« Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état »

Contemplons

Christ Pantocrator dans la basilique du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial

Méditons

Cette promesse peut nous surprendre. En effet, n’avons-nous pas appris au catéchisme qu’en tout temps, Dieu nous accorde sa grâce pour accomplir ce qu’il nous demande ? Alors, pourquoi promet-il d’en « rajouter une couche » pour ceux qui vénèreront son Sacré-Cœur ? Celle qu’il accorde d’emblée n’est-elle pas suffisante ?

Lorsque nous regardons de plus près les paroles de Jésus à Marguerite-Marie, nous constatons que cette promesse de « donner à chacun les grâces nécessaires dans leur état » synthétise et explicite les dix qui suivent : « Pour les personnes séculières, elles trouveront, par le moyen de cette aimable dévotion, tous les secours nécessaires à leur état ; c’est-à-dire la paix dans leurs familles, le soulagement dans leurs travaux, les bénédictions du ciel dans toutes leurs entreprises, la consolation dans leurs misères, et c’est proprement dans ce Sacré Cœur qu’elles trouveront un lieu de refuge pendant toute leur vie, et principalement à l’heure de la mort » (extraits de « Vie et Œuvres de sainte Marguerite-Marie » Mgr Gauthey, 1920).

Jésus promet à ceux qui nourriront une tendre dévotion à son Sacré-Cœur un surcroit de grâce pour réformer dans leur vie tout ce qui ne serait pas en conformité avec ce qu’il nous a enseigné. A celui qui vit en état de péché mortel, il accordera la grâce d’une véritable contrition, le pardon au moyen du sacrement de pénitence et le ferme propos de ne pas renouer avec ses anciennes habitudes. Comme pour Marie-Madeleine après sa conversion, il allumera en chaque âme un feu d’amour suffisamment ardent pour parvenir à contrer ses mauvais penchants et, en tout cas, pour ne jamais se rendre sans avoir combattu jusqu’au bout.

Quel que soit notre état, par la dévotion à son Sacré-Cœur, Jésus donne à chacun de se détacher de ce qui éloigne de lui, de choisir ce qui rapproche de lui et, ce faisant, de trouver la paix intérieure, la vraie paix, celle qui vient de lui et demeure avec celui qui vit en amitié avec lui.

Si la grâce de Dieu nous est essentielle, car sans elle nous ne sommes capables d’aucun bien, il nous faut néanmoins garder à l’esprit que Jésus n’endosse pas le rôle d’un magicien qui règle tout avec sa baguette magique. Tout ce qu’il nous donne, exige une participation, un premier pas de notre part. Autrement dit, sa grâce ne peut se disjoindre de notre sueur. Jésus ne nous promet pas de faire les choses à notre place mais de nous donner de sortir victorieux de tous nos combats spirituels. Comme le dit si bien saint Ignace de Loyola : « agis comme si tout dépendait de toi, en sachant qu’en réalité tout dépend de Dieu. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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