La Résurrection

Lecteur :

Nous vous saluons, O Notre Dame, dans votre joie du matin de Pâques.

Jésus, votre Fils, que vous avez vu mourir dans des souffrances affreuses sur le gibet de la Croix, est ressuscité comme Il l’avait annoncé.

« Détruisez ce temple, avait-il prophétisé, et je le rebâtirai en trois jours. » Le temple dont il parlait, c’est son corps.

Jésus est le premier-né d’entre les morts, celui par qui nous avons part à une vie nouvelle de fils et de filles de Dieu.

Comme le chante la liturgie de la vigile pascale : « Dieu qui nous a créés d’une manière admirable, nous a rachetés d’une manière encore plus admirable. » Si bien, qu’avec toute l’Eglise, nous ne pouvons que nous écrier : « O bienheureuse faute qui nous a valu un tel Sauveur. »

L’un des premiers dons de Jésus ressuscité à ses Apôtres est celui de l’Esprit-Saint. En effet, dans le Cénacle, après leur avoir donné sa paix, il leur communique l’Esprit-Saint, en leur disant : « recevez l’Esprit-Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jean 20, 22).

Jésus leur confère le pouvoir de remettre, en son nom, les péchés de tous ceux qui s’en repentent.

Ainsi, la miséricorde infinie de Jésus se répand sans cesse sur le monde entier par la médiation du ministère sacerdotal, notamment à travers le sacrement de pénitence.

A vous, Marie, Jésus n’a eu aucun péché à pardonner car, non seulement vous avez été préservée de la faute originelle mais, en plus, jamais le péché n’a eu d’emprise sur vous. Jamais vous n’avez cédé à la moindre tentation de pécher et jusqu’à votre dernier souffle, votre âme est restée immaculée.

Il n’en est pas de même de ceux, qui vous dénient ou même combattent votre Immaculée Conception, cette vérité divinement révélée par l’Esprit-Saint, élevée au niveau de dogme de foi par le bienheureux pape Pie IX et transmise par toute la Tradition de l’Eglise catholique. Nier ou rejeter ce dogme de foi, c’est résister à l’Esprit-Saint, qui guide infailliblement son Eglise et lui révèle toute la plénitude de l’enseignement de Jésus quand les temps sont mûrs et à mesure de l’avancée de la théologie.

Tous :

Nous vous remercions, O Notre Dame, de vous être rendue disponible au plan d’amour et de Salut du Seigneur et de l’avoir accepté par votre « oui » le jour l’Annonciation, votre « oui » que vous avez renouvelé chaque jour de votre vie et d’une manière aussi totale qu’admirable, sous la croix du vendredi-saint.

Votre Immaculée Conception est déjà la promesse de la résurrection de Jésus et le premier fruit de la rédemption. En votre Immaculée Conception, nous contemplons et admirons déjà la promesse de notre propre Salut.

Aussi, le cœur contrit, nous vous demandons pardon pour tous ceux, qui refusent de vous reconnaître ce don incomparable du Seigneur.

En rejetant cette distinction, on pèche contre l’Esprit-Saint qui l’a révélée et on résiste à la grâce, s’exposant à ne pas trouver de pardon ni en cette vie ni en l’autre selon les mots mêmes de Jésus (Matthieu 12, 31-32).

Aussi, nous vous demandons pardon au nom, et pour ceux qui mettent en doute, combattent ou amènent d’autres à nier votre Immaculée Conception. Nous vous demandons aussi pardon pour toutes les fois où nous ne l’avons pas défendue, nous rendant ainsi complices de ceux qui vous la dénient.

Par les mérites infinis du Cœur Sacré de Jésus, unis aux mérites de votre Cœur Douloureux et Immaculé, en union avec saint Joseph et tous les Saints, nous prions la Très Sainte Trinité qui est Père, Fils et Esprit-Saint, pour la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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