L’Ascension de Jésus

A l’Ascension, alors que Jésus disparait dans la nuée en bénissant les apôtres, deux anges apparaissent qui disent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel » (Actes 1, 11). Le chrétien est en attente de la rencontre du Christ, à sa mort, lors du jugement particulier, et à son retour dans la gloire, à la fin des temps, lors du jugement dernier. Face à ces deux événements, il est rempli d’une sainte espérance car c’est alors qu’il verra la réalisation de ce que lui promet sa foi. Et c’est dans cette espérance joyeuse de l’union définitive avec le Seigneur, qui le fait fouler cette terre d’un pas alerte, qu’il garde les yeux levés au Ciel, les mains à toujours à l’ouvrage et les pieds bien sur terre.

Comme les Vierges sages de la parabole, Odile a vécu dans l’attente de la rencontre du Seigneur. Jamais elle n’a déposé la tenue de service, toujours elle a porté le vêtement des noces. Dans sa vie, tout est ordonné selon les volontés du Seigneur : « vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous ai commandé » (Jean 15, 14). Odile était l’amie de Dieu. Elle s’endort paisiblement le 13 décembre 720 entourée de ses sœurs. La tradition nous dit qu’elle envoie les sœurs prier à la chapelle et que c’est une fois seule qu’elle rend sa belle âme à Dieu. Elle voulut épargner à ses sœurs le chagrin de la séparation et être seule avec Jésus au moment de leur rencontre, comme lors d’un rendez-vous amoureux. Lorsqu’elles reviennent, les sœurs la trouvent sans vie. Réalisant qu’elle est morte sans communier une ultime fois, l’une des religieuses s’agenouille, et dans une prière simple mais confiante, s’écrie : « Mon Dieu faites que notre Mère revienne un instant parmi nous. »

Voilà qu’Odile ouvre les yeux et regarde les sœurs groupées autour d’elle : « Pourquoi venez-vous troubler mon repos ? J’étais déjà dans un lieu de délices. » Tout doucement, Odile gronde les sœurs de l’avoir détournée, ne serait-ce qu’un instant du chemin du ciel ; mais elle comprend le sujet de leurs craintes. « Puisqu’il en est ainsi, que Notre Seigneur daigne une dernière fois descendre en moi par son Eucharistie ; ainsi je pourrai mourir en sa grâce. »

Odile  se redresse et s’agenouille sur sa couche. On va quérir le vase sacré où sont conservées les saintes Hosties. Comme c’était la coutume alors, Odile le reçoit dans ses propres mains et se communie. Puis, elle se laisse retomber sur sa couche. Elle ferme les yeux et rend son dernier soupir. Elle meurt avec Jésus dans son cœur. Quelle mort bénie !

Avec Odile, notre sœur dans l’espérance, demandons la grâce de vivre en étant toujours prêts à rencontrer le Seigneur.

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Odile, dans notre nuit, aidez-moi et priez pour moi, éveillez en moi la lumière, celle des yeux, celle du cœur, princesse de notre terre, vous que le baptême a guérie, sainte devant le Seigneur, présentez-lui notre prière, ouvrez notre regard sur la vie, nous qui vivons dans les ténèbres, vous que le Christ a relevée, pour nous mener vers Sa lumière, Sainte Odile ouvrez nos yeux, aujourd’hui sur notre terre, venez aider autour de moi ceux qui cherchent la lumière, Princesse des malvoyants, aidez-moi et priez avec moi. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen

Ce rosaire a été enregistré. Vous pouvez l’écouter en cliquant sur le lien suivant : https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og

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