L’Annonciation

L’Annonciation, Melozzo da Forli

Méditons

Par la tromperie, le serpent amena Adam et Eve à désobéir à Dieu : ce fut le péché originel. A partir de là, nos premiers parents connurent la peur. Lorsque Dieu l’appelle, Adam répond : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché » (Genèse 3, 10).

Comme Adam et Eve, parce que nous sommes des pécheurs, nous redoutons Dieu et sa toute-puissance. Pourtant, lorsqu’à l’Annonciation, Il s’adresse à Marie par la voix de l’archange, Dieu lui dit : « Sois sans crainte » (Luc 1, 30).

Parce qu’elle est « la comblée-de-grâce », parce qu’elle est toute donnée à Dieu, parce qu’elle vit constamment en sa présence, Marie n’éprouve aucune crainte, comme nous le démontre la simplicité avec laquelle elle dialogue avec l’archange Gabriel. Elle s’adresse à lui avec la même innocence qu’Adam et Eve avant leur chute. Là où Dieu est présent, là où on vit en amitié avec lui, la peur n’a aucune prise.

Comme Marie, faisons le pari de la foi et de la confiance en Dieu dont Gabriel nous rappelle que rien ne lui est impossible (Luc 1, 37). Ne craignons que de céder à la peur car elle nous fait passer à côté des merveilles que Dieu veut réaliser en nos vies.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Les mystères joyeux

La sainte famille, Rembrandt

Méditons

Les mystères joyeux nous enseignent à ne pas nous dérober à Dieu, à nous ouvrir à lui comme Marie l’a fait. Quand Dieu lui demande de recevoir Jésus en son sein, elle répond : « que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38).

Si elle s’était fiée uniquement à son raison, Marie aurait repoussé la proposition divine ou aurait, à tout le moins, émis des réserves ou demandé des garanties. Mais, elle ne demande rien pour elle-même. Elle met sa foi dans ses paroles et fait le pari de la confiance en Dieu.

Par son « oui » sans réserve, sans concession, Marie nous invite à ne pas craindre de nous donner à Dieu car Il sera à nos côtés comme il l’a été aux siens.

La peur nous fait passer à côté des merveilles que Dieu veut accomplir en nous et par nous. Aussi, comme Marie, ne craignons pas. « Ouvrons toutes grandes les portes au Christ » (saint Jean-Paul II). « Il n’enlève rien mais donne tout » (Benoit XVI).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Un Lépante pour vaincre la peur

La bataille de Lépante, Véronèse

Méditons

Une fois de plus, nous voilà rendus au mois d’octobre, le mois du rosaire qui, cette année, se déploiera dans un contexte d’épidémie de la Covid 19. On parle tant de geste barrières (qu’il nous faut mettre en œuvre !), de risques de re-confinement, qu’on crée un climat anxiogène où l’on se demande si la peur de la contamination n’est pas plus dangereuse que la contamination elle-même.

Le mois d’octobre tombe donc à pic puisqu’il met sous nos yeux les victoires remportées par le rosaire. Il y a Lépante, bien-sûr, la bataille du 7 octobre 1571, qui sauva la chrétienté. Mais ce n’est que l’une d’entre elles. Il y en a tant d’autres. Pensons aux plus de 36 000 ex-voto de la basilique Notre-Dame des Victoires à Paris ou de tous les autres sanctuaires mariaux. Souvenons-nous aussi des grâces obtenues par la récitation fidèle et persévérante du chapelet, dont nous pouvons témoigner nous-mêmes pour en avoir été les heureux bénéficiaires.

Demandons à Notre Dame du Rosaire, qui est aussi Notre Dame des Victoires, en cette année marquée par la pandémie de Covid 19, la grâce d’être préservés de la maladie. Plus encore, demandons la fin de la pandémie car il est en son pouvoir de nous l’accorder. Prions, enfin, pour ne pas nous laisser gangréner par la peur de la maladie, car la peur, outre qu’elle n’honore pas Dieu, nous replit sur nous-mêmes, étouffe en nous la foi, l’espérance, la charité.

Souvenons-nous des paroles de sœur Lucie, l’une des trois voyantes de Fatima : « La Très Sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. De telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien à la vie des peuples et des nations. Il n’y a aucun problème, dis-je, si difficile soit il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. Avec le saint Rosaire nous nous sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre-Seigneur et obtiendrons le salut de beaucoup d’âmes » (entretien avec le père Fuentes, 26 décembre 1957).

Lançons un Lépante pour vaincre la peur ! Les grâces que nous sollicitons sont déjà prêtes au Ciel et n’attendent que notre prière pour être distribuées. Souvenons du message de Marie à Pontmain « Mais priez mes enfants. Dieu vous exaucera sous peu. Mon Fils se laisse toucher. » (17 janvier 1871).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’espérance au-delà de l’épreuve

Contemplons

Vierge douloureuse au pied de la Croix, Philippe de Champaigne

Méditons

Si Dieu tient pour nécessaire, utile et juste, la dévotion à Notre-Dame des douleurs, ce n’est pas pour nous amener à nous complaire dans le dolorisme mais pour nous apprendre à traverser les épreuves de cette vie dans la foi, l’espérance, la charité.

La souffrance n’épargne aucune vie : elle en fait même partie. Ne nous illusionnons pas. La recherche légitime du bonheur ne doit pas nous le faire oublier. Induite par le péché originel, elle n’est pas voulue par Dieu qui, cependant, la permet pour éprouver notre foi, nous imputer les mérites de tout ce que nous faisons pour l’amour de lui, de notre prochain et nous en récompenser.

Aussi, dans sa toute-puissance, le dessein de Dieu n’est pas de l’éradiquer mais de nous aider à la surmonter, voire à la transcender, à la vivre non comme une fatalité ou comme une punition mais comme une épreuve pour laquelle il nous accorde le secours de sa grâce. Si le Christ a voulu souffrir la passion, c’est pour nous obtenir le secours de sa grâce ; s’il a permis la douleur de Marie, c’est pour qu’elle en triomphe avec le secours de sa grâce.

Après Jésus, personne n’a plus souffert que Marie. Personne, plus que Marie, a souffert à cause et pour l’amour de Jésus. Aussi, personne, plus qu’elle, n’est en mesure de nous apprendre la persévérance dans la foi malgré la souffrance. Jésus a proclamé : « Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi » (Matthieu 5, 11). Qui est plus digne du bonheur éternel promis, que Marie qui a suivi Jésus dans la nuit de la foi sur tous ses chemins y compris celui qui l’a menée au Calvaire, sous sa croix ? Qui est plus à même de nous montrer comment suivre Jésus sur les chemins tortueux de nos vies ?

La dévotion à Notre-Dame des douleurs sera toujours actuelle et d’autant plus moderne que l’Eglise est en butte à la contradiction, ce qu’elle sera jusqu’à la fin du monde. La contemplation, la méditation des douleurs de Marie nous est salutaire parce que son lumineux exemple, sa prière toujours exaucée, nous sont nécessaires dans notre combat quotidien pour la foi. Heureux celui qui le comprendra et surtout le vivra.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’attente de la résurrection

Contemplons

La mise au tombeau, Le Caravage

Méditons

L’attente du Samedi-saint n’a pas été la moindre des épreuves pour Marie. En effet, Jésus est mort, son corps est dans le sépulcre. Elle est seule avec sa foi pour unique appui. Parmi les disciples, héroïques, qui ont accompagné Jésus jusqu’au bout du possible, aucun, probablement, ne croit, ou même, ne pense que Jésus va ressusciter. D’ailleurs, comment pourraient-ils objectivement penser que le corps sans vie de Jésus et à ce point supplicié, pourrait reprendre vie ? Ils ont vu le miracle du retour à la vie de Lazare il y a quelques jours, ils ont assisté au retour à la vie de la fille de Jaïre, à celui du fils de la veuve de Naim. Mais là, il s’agit, pour le maitre, de revenir à la vie par lui-même. Cela doit être pour eux, comme cela le serait pour nous, inconcevable. L’épreuve de la passion a été trop rude pour eux et la souffrance induite par leurs remords d’avoir abandonné Jésus, leur fait oublier qu’il est le maitre de la vie.

Marie est donc seule à conserver la foi en Jésus qui a dit à la face de ses ennemis les plus incrédules : « détruisez ce temple et je le relèverai en trois jours » (Jean 2, 19). Elle a compris que Jésus parle de son propre corps, le sanctuaire de l’Esprit-Saint. Aussi, elle prie, elle jeûne, elle lutte avec sa douleur, non pas pour convaincre Dieu de faire ressusciter son Fils (comme nous serions, nous, tentés de le faire !) mais pour ne pas vaciller dans sa foi en Jésus, qui a annoncé sa résurrection et l’a même promise à tous ceux qui croient en lui. Et ces prières ne sont pas de trop car l’épreuve est rude. Satan est là, à rôder autour d’elle « comme un lion rugissant cherchant à la dévorer» (1 Pierre, 5, 8) à murmurer à son Cœur les doutes les plus affreux pour l’amener au désespoir. Quelle victoire pour lui, s’il avait pu réussir à faire planer ne serait-ce que l’ombre d’un seul petit doute dans le Cœur de l’Immaculée.

Marie est restée forte dans la foi parce qu’elle est restée fidèle à Jésus qui, tout en étant physiquement absent, est présent dans son Cœur, dans son âme où il la fortifie par sa grâce dont elle est comblée comme le dit Gabriel à l’Annonciation. Cette attente sera récompensée au matin de Pâques lorsque Jésus victorieux de la mort, lui apparaitra et la prendra dans ses bras.

Par cette attente du Samedi-saint, Marie montre à l’Eglise dont elle est la Mère, la figure, l’image, comment attendre le retour glorieux du Christ, qui reviendra avec certitude à la fin des temps. Comme pour elle, Satan ne cesse de murmurer au cœur des croyants des paroles de désespérance, de découragement et, à son exemple, Marie nous appelle à lutter avec les armes de la foi, de la prière et du jeûne. Jésus reviendra dans la gloire car il l’a dit comme il a dit en son temps qu’il ressuscitera.

Marie a veillé devant un tombeau contenant le corps sans vie de Jésus. L’épreuve de l’attente est moins rude pour nous car nous, nous avons le bonheur de veiller devant des tabernacles qui abritent, voilé sous les espèces eucharistiques, le Christ vivant et glorieux qui nous communique sa force.

Serrons-nous donc tout contre Marie, modèle de foi, d’espérance, de charité, pour persévérer dans la foi et en être récompensés, le moment venu, par le Christ glorieux, qui nous prendra dans ses bras, comme il l’a fait pour Marie au matin de pâques.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le grain de blé est tombé en terre

Contemplons

Mise au sépulcre, Rubens

Méditons

Avec l’aide de ceux qui ont suivi Jésus jusqu’au Calvaire, Marie procède à l’ensevelissement de son Fils. Quelle douleur pour la mère, la croyante… quelle douleur pour Jean, Nicodème, Joseph d’Arimathie, Madeleine et les saintes femmes, impuissants à consoler la mère de la perte de son enfant.

Chaque fois que Jésus avait besoin de Marie, elle était présente. Dans sa passion, elle l’a courageusement accompagné au péril et au mépris de sa propre vie. Se renonçant totalement à elle-même, elle est restée debout au pied de sa croix. Cependant, l’heure de la séparation définitive a sonné et elle doit faire déposer la dépouille de Jésus dans un sépulcre sans lui rendre les hommages rituels en raison du sabbat.

Lorsqu’on s’arrête à ce qu’on voit, on est submergé par la tristesse de tout ce que Jésus, l’innocent par excellence, a subi, de la désolation, de la détresse, du chagrin de sa mère. Et, il faudrait être une hyène pour ne pas s’émouvoir devant un tel spectacle.

Pourtant Marie, malgré sa douleur, demeure inébranlable dans la foi parce qu’elle regarde plus loin et élève son esprit au niveau des pensées de Jésus, des desseins de Dieu. Vu de ce point de vue, rien n’est triste et tout célèbre déjà la victoire de l’Homme-Dieu. En effet, Jésus est le nouvel Adam, Marie la nouvelle Eve, et tous deux se rendent dans le jardin où aura lieu la résurrection, jardin qui rappelle l’Eden dont Adam et Eve ont été chassés suite au péché originel. Or, la venue de Jésus en ce monde n’avait d’autre but que de nous ouvrir à nouveau les portes du Ciel, du jardin dont le péché de nos premiers parents nous a bannis. En mourant sur la croix dans l’obéissance au Père, Jésus, le nouvel Adam, a tout reconquis et nous a rachetés bien plus admirablement que nous avons été créés. « O felix culpa » « O heureuse faute qui nous a valu tel Sauveur » chante la liturgie de la vigile pascale.

« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt, il demeure seul. Mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12, 24). Marie dépose le corps de Jésus dans le sépulcre, comme on met en terre le grain de blé dont parle Jésus et qu’il est lui-même, pour qu’il germe, grandisse et porte beaucoup de fruit. En effet, si Jésus est enseveli dans un tombeau neuf, qui n’a jamais servi et qui se trouve dans un jardin, si on n’embaume pas son corps, c’est parce qu’il est voué non pas à la mort mais à la vie éternelle.

L’Eglise, figure de Marie, ne procède pas différemment avec ses enfants. En effet, au baptême, qui nous plonge dans la mort et la résurrection de Jésus, l’Eglise dépose dans notre âme le grain de blé qu’est le Christ, pour qu’il puisse y germer, y grandir et par nous, en nous, avec nous, produire beaucoup de fruits de salut pour nous et pour le monde.

A vue humaine, tout se ligue pour torturer la mère mais lorsqu’on élève son regard vers le Ciel, on s’aperçoit que tout conforte la croyante.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sainte Mère, imprimez dans mon cœur les plaies de Jésus crucifié

Contemplons

Pietà, XVème siècle

Méditons

Dans le chant du stabat Mater, Jacopone da Todi nous fait chanter au 10ème tercet : « Mère sainte, daigne imprimer les plaies de Jésus crucifié en mon cœur très fortement » (Sancta Mater, istud agas, Crucifixi fige plagas cordi meo valide). C’est probablement ce désir qui traverse Marie lorsqu’elle tient Jésus dans ses bras et qu’elle considère tout dans la perspective du salut. Ce sont nos péchés et c’est l’amour de Jésus pour les pécheurs, qui sont la cause de ses nombreuses plaies. Rien ne saurait donc consoler davantage Marie en cette heure de profonde douleur, que de voir gravées en nous très profondément les marques de l’amour de Jésus, de nous voir les contempler, les méditer pour qu’elles nous amènent à accueillir le salut, qu’il nous a si durement acquis.

Saint Augustin écrit « qu’une larme répandue au souvenir de la passion de Jésus-Christ, vaut plus qu’un pèlerinage à Jérusalem et une année de jeûne au pain et à l’eau. … Peu de chrétiens aiment Jésus, parce qu’il y en a peu qui considèrent les souffrances qu’il a endurées pour nous. Mais celui qui les médite souvent ne peut vivre sans aimer Jésus ; … il se sentira tellement épris de l’amour de Jésus qu’il ne pourra plus s’obstiner à ne pas aimer un Dieu si aimant, qui a tant pour se faire aimer. »

En Marie, tenant dans ses bras le corps de son Fils couvert de plaies, ne se lève aucun sentiment de révolte envers ceux qui sont la cause de toutes ses souffrances mais un profond désir d’aimer et de faire aimer Jésus jusqu’au bout du possible, en reconnaissance pour tout ce qu’il a pris sur lui pour notre salut. Ainsi, tant qu’il y aura sur terre une âme à sauver, elle lui montrera, comme en ce jour du Vendredi-saint, le corps couvert de plaies de Jésus pour qu’elle y lise les marques de l’amour sans limite de Jésus pour elle et consente à accueillir le salut. Comme pour Jésus agonisant au jardin des oliviers le soir du Jeudi-saint, le chagrin de Marie vient moins de ce que Jésus a souffert pour notre salut que de l’ingratitude des pécheurs voire de l’inutilité de sa passion pour les âmes qui choisissent résolument de se détourner de lui.

Aussi, rien ne lui est plus agréable que la prière méditative des mystères douloureux du rosaire. En effet, pendant que nous considérons les souffrances de Jésus, elle nous dispose à en accueillir les fruits de salut en allumant en nous le feu de l’amour divin. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Pietà

Contemplons

Pietà, Michel Ange

Méditons

Dans la hâte, en raison du sabbat qui approche, mais avec respect et toute la délicatesse possible en de telles circonstances, le corps de Jésus est décroché de la Croix pour être remis à sa Mère.

Quelle douleur pour Marie de tenir dans ses bras le cadavre de son Fils. Autrefois, quand il était enfant, elle lui ouvrait ses bras pour lui témoigner son amour et il répondait par le sien, tout aussi empressé, à ses épanchements maternels. Aujourd’hui, elle a beau le serrer dans ses bras, il ne réagit pas, ne répond plus…

De nombreuses pietà présentent la caractéristique de disproportions. En effet, le cadavre de Jésus est étonnement petit par rapport à la taille de la Vierge. Dans la piété populaire, les artistes se plaisaient à traduire de cette manière les pensées de Marie au moment où elle tient le cadavre de Jésus entre ses bras : elle se remémore les années de Nazareth où il était enfant et qu’elle le tenait, heureuse, dans ses bras, sur ses genoux…

Au-delà de la Mère tenant son Fils mort dans ses bras, les croyants contemplent, dans l’image de la pietà, l’Eglise qui enlace son époux, qui l’a aimée plus que lui-même et s’est livré pour elle. Le Christ a aimé l’Eglise au-delà de sa propre vie : il ne s’est rien épargné pour le lui prouver et lui assurer le salut éternel. Il l’a voulue sainte et immaculée : pour cela, il a pris sur lui les péchés de tous ses membres, pour en acquitter la dette, pour que sa beauté, à l’image de celle Marie, la Vierge immaculée, soit inaltérable. L’Eglise, même si composée des misérables pécheurs que nous sommes tous, sera toujours sainte de la sainteté que Jésus-Christ lui a acquise par son sacrifice.

Après avoir décroché de la Croix la dépouille de Jésus, Joseph d’Arimathie et Nicodème la remettent à Marie, qui la reçoit sur ses genoux, dans ses bras, contre son sein, sur son Cœur. Par sa posture, la Vierge Immaculée, image la plus accomplie de l’Eglise, initie les gestes que cette dernière demande à ses prêtres d’accomplir lors de la célébration eucharistique. En effet, les genoux de Marie figurent l’autel sur lequel le prêtre dépose le pain et le vin qu’il va consacrer et où va s’opérer la transsubstantiation en Corps et en Sang du Christ. Les bras de Marie nous présentent le corps de Jésus comme le fait le prêtre au moment de l’élévation. Le sein de Marie figure le tabernacle dans lequel le prêtre dépose le Saint-Sacrement, pour qu’il demeure au milieu de nous. Le Cœur de Marie est autant le ciboire dans lequel le prêtre dépose la sainte réserve que notre propre Cœur dans lequel Jésus vient établir sa demeure chaque fois que nous le recevons dans la Communion des mains du prêtre. Quant aux larmes de Marie, elles sont la goutte d’eau que chaque prêtre ajoute au vin destiné à être consacré, et symbolise la part que nous prenons, par l’offrande de nos vies, au sacrifice eucharistique.

Chaque fois que nous participons à la célébration eucharistique, pensons à Marie, la Vierge douloureuse, la Pietà, pour nous rappeler que la Messe n’est pas avant tout un « repas pris entre copains » en souvenir de Jésus mais « l’actualisation non sanglante de son sacrifice sur la Croix » (Pie XII) et que l’Eglise, comme Marie, dont elle est la figure, nous le rappelle instamment par le respect et l’adoration auxquels elle nous invite au moyen de la liturgie. En pensant à Marie, la pietà, au moment de la messe, nous ne perdrons pas de vue l’essentiel pour Jésus comme pour nous : la passion a été, pour nous, autant une nécessité qu’un cadeau et il nous faut en accueillir le fruit pour le salut de nos âmes. Parce que c’est bien là ce qui importe : le salut des âmes et rien d’autre.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’amour couvre la multitude des péchés

Contemplons

Christ en Croix, Simon de Voos

Méditons

Les juifs, qui l’ont livré, les Romains, qui l’ont crucifié, et nous-mêmes, par nos péchés, sommes la cause des souffrances de Jésus, de son agonie et de sa mort. Par ricochet, nous sommes aussi les auteurs et la cause de la douleur de Marie qui, dans l’acceptation et l’amour, se tient unie à Jésus au pied de sa Croix.

Jésus a transmis l’Esprit (Jean 19, 30). A présent, il « descend aux enfers » (Credo) à la rencontre de tous ceux qui y attendent la rédemption, pour les mener à la joie de la rencontre avec le Père. Jésus est victorieux dès le Vendredi-saint lorsqu’il meurt sur la Croix dans la fidélité à son Père, en ayant accompli, dans l’amour, son plan de salut, en ayant pris sur lui tous nos péchés.

Pour Marie, par contre, la tragédie se prolonge. En effet, après avoir participé, au premier rang, au drame de la passion, elle assiste au coup de lance donné par Longin dans le côté de Jésus. C’est l’affront suprême : on ouvre son côté pour vérifier qu’il est bien mort ! Quelle douleur pour Marie. C’est le corps sans vie de son enfant, qui n’est pas respecté, mais c’est aussi et surtout, l’amour de Dieu, l’amour de Jésus qui est foulé aux pieds, profané dans son sanctuaire.

Dans la plaie du côté, Marie voit nos refus d’accueillir l’amour de Jésus, qui a pourtant permis qu’on lui ouvre son Cœur Sacré pour en libérer toutes les forces de vie et nous les communiquer. Si Marie, la Mère, souffre de voir Longin mutiler la dépouille de son Fils, la croyante est rompue de douleur de nous voir repousser ainsi les prévenances de l’amour divin.  

La douleur de Marie augmente encore lorsqu’elle contemple l’eau et le sang, qui s’épanchent du côté ouvert de Jésus et qu’elle y lit la réponse de Dieu à ceux qui le bafouent. En effet, au déferlement de haine, Jésus répond en repoussant encore les limites de sa miséricorde déjà infinie : du côté ouvert de Jésus, dans ce sang, dans cette eau, l’Eglise puise, depuis le Vendredi-saint, les dons les plus précieux de son époux à savoir l’Eucharistie et le Baptême, ces sacrements par lesquels il nous communique sa vie divine.

L’amour de Dieu est indéfectible et ne nous sera jamais retiré. Et même si nous devions finir en enfer (ce qu’à Dieu ne plaise !), Jésus ne cessera pas de nous aimer, parce que pour chacun il a donné sa vie. L’enfer ne rassemble pas ceux que Jésus a cessé d’aimer mais ceux qui ne veulent résolument pas l’aimer lui en retour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Dieu est mort !

Contemplons

Le Crucifiement

Méditons

Marie est là quand Jésus rend son dernier souffle, lorsqu’il expire, lorsque tout est fini. Qu’a-t-elle bien pu penser en cet instant suprême ? Qui, excepté Dieu, peut le dire ?

On peut imaginer ce que Marie, la mère, a pu ressentir. Mais, peut-on imaginer ce qu’a pu ressentir Marie, la Mère de Dieu, la Mère du Fils du Dieu tout-puissant, la Mère de Dieu pour qui « rien n’est impossible » comme a dit l’ange à l’Annonciation, la Mère de Dieu qui sait rendre fertiles les femmes stériles comme Elisabeth, qui sait se faire homme en une Vierge mais qui ne veut pas s’éviter de se laisser crucifier sur une croix et y mourir ? Est-il possible qu’elle ait été dépassée par ce qui se produit sous ses yeux… que tout d’un coup, dans son Cœur, dans son esprit, tout s’est arrêté pour un instant qui a pris des allures d’éternité ?

Tout est bruyant sur le Calvaire : les pharisiens hurlent leur haine, les soldats se pressent et veulent en finir, passer à autre chose… la terre se met à trembler, l’obscurité se fait en plein après-midi, des corps ressuscitent dans la ville, se manifestent aux habitants, les jettent en panique… et en Marie, un instant de silence infini qui la met à l’épreuve de ce qu’elle voit sans parvenir à y croire vraiment : Dieu est mort ! Jésus qui est son Fils, et surtout son Dieu, est mort ! mort ! mort !

Oui, Dieu est mort et de la pire des façons, sur une Croix et pour le pire des motifs : pour sauver une plèbe qui ne cherche pas à l’être et n’a pas même conscience qu’elle en a un urgent besoin… Dieu est mort ! Jésus, Dieu fait homme est mort ! Est-il possible que Dieu puisse mourir ? Et pourtant, il est mort, là, devant elle. Quelle douleur quand la sidération cède la place à la prise de conscience. Dieu est mort parce qu’il l’a voulu. Dieu est mort parce qu’il s’est donné, pour elle, pour chaque âme jusqu’à la fin du monde. Mais qui sommes-nous… qui est-elle… elle, pour avoir aux yeux de Dieu une telle importance, une telle valeur, un tel prix ?! Mais qui est Dieu pour qu’il consente à sacrifier son Fils unique, qu’il aime avec toute l’ardeur de sa divinité, pour le salut de tous les hommes ?

En contemplant Marie, debout au pied de la croix, sur laquelle Jésus vient de mourir, ne pensons pas d’abord à la douleur de la Mère mais à ce que chacun d’entre nous représente aux yeux de Dieu. Comme Marie, acceptons de ne pas comprendre mais croyons en son amour et accueillons-le.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.