La fuite en Egypte

Contemplons

La fuite en Egypte, Nicolas Poussin

Méditons

La deuxième des sept grandes douleurs, que la Tradition attribue à Marie, concerne la fuite en Egypte. En plein milieu de la nuit, l’ange du Seigneur s’adresse à Joseph, lui enjoint de prendre l’enfant et sa mère, de fuir en Egypte pour les y mettre à l’abri de la fureur d’Hérode.

Quelle douleur pour Marie, pour Joseph, de devoir tout quitter, de fuir en pleine nuit, laissant derrière eux le peu qu’ils possèdent, pour s’exiler dans une terre étrangère où ils sont promis à une vie de misère et de paria car d’une autre culture, d’une autre religion, d’une autre race. Et, parce que tout le monde comprendra que, s’ils sont loin de leur pays, c’est parce qu’ils ont dû le fuir, on en profitera pour les exploiter notamment Joseph qui devra se faire embaucher dans les pires conditions pour gagner le pain quotidien de la Sainte Famille.

Ce qui les atteint le plus, ce n’est pas ce qu’il adviendra de leur personne mais la persécution de Jésus, le centre de leur vie. Jésus est la deuxième personne de la Trinité, Dieu-même, l’envoyé du Père, qui consent à quitter son séjour de gloire pour se faire l’un d’entre nous afin d’accomplir toutes les prophéties sur le Messie et le salut promis. Et, pour tout accueil, il est rejeté dès le premier instant et même directement menacé de mort par Hérode qui, tout en connaissant les Ecritures et constatant que Jésus vérifie en tout point les prophéties, cherche à le faire périr.

Quelle douleur pour Marie, lorsqu’elle entend parler, là où elle est, de la folie meurtrière d’Hérode qui va jusqu’à faire périr les nouveau-nés d’un village tout entier pour être sûr que le Messie est du nombre. Quelle douleur quand elle pense à celle de toutes ces mères qui pleurent leurs enfants. Quelle douleur lorsqu’elle repense à la prophétie de Jérémie : « On a entendu des cris à Rama, des pleurs et de grandes lamentations : Rachel pleure ses enfants et n’a pas voulu être consolée parce qu’ils ne sont plus » (Mathieu 2, 18).

Comment se remet-on d’une telle épreuve : fuir devant un roi de pacotille alors qu’on tient dans ses bras le Dieu tout-puissant, celui pour qui « rien n’est impossible », quand on doit partir en pleine nuit comme des voleurs, lorsqu’on est pauvre et apatride, quand on sait que par dépit et pour atteindre son enfant, un fou a fait tuer une foule de nouveau-nés ? Comment Marie a-t-elle pu surmonter cette épreuve ? De la seule façon possible : en priant pour ne pas vaciller dans la foi en celui qui dira plus tard à un autre potentat qui voulait statuer sur son sort : « tu n’aurais sur moi aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné d’en haut » (Jésus à Pilate, Jean 19, 11).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La consolatrice des affligés

Contemplons

Présentation au temple, Fra Bartolomeo

Méditons

Le jour de la présentation de Jésus au temple, Marie est plongée dans des émotions aussi extrêmes que contradictoires. En effet, d’abord dans la joie de voir Siméon reconnaitre en Jésus le Messie promis, elle est assaillie par la tristesse lorsqu’il lui annonce, que Jésus sera « en butte à la contradiction et qu’un glaive de douleur lui transpercera le Cœur. »

Survient alors la prophétesse Anne, une femme de plus de 80 ans, qui a passé la majeure partie de sa vie au temple servant Dieu dans la prière et le jeûne. Autrement dit, Anne était une femme à l’image de Siméon, perméable aux inspirations de l’Esprit-Saint. Comme Siméon, reconnaissant en Jésus le Sauveur promis, elle se met à louer Dieu et à parler de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. En même temps qu’elle reçoit l’annonce de toute sa douleur, l’Esprit-Saint la console par l’attitude de ces deux âmes d’élite.

En scrutant les Evangiles, où trouvons-nous d’autres indices que Dieu a consolé Marie lorsqu’elle en avait besoin ? Comme pour tout, dans la vie de Marie, il nous faut le deviner en méditant son « oui » de l’Annonciation et le fait qu’elle se tient debout près de la Croix. En effet, en donnant son « oui » le jour de l’Annonciation et en ne l’ayant jamais ni repris ni mitigé, elle remet sa vie entre les mains de Dieu pour qu’il en prenne la direction. En recevant de Marie l’offrande de sa vie, elle Lui permet de lui prodiguer tout ce que son amour de Père estime nécessaire et opportun dans chaque situation surtout dans les pires. Et, c’est ce qu’il a fait, sinon elle n’aurait pas pu se tenir debout au pied de la croix de Jésus. Dieu la consolait en lui accordant une foi, une espérance, un amour, sans pareils, par l’assistance de l’Esprit-Saint dans toute sa plénitude (avec ses sept dons : intelligence, conseil, science, sagesse, piété, crainte et force). Personne n’a plus souffert que Marie, personne n’a été plus consolé qu’elle, personne, plus qu’elle, n’a accueilli les consolations de l’Esprit-Saint.

Dans la souffrance, Dieu nous console aussi si, comme Marie, nous savons Lui faire confiance et nous en remettre à Lui. En permettant les maux qui nous frappent, il nous donne aussi la grâce pour les supporter. Pour nous tenir, comme Marie, debout dans nos épreuves, il nous faut, comme elle et avec elle, la consolatrice des affligés, nous blottir contre la Croix de Jésus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Un glaive de douleur te transpercera le Cœur »

Contemplons

La Présentation au temple, Stephan Lochner

Méditons

Juste après avoir prophétisé à Marie que son enfant sera en butte à la contradiction, Siméon lui annonce qu’un glaive de douleur lui transpercera le Cœur, signifiant qu’elle sera en proie à une souffrance qui, sans une grâce particulière, l’anéantirait.

En effet, comme le Cœur sacré de Jésus sera ouvert pour que s’en épanchent des trésors de grâce, notamment les sacrements de l’Eucharistie et du baptême, celui de Marie sera transpercé de part en part pour en libérer tout l’amour que Dieu y a déposé à notre intention.

Marie a souffert à l’unisson et en union avec Jésus. Le glaive de Longin qui a ouvert le Cœur de Jésus a ouvert en même temps celui de Marie. En effet, par le mystère de la transfixion, Marie a ressenti en son âme tout ce que Jésus a éprouvé physiquement et spirituellement pendant sa Passion et, même, toute sa vie. En assistant à l’affront ultime fait à Jésus par la lance du soldat, son Cœur est submergé de douleur devant ce qu’il signifie à savoir le mépris, le rejet de l’amour de Dieu, qui n’a rien épargné pour sa créature. Plus encore que par le coup porté à son Fils, Marie est affligée du rejet opposé à Jésus, le Dieu d’amour ainsi qu’à son offre de salut.

L’image du glaive employée par Siméon donne la mesure de l’intensité de la douleur de Marie et nous indique que la souffrance l’accompagnera toute sa vie. En effet, Siméon, pétri de culture biblique, fait référence à la Parole de Dieu comparée à un glaive : « efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants : elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit » (Hébreux 4, 12). Marie souffrira toute sa vie et chaque jour davantage car elle connait la Parole de Dieu, toutes les annonces qui concernent le serviteur souffrant, le Messie humilié, l’homme des douleurs. Et, plus que qui ce soit d’autre, elle sait que ces prophéties concernent Jésus. C’est un glaive de douleur qui transpercera le Cœur de Marie parce que c’est en toute connaissance qu’elle avance chaque jour vers le sacrifice final de son Jésus.

Comme nous avons tendance à le faire pour nous protéger et nous ménager, Marie aurait pu être tentée d’ignorer les Ecritures, de tout faire pour oublier ce qu’elle en sait, à ne pas chercher à en savoir davantage. Or, nous dit saint Luc, elle « conservait toutes ces choses les méditant dans son Cœur » (Luc 2, 19 ). Autrement dit, elle ne cessait de les garder présentes à son esprit pour s’y préparer et se préparer elle-même à soutenir Jésus le moment venu.

Marie nous donne le secret pour surmonter chrétiennement la souffrance : se blottir contre Jésus en méditant sa Parole, car il est le seul à pouvoir lui donner un sens et à la rendre féconde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Il sera en butte à la contradiction »

Contemplons

La Présentation de Jésus au temple, cathédrale de Munster, Allemagne

Méditons

Marie est encore tout à la joie de la naissance de son enfant que, déjà, elle est ramenée à la réalité qui sera la sienne : Jésus est bien le Messie attendu mais il sera controversé jusqu’à en devenir l’homme des douleurs prophétisé par Isaïe.

Jésus a quarante jours : le moment est venu de le présenter au temple afin d’accomplir les rites institués par le Seigneur, qui requièrent que tout premier-né mâle lui soit consacré. A cette occasion, Siméon, un homme juste et pieux, inspiré par l’Esprit-Saint, reconnait en Jésus le Messie, qui sauvera son peuple de ses péchés. Si Marie et Joseph ne peuvent que se réjouir des paroles de Siméon, y voyant l’accomplissement de celles que l’ange leur a adressées à chacun, ils sont douloureusement touchés lorsqu’il prophétise, que Jésus sera en butte à la contradiction.

Comme le Cœur de jeune maman de Marie a dû se serrer ! Elle n’est pas différente de toutes les mamans, ne cherchant qu’à tout disposer pour le bonheur de son enfant. Or, comme le lui rappelle Siméon, pour elle, il n’en sera pas comme de toutes les autres mamans car Jésus sera rejeté par son peuple notamment de ceux qui devaient l’accueillir, le reconnaître et lui ouvrir la voie.

La prophétie de Siméon ne tardera pas à s’accomplir. Elle commencera par la persécution d’Hérode, se poursuivra par le rejet des autorités civiles et religieuses et se vérifiera jusque dans toute l’éternité dans le martyre des nombreux témoins de la foi. Et, parce que tout à Jésus, Marie partagera le sort du Sauveur et de tous ses témoins. En Jésus, à cause de Jésus, pour Jésus, elle sera en butte à la contradiction jusqu’à devenir la reine des martyrs.

Toute sa vie, Marie a souffert du rejet de Jésus, surtout par ceux qui auraient dû le reconnaître. Aujourd’hui encore, elle souffre (mystérieusement mais réellement) du rejet de Jésus et cherche, par sa prière mais aussi ses interventions dans l’histoire des hommes, à ramener les brebis égarées au seul pasteur. Tel est le sens des larmes de Marie à La Salette (1846), à Syracuse (1953), à Akita (1973) et en tant d’autres lieux. La différence est que, du temps de la vie terrestre de Marie, Jésus était en butte à ceux qui n’avaient pas encore reçu l’Esprit-Saint et qu’aujourd’hui il est en butte à ceux qui en ont été comblés. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Pardonner à ses bourreaux

Contemplons

Ecce mater tua, Antonio Gandino Gussago

Méditons

Du haut de la Croix, Jésus pardonne à ceux qui l’ont crucifié : « Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 3). Et pour nous prouver, s’il était besoin, qu’il nous pardonne, il nous fait don de sa Mère. L’amour, la fidélité de sa Mère étaient les seules choses qui lui restaient et pourtant il a accepté de s’en dépouiller pour témoigner de son amour inconditionnel pour chaque âme.

En demeurant silencieuse et en permettant à saint Jean de « la prendre chez lui » Marie signifie non seulement qu’elle accepte d’agir en mère envers nous mais aussi qu’en union avec Jésus, elle pardonne sans condition à ceux qui l’ont tant fait souffrir en torturant son enfant. Voilà le secret de la force de Marie dans l’épreuve : comme Jésus, elle pardonne.

Marie pardonne car Jésus pardonne et qu’il nous demande de nous pardonner mutuellement. Depuis toujours elle a choisi de faire confiance à Dieu et, quand le mystère la dépasse, de le suivre dans la confiance. Même si Marie était l’Immaculée Conception, la Mère de Dieu, même si elle a vécu dans l’intimité immédiate de Jésus, même si, pour cela, elle avait des lumières plus importantes que nous sur le sens à donner aux événements, elle avançait dans l‘existence dans l’obscurité de la foi. N’oublions pas, Marie est grande aux yeux de Dieu, non pour tout ce qu’elle a reçu mais parce qu’elle a cru. Aussi est-ce dans la nuit de la foi qu’elle a pardonné à ses bourreaux et a accepté de nous recevoir comme ses enfants.

Pardonner, comme Jésus, comme Marie, est la seule réponse à donner à ceux qui nous font du mal. D’abord parce que Jésus, Marie nous le demandent et qu’ils nous en ont donné l’exemple. Ensuite, parce que le mal, la souffrance sont permis par Dieu, qu’ils ne sont que les instruments par lesquels Il nous sanctifie et nous appelle à contribuer à son œuvre de salut pour toutes les âmes. Dieu ne veut ni le mal ni la souffrance mais les permet pour en faire jaillir un plus grand bien. Ainsi a-t-il permis que le Cœur de Marie soit transpercé par tout le mal fait à son enfant, pour que soient révélés tous les trésors d’amour, de pardon qu’il contient et dont nous sommes, pour toute l’éternité, les heureux bénéficiaires.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je souffre dans ma chair ce qu’il manque à la Passion du Christ »

Contemplons

Crucifiement, anonyme

Méditons

Sainte Véronique Giuliani (1660 – 1727), dont la vie ne cesse de nous édifier et dont le corps, conservé à Città di Castello en Italie, est demeuré intact, fut gratifiée de nombreuses visites de Jésus et de Marie. Sa vie de religieuse, supérieure d’un couvent de franciscaines, fut tissée d’épreuves et de souffrances parfois crucifiantes. Un jour, Jésus lui dit : « maintenant que tu es dans la souffrance, c’est le temps des grâces. Tu participes aux douleurs de ma sainte humanité quand elle opéra le salut des hommes, ainsi que l’avait ordonné mon Père. Prie pour le monde entier ; ta consolation, ton repos seront de souffrir pour le salut des âmes. »

Même si on s’évertue à se convaincre du contraire et même si cela rebute à notre nature, la souffrance est permise par Dieu et elle est même un don de son amour. Et, plus Dieu aime une âme, plus Il permet qu’elle soit en butte à la contradiction, en proie à la souffrance. Le Père n’a-t-il pas demandé à son propre Fils de se livrer aux mains des méchants pour que, de sa souffrance acceptée et offerte, émane notre salut à tous ?

« Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur » (psaume 115). Oui, il n’y a qu’un moyen de rendre grâce à Dieu pour tout le bien qu’Il nous a fait, c’est de Lui offrir toute la gloire que le Fils lui a rendue par sa Passion, tous ses mérites qu’il nous donne d’offrir au Père pour notre salut et celui du monde entier. Devant Dieu, nous sommes si pauvres qu’Il doit même nous donner de quoi Le remercier à la hauteur du don qu’il nous a fait.

Que pouvons-nous alors offrir à Dieu qu’il ne nous a pas Lui-même donné ? Rien, si ce n’est de l’aimer, de le bénir, de l’adorer malgré l’adversité, malgré la souffrance, de recevoir chaque contrariété comme un don de son amour, pour la lui offrir en union avec la Passion de son Fils bien-aimé, qui lui a rendu toute gloire au nom et pour toutes les âmes. En d’autres mots, pour prouver notre amour à Dieu, il nous faut accepter de souffrir pour son amour, laisser le Christ Jésus continuer de souffrir en nous et pour nous à la manière que décrit saint Paul : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise » (Colossiens 1, 24).

Marie le savait et le vivait, c’est pour cela que nous la voyons silencieuse mais debout au pied de la croix. Même si la souffrance lui rebute, surtout celle infligée à son enfant, elle l’accepte et l’offre au Père en union avec celle de Jésus. L’attitude de Marie, Notre-Dame des douleurs, nous rappelle qu’il n’y a qu’un moyen de surmonter la souffrance, c’est de l’accepter dans la foi et de l’unir à celle de Jésus dans sa Passion pour lui donner son véritable sens : rendre gloire à Dieu et sauver les âmes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Jésus, quoi qu’il en coûte !

Contemplons

Pietà, Quentin Metsys

Méditons

Comme nous tous, Jésus et Marie répugnaient à la souffrance et, s’ils ont accepté de se laisser plonger dans un abîme de douleur, ce fut au prix d’un immense effort sur eux-mêmes qu’ils concédèrent en raison d’un amour sans pareil pour Dieu et les hommes. Ni Jésus ni Marie ne sont rongés par un penchant masochiste, un goût morbide et malsain pour la souffrance. La preuve, au jardin des oliviers, le soir du Jeudi-saint, Jésus prie avec ces mots : « Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi mais que ta volonté soit faite et non la mienne » (Luc 22, 42). Jésus ne recherche pas la souffrance mais il l’accepte avec détermination si l’accomplissement de la volonté du Père est à ce prix. A l’unisson de celle de Jésus, la prière de Marie, l’humble servante du Seigneur, ne demande que de rester fidèle quoi qu’il advienne.

Marie ne recherchait pas la souffrance mais ne se dérobait pas si les circonstances la rendaient inévitable. Sous la croix de Jésus, elle se tient debout, douloureuse mais forte de toute sa foi, de toute son espérance, de tout son amour pour Jésus, pour le Père, pour toutes les âmes. Pourtant, tout en elle rebutait à la souffrance surtout si l’on considère que, parce que toute sainte, toute pure, tout amour, elle était plus sensible à la souffrance que nous. Mais sa détermination à rester fidèle à son « Oui » de l’Annonciation, à son Jésus qui la veut à ses côtés sur le Calvaire, est plus forte que tout.

Toute sa vie, comme Jésus, Marie a été préparée par Dieu et s’est préparée elle-même pour la grande épreuve du Vendredi-saint. En effet, la perte de Jésus au temple, n’a eu d’autre but que de la préparer à la Passion qui lui ravira son Jésus. Par ailleurs, comme Lui, elle a jeûné, prié avec persévérance pour obtenir la grâce d’accomplir la volonté de Dieu en tout point et quoi qu’il en coûte. Si Jésus a jeûné pendant quarante jours avant d’entamer sa vie publique, s’il a passé la nuit entière en prière avant d’appeler ses apôtres, Marie, qui plus que tous a « écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique » l’a imité dans son assiduité à la prière. Sans préparation dans la prière, personne ne saurait surmonter dans la foi l’épreuve de la souffrance. Personne ne le savait mieux que Marie, parce que personne n’a plus écouté Jésus et médité ses paroles. « Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation » (Matthieu 26, 41) recommande-t-il aux apôtres fourbus le soir du jeudi-saint. Et parce qu’ils n’ont pas suffisamment veillé et prié, ils ont abandonné Jésus. Parce que Marie a toujours veillé, toujours prié, elle est restée fidèle jusqu’au bout.

Si Marie est une femme douce et humble, elle est aussi une femme déterminée, qui a mis Dieu à la première place dans sa vie et s’est fixé pour objectif d’accomplir sa sainte volonté. « Le royaume de Dieu souffre violence et ce sont les violents qui s’en emparent » (Matthieu 11, 12) nous dit Jésus. Marie est la reine de ces « violents » car jamais elle n’a reculé devant la souffrance, toujours elle a fait le choix de Jésus quoi qu’il lui en coûte, convaincue que rien n’est plus important en cette vie que de réaliser son salut et de contribuer à celui des autres.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La souffrance, une grâce de choix

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Pietà (détail) de Villeneuve-lès-Avigon

Méditons

Dans ses mémoires, sainte Thérèse d’Avila rapporte les épreuves par lesquelles elle est passée pour la réformation de l’ordre du Carmel et la fondation de ses couvents. En rejoignant l’un d’eux, elle eut à surmonter nombre d’obstacles et finit par connaitre la peur malgré l’assistance dont le Seigneur l’avait assurée et qu’il avait clairement manifestée. L’interrogeant, Jésus lui dit : « Teresa, c’est ainsi que je traite mes amis. » Sainte Thérèse lui répondit, non sans humour : « Ah, mon Dieu ! C’est pourquoi vous en avez si peu ! »

Méditer le mystère du martyr de Marie en union avec celui de Jésus, revient à s’interroger sur le rôle, la place de la souffrance dans l’économie du salut : pourquoi Dieu la permet-il ? Pourquoi, Jésus, Marie, qui aux yeux de Dieu ont toujours vécu, agi, pensé en concordance parfaite avec Lui, devaient-ils passer par le creuset du martyr ? Autrement dit, pourquoi la souffrance n’est-elle pas épargnée à ceux qui s’efforcent de vivre en conformité avec l’Evangile, qui nous assure pourtant, par la voix de l’archange Gabriel le jour de l’Annonciation, que « rien n’est impossible à Dieu » et nous fait étalage des nombreux miracles physiques accomplis par Jésus ?

Jésus nous donne une réponse éclairante par le truchement de sainte Gertrude à qui il dit : « Je voudrais que mes élus n’imputassent jamais leurs souffrances aux hommes dont je me sers pour les purifier ; mais qu’ils jetassent les yeux sur mon amour de Père, qui ne permettrait pas au moindre souffle de tempête de les approcher, si je ne considérais leur salut éternel et le Ciel que je leur donnerai pour récompense. Ils n’éprouveraient plus que de la pitié pour ces personnes qui se souillent en rendant les autres plus purs. » En saint Mathieu (10, 29-30), Jésus nous assurait déjà de la même chose : « Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. » Rien ne nous atteint sans que Dieu, dans son amour de père, l’ordonne ou le permette, pour sa gloire, pour notre salut et celui de toutes les âmes.

Parce que Marie était la plus pure, la plus aimante, la plus sainte de toutes les créatures, parce que Dieu l’a aimée comme aucune autre, parce qu’elle était appelée à collaborer directement et pour l’éternité aux salut des âmes aux côtés du seul Rédempteur, parce que sa gloire devait être sans équivalent, sa vie devait ressembler en tout point à celle de Jésus de qui viennent toutes les grâces, y compris dans la souffrance et le martyr.

« Les richesses et les honneurs, écrit sainte Angèle de Foligno, sont les plus petites miettes de pain qui tombent de la table de Dieu ; mais les croix sont les mets délicats de cette table sacrée, et pour cela on les donne aux favoris. Ceux qui souffrent beaucoup sont assis à cette table auprès de l’adorable Jésus, ils mangent au même plat et sont nourris des mêmes mets. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« L’amour de Jésus fait mon tourment »

Contemplons

Pietà de Tarascon

Méditons

La Tradition représente chaque saint avec le moyen par lequel il s’est sanctifié. Ainsi saint Laurent est-il indissociable du gril incandescent sur lequel on l’a étendu, sainte Apolline de la pince avec laquelle on lui a arraché les dents, sainte Catherine de la roue, sainte Agathe des seins qu’on lui a coupés, sainte Lucie des yeux qu’on lui a arrachés. Les représentations de saint Jean Bosco montrent des enfants qu’il a éduqués, celles de saint Vincent de Paul des nouveau-nés qu’il a recueillis, celles de saint Martin le pauvre à qui il a cédé la moitié de son manteau…

Marie, elle, porte Jésus sur ses bras quand il est représenté comme un enfant, sur ses genoux, quand elle se présente sous les traits de la pietà. L’instrument du martyr de Marie, c’est Jésus ou plutôt son amour pour Lui. Marie n’a pas souffert physiquement (en tout cas ni les Evangiles ni la Tradition ne nous le signalent !) mais a souffert le plus intense des martyrs en raison de son amour pour Jésus. Ce martyr est le plus méritoire qui soit aux yeux de Dieu, même s’il n’a pas atteint Marie dans son intégrité physique, car il a été consenti dans une foi, une espérance, un amour sans mélange, au prix du plus grand des sacrifices qu’une mère puisse consentir et en union totale avec celui de Jésus.

En effet, même si Marie savait, de par les Ecritures, tout ce que Jésus allait endurer, c’est sur sa seule parole qu’elle croyait en la résurrection et espérait en la réalisation de ses promesses. C’est parce qu’elle a aimé Jésus jusqu’au bout du possible qu’elle a accepté de consentir à sa Passion et n’a en rien cherché à l’en dissuader. C’est parce qu’elle a aimé Jésus au-delà d’elle-même qu’elle a pu consentir à sacrifier son amour de Mère au profit de son amour de croyante.

En son temps, pour éprouver sa foi, Dieu a demandé à Abraham, de lui sacrifier son fils Isaac. Lorsqu’il vit qu’Abraham ne le lui refusait pas, il retint sa main et le lui rendit. Le Fils de Marie est aussi Fils de Dieu et Dieu lui-même et, pour cette raison, aucun ange n’interviendra pour empêcher le sacrifice ultime. Comme pour Abraham, son Fils lui sera rendu mais après avoir traversé le ravin de la mort.

Le martyr de Marie est plus grand, plus méritoire que tout ce qu’ont pu connaitre les plus grands témoins de la foi, les mères les plus éplorées, les plus dignes de pitié. Marie est la reine des martyrs parce que son martyr a été le plus long (toute sa vie), le plus intense (consentir au sacrifice de son enfant), le plus fondu dans celui de Jésus (offert pour la gloire de Dieu et le salut du monde), le plus pénétré d’amour de Dieu et du prochain (comme Jésus, Marie pardonne à ses bourreaux).

Nous aurons toute l‘éternité pour contempler dans sa pleine réalité ce qu’ici-bas nous ne pouvons qu’entrevoir à savoir l’intensité du martyr de Marie et toute sa fécondité pour le salut des âmes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Une vie entière de souffrance

Contemplons

Les adieux de Jésus à sa Mère, Gérard David

Méditons

Si le bon peuple de Dieu a donné à Marie le vocable de Notre-Dame des sept douleurs, ce n’est pas parce qu’elle n’a connu que sept épreuves (même si de taille !) au cours de sa vie mais parce que, des Evangiles et de la Tradition, on peut en dégager sept principales. En effet, les Evangiles nous parlent explicitement de la prophétie de Siméon, de la fuite en Egypte, de la perte de Jésus au temple et de la présence de Marie au pied de la croix. De ce dernier épisode découlent les trois douleurs non explicitement évoquées dans les Evangiles à savoir la rencontre de Jésus sur le chemin du Calvaire, la désolation de Marie portant le cadavre de son Fils dans ses bras et la mise au sépulcre.

La souffrance de Marie ne saurait être circonscrite à ces sept événements. Il convient plutôt de les envisager comme des points culminants car toute sa vie a été un lent et long martyr, qui a débuté à l’Annonciation pour se conclure à son Assomption. En effet, lorsqu’à l’Annonciation, l’Esprit-Saint conçoit Jésus en elle, Marie sait qu’elle devient la Mère de celui qui rachètera l’humanité au prix d’un sacrifice sans précédent. Et parce qu’elle lui est associée par la chair mais aussi par l’amour, elle sait qu’elle souffrira ce qu’aucune autre femme ni avant ni après elle. Dès le premier instant de sa présence en son sein, Marie a aimé Jésus et savait qu’il lui faudra consentir au sacrifice qu’il fera de sa personne.

Chaque jour davantage le glaive prophétisé par Siméon à la présentation de Jésus au temple, s’est enfoncé dans le Cœur si doux de Marie car chaque instant la rapprochait de l’échéance fatale, de cette heure pour laquelle Jésus est venu en ce monde, à savoir la croix du Vendredi-saint.

Les Evangiles ne nous en parlent pas mais osons imaginer ce qu’a pu ressentir le Cœur de Marie le jour où Jésus lui a fait ses adieux pour initier sa vie publique, sachant qu’à présent l’heure du grand sacrifice est toute proche. Essayons d’imaginer comme son Cœur a dû se serrer lorsque les habitants de Nazareth ont chassé Jésus de la synagogue, quand les autorités du Sanhédrin ont comploté son arrestation, quand elle voyait la duplicité de Judas et entrevoyait sa trahison….

La souffrance a été la plus fidèle de toutes les compagnes pour Marie car jamais elle ne l’a quittée. Et elle ne pouvait pas la quitter car Marie n’a jamais cessé d’aimer son Jésus. Au contraire, son amour comme sa souffrance allaient crescendo.

La question qui se pose alors, est : comment Marie a-t-elle réussi à transcender toute cette souffrance. Voilà le vrai mystère qui doit nous interroger. De la seule manière possible : en l’unissant à celle de Jésus pour la rendre féconde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité.

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929).

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.