5ème station : « Simon m’aide à porter la Croix »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Les soldats me voient chancelant, épuisé… je n’avance que péniblement tellement je suis affaibli… les soldats s’impatientent et craignent que je n’arrive pas jusqu’au bout du chemin… et le temps presse… la foule ne se calme pas… pas un instant, elle n’a pitié de moi… pas même mon état lamentable, pas même la vision de ma mère, brisée de douleur, ne parvient à émouvoir son cœur… la vue de mon sang ne fait qu’attiser sa haine… Ils réquisitionnent Simon pour m’aider… il aurait voulu ne pas être mêlé à ma passion… sous peu, il comprendra qu’il n’a pas été réquisitionné mais que je l’ai choisi… c’est moi qui lui donne de m’aider à le sauver, lui, ainsi que tout le genre humain… bientôt ses yeux s’ouvriront et il comprendra que je le choisis comme collaborateur au salut du monde… il comprendra que son aide m’est indispensable, aujourd’hui, comme demain et qu’elle a valeur d’exemple pour tous les hommes car tous, je les appelle à m’aider à sauver les âmes… il comprendra que rien n’est plus important que le salut des âmes et que chacune d’elle a un prix infini à mes yeux… que chacune d’elle vaut la peine que j’endure tout ça… qu’en l’associant au salut des âmes, je lui donne une place dans cette œuvre que seul un Dieu peut accomplir : le salut des âmes… comme il se repentira alors d’avoir été si réticent quand je l’ai appelé… comme il se repentira d’être si honteux de m’être associé, à moi qu’on traite comme le dernier des scélérats, alors que je suis le sauveur du monde… comme il se repentira d’être si paresseux à porter la croix, me soulageant à peine du fardeau… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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