La présence réelle

Contemplons

Pèlerinage à Akita

Méditons

Souvent le Ciel a témoigné de la présence réelle de Jésus dans les hosties consacrées. Mais jamais, il ne l’a fait avec autant de force qu’à Akita.

En effet, par trois fois, sœur Agnès voit une lumière intense, sublime, éblouissante émaner du tabernacle lorsqu’elle l’ouvre pour l’adoration quotidienne de la communauté. Cette lumière est si puissante qu’elle remplit toute la chapelle. Ce fut le cas, le 12 juin 1973, puis le lendemain. Le 14 juin, le même phénomène se reproduit : cette fois, la lumière est entourée d’une flamme rouge. Le jeudi suivant, 28 juin, veille de la fête du Sacré-Cœur, elle décrit une lumière éblouissante et quelque chose qui ressemble à de la brume ou de la fumée qui se met à flotter autour de l’autel en enveloppant le rayon de lumière. Enfin, apparait une multitude d’êtres semblables à des anges. Le Ciel ne saurait être plus clair dans l’affirmation de la présence réelle du Seigneur dans les espèces eucharistiques et la confirmation de l’enseignement multiséculaire de l’Eglise sur le sujet.

La lumière éblouissante renvoie à la résurrection de Jésus. En effet, c’est le Christ ressuscité qui, dans toute sa gloire, est présent dans les hosties consacrées. Il y est présent avec tout son amour pour l’humanité, son amour qui l’a conduit à vivre sa Passion pour le salut d’une multitude. La flamme rouge qui entoure la lumière éblouissante symbolise l’amour infini avec lequel Jésus a voulu vivre sa Passion et qui l’amène à se rendre prisonnier de nos tabernacles. La couleur rouge rappelle non seulement la veilleuse qui brûle en permanence à côté de nos tabernacles pour signaler la présence réelle du Christ ressuscité (la flamme de la veilleuse est allumée la nuit de Pâques, rappelons-le !) mais aussi l’amour du Sacré-Cœur de Jésus.

Sœur Agnès souligne que le 28 juin 1973, la lumière éblouissante est accompagnée de quelque chose qui ressemble à de la brume qui se met à flotter au-dessus de l’autel. Cette fumée manifeste la gloire de celui qui est présent dans le tabernacle : c’est Dieu lui-même. Dans le désert, c’est une colonne de nuée (Exode 13, 21) qui guide les juifs hors d’Egypte. Sur le Sinaï, Dieu manifeste sa présence par une fumée abondante. Lorsque nous rendons à Dieu le culte qui lui est dû, nous encensons nos autels, nos croix, nos objets sacrés et aucun culte eucharistique ne se pratique sans encens. Entourant le tabernacle et remplissant la chapelle, apparait une multitude d’anges signifiant que les esprits célestes adorent sans cesse celui qui est au-dessus de tout et qui, pour l’amour des hommes, se fait le serviteur de tous en se rendant présent dans le Très-Saint-Sacrement.

Enfin, la sainte Vierge en personne invite sœur Agnès à réciter avec elle la prière des servantes de l’Eucharistie, un petit concentré de catéchisme eucharistique. Et l’ange interrompt la prière pour lui demander avec insistance de rajouter dorénavant le mot « réellement. » Dorénavant, elle et toute la communauté, devront prier en disant : « Ô Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde… »

En quittant ce monde, le jour de l’Ascension, Jésus a indiqué ne revenir qu’à la fin des temps pour juger les vivants et les morts. Il s’est demandé alors « si le fils de l’homme trouvera encore la foi ? » (Luc 18, 8). Il n’a jamais annoncé qu’il y aurait des apparitions dans le temps intermédiaire. Si, donc, le Ciel se manifeste en des révélations dites « privées », c’est que des circonstances extraordinaires requièrent des réponses adaptées. En effet, c’est à un moment où les doutes sur la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie se répandent comme la peste et jusque dans les sommets les plus élevés de l’Eglise, que le Ciel vient soutenir la foi des baptisés et affirmer avec force qu’il continue de réaliser sa promesse « d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mathieu 1, 23). Cette présence avec nous, il la réalise notamment par sa présence réelle dans l’Eucharistie. Merci Seigneur !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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