1er mystère douloureux : l’agonie de Jésus au jardin des oliviers

Contemplons

Jésus en agonie au Gethsémani, Constance, église Saints-Pierre-et-Paul

Méditons

Par la contemplation de ce mystère, Marie nous transporte à Gethsémani, afin de nous unir à Jésus dans sa terrible agonie ; elle nous donne d’être témoins de sa sueur de sang, de son immense tristesse, de son abyssale solitude… Elle porte nos regards vers l’ange qui console Jésus en nous faisant imaginer les paroles qu’il a pu prononcer pour le fortifier. Elle nous fait la grâce insigne de consoler (un peu !) le Sauveur au paroxysme de la douleur morale !

Jésus avait choisi Pierre, Jacques et Jean, ses apôtres préférés, ses plus intimes, les seuls témoins de la Transfiguration, pour s’unir à sa prière et le soutenir de leur présence… Ils se sont endormis… Surtout ne leur jetons pas la pierre : nous nous endormons plus rapidement qu’eux !

Par le rosaire, Marie, nous donne d’entendre la plainte de Jésus : « vous n’avez pas pu veiller une seule heure ? »… Elle suscite en nous un sursaut de résolutions afin de consoler Jésus qui accueille le moindre signe de bonne volonté de notre part !

Par le rosaire, Marie nous rassemble en Eglise pour tenir compagnie, avec elle, à Jésus entré en agonie (certains mystiques affirment que ce fut le moment le plus douloureux de toute la Passion de Jésus). Veillons et prions avec elle pour ne pas succomber dans la tentation. Répétons sans cesse « priez pour nous pauvres pécheurs » afin qu’elle nous obtienne les grâces d’une véritable contrition de nos péchés et d’une véritable conversion du cœur !

Notre Dame du très saint rosaire gardez nous vigilants !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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