cœurs de Jésus et de Marie, unis dans l’offrande d’eux-mêmes au Père, pour notre salut. Le Sacré-Cœur est entouré d’épines et percé par la lance de Longin ; le Coeur Immaculé de Marie est transpercé par le glaive de douleur prophétisé par Siméon.
Les deux Cœurs sont surmontés d’un M, qui enlace et soutient une croix glorieuse. Le Ciel nous rend attentifs à la place irremplaçable que Marie a tenu dans la Passion de Jésus. Cette place n’a pas été choisie par elle mais assignée par Dieu. En humble servante, Marie a choisi d’accomplir la volonté du Seigneur sur elle : en l’occurrence, il a voulu qu’elle soit associée, comme nulle autre, à la Passion de Jésus, pour être, en union avec lui, « exaltée au-dessus de toute créature afin qu’à son nom tout genou fléchisse au ciel sur la terre et dans les enfers et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2, 9-11).
Saint Jean Eudes écrit : « Car, encore que le Cœur du Fils soit différent de celui de sa Mère et qu’il le surpasse infiniment en excellence et en sainteté, Dieu a uni si étroitement ces deux saints Cœurs qu’on peut dire avec vérité qu’ils ne sont qu’un seul, parce qu’ils ont toujours été animés d’un même esprit et remplis des mêmes sentiments et affections. Jésus est tellement vivant et régnant en Marie, que véritablement il est l’âme de son âme, l’esprit et le cœur de son cœur. »
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous (ter).
Ô Notre Dame de la médaille miraculeuse qui avez voulu apparaître à sainte Catherine Labouré comme la médiatrice de toutes les grâces, écoutez-moi, je vous implore !
Je remets entre vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels. Je vous confie la grâce que j’ose solliciter de votre bonté, vous suppliant humblement d’en parler à votre divin Fils et de lui demander de m’exaucer, si cette grâce que j’implore est bien conforme à sa volonté et au bien de mon âme.
Après avoir élevé vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge puissante, les abaisser sur moi, m’envelopper de vos rayons de grâces afin qu’à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d’ici-bas, se purifie et marche joyeusement à votre suite, jusqu’au jour où vous m’accueillerez à la porte du ciel. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
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