Le crucifiement de Jésus

« Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit » (Jean 19, 28-30).

Parce qu’il n’a pris aucune nourriture depuis son arrestation, en raison de la perte de son sang et de la fièvre qu’elle provoque, Jésus a très soif. Mais il a encore plus soif du salut des âmes pour lesquelles il s’est livré, pour lesquelles il s’est donné. En subissant l’amertume du fiel, l’acidité du vinaigre, en supportant ce qu’ils provoquent sur ses lèvres, son visage tuméfiés, il nous rappelle que le salut des âmes n’est pas le fruit de mondanités mais de nombreux renoncements et sacrifices. Dans cet esprit, rappelons-nous les paroles de Notre Dame à Fatima : « Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : « Ô Jésus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie. »

Odile a ressenti cette soif de Jésus pour les âmes, ce désir de se donner à lui dans sa Passion, pour contribuer à leur salut par l’offrande de toute sa vie, ce besoin de lui amener des âmes et de les disposer à se laisser sauver par lui. Pour cela, non seulement elle fait construire une chapelle pour qu’y soit célébré le nom du Seigneur, pour que les sœurs y reçoivent l’enseignement de Jésus, pour que les pauvres l’y rencontrent et se donnent à leur tour à lui, mais elle le fait connaitre par toute sa vie donnée à Dieu et au prochain. Elle devient une hostie vivante à l’exemple de Jésus, à la suite de Marie. Elle devient, selon les mots d’Elisabeth de la Trinité, une « louange de gloire » au Très-haut.

Même s’il est le Dieu tout-puissant, le Roi à qui toute la création est soumise, notre salut a coûté cher à Jésus. Aider Jésus à sauver les âmes a coûté cher à Marie, qui s’est tenue au pied de de la Croix de Jésus, a coûté cher à Odile, qui n’a reculé devant aucune difficulté pour l’amour de Dieu et du prochain. Ce n’est pas du haut d’un gibet, qu’elle a goûté au même vinaigre, au même fiel que Jésus mais dans son quotidien de religieuse tissé de dévouement et de renoncement.

Avec Odile, « louange de gloire » au Dieu vivant, demandons la grâce de l’amour de Dieu et du prochain.

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Odile, dans notre nuit, aidez-moi et priez pour moi, éveillez en moi la lumière, celle des yeux, celle du cœur, princesse de notre terre, vous que le baptême a guérie, sainte devant le Seigneur, présentez-lui notre prière, ouvrez notre regard sur la vie, nous qui vivons dans les ténèbres, vous que le Christ a relevée, pour nous mener vers Sa lumière, Sainte Odile ouvrez nos yeux, aujourd’hui sur notre terre, venez aider autour de moi ceux qui cherchent la lumière, Princesse des malvoyants, aidez-moi et priez avec moi. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen

Ce rosaire a été enregistré. Vous pouvez l’écouter en cliquant sur le lien suivant : https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og

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