Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Le Corps eucharistique du sacrifice est sur l’autel

Frère Kostka : « Avec le regard spirituel, je vois notre Rédempteur étendu sur l’autel, mais en prière, les bras étendus. Il tend Ses mains, non vers l’intérieur, mais vers l’extérieur, élevées en parallèle face au sanctuaire. Le Souverain Prêtre éternel, toujours vivant pour intercéder en notre faveur, agit avec une ardeur d’amour suprême dans la prière sacrificielle et dans la souffrance expiatoire, pour la conversion et la réconciliation des pécheurs.

Toutes les prières et intentions prononcées au nom de Jésus, le Sauveur les prend sur Ses lèvres et les introduit dans le sanctuaire de l’exaucement.

Des prières qui ne sont pas exaucées à la Messe le seront difficilement à un autre moment.

Le Sauveur agit non seulement sur l’autel, mais aussi dans le célébrant, offrant et expiant. Comment ces merveilleux mystères s’emboîtent et se complètent, je ne puis l’exprimer. Depuis le début de la Messe, le Christ, en tant que Prêtre du sacrifice, agit continuellement à travers le prêtre pour accomplir la Messe. Une telle harmonie dans la coopération de deux personnes, l’action d’une personne à travers une autre, ne peut se concevoir dans l’ordre naturel. Dans notre condition terrestre, il n’existe aucun parallèle pour expliquer cet enchaînement ordonné. On ne trouve aucun mot pour exprimer l’intimité du lien entre le Souverain Prêtre et le prêtre : toute description échoue, seule la foi peut en pressentir la grandeur : « Ce mystère est plein de majesté et de dignité. »

À la sainte Messe, il n’y a qu’un seul et même prêtre : le Christ Seigneur. Les ministres qui offrent le saint sacrifice n’agissent pas en leur propre nom, mais en la personne du Christ… comme le montrent clairement les paroles de la consécration. Le prêtre ne dit pas : « Ceci est le Corps du Christ », mais : « Ceci est mon Corps ». En représentant la personne du Christ, il transforme la substance du pain et du vin en la véritable substance de Sa chair et de Son sang. (Catéchisme romain, Partie II, chap. 4, n° 77)

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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