VIII – Jésus console les femmes dolentes

Jésus sort de son silence. On a l’impression de l’entendre parler : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !” Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.” Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? » (Luc 23, 28-31).

Jésus se tient en majesté, non comme un homme épuisé mais comme le roi qui, le jour venu, nous jugera tous, comme le roi, qui porte sur lui l’insigne de sa royauté, la Croix, le sceptre de sa puissance. Il se présente à nous comme le Dieu fort qui choisit librement de se donner pour l’Eglise, son épouse, « pour qu’elle soit resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel, parce qu’il la veut sainte et immaculée » (Ephésiens 5, 27).

Il s’adresse à une femme à genoux, qui semble à la fois effrayée et émue aux larmes. Cette femme représente l’Eglise, l’épouse pour laquelle l’époux, le Christ, s’est donné tout entier. Elle est intégralement vêtue de blanc, car elle est sainte de toute la sainteté que Jésus lui a acquise dans sa Passion. Elle est à genoux, parce que l’épouse doit être soumise à son époux. Elle est là où la mène son époux, en l’occurrence sur le chemin du Calvaire. En effet, l’épouse doit s’associer à la mission de l’époux, le soutenir et l’aider dans son œuvre de salut des âmes.

Jésus est un époux exigeant. Il est la vérité même. Aussi, dit-il à son Eglise, que s’émouvoir ne suffit pas mais qu’il faut passer des intentions aux actes, se convertir, mettre en pratique ce qu’il a enseigné et dont il donne l’exemple : « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur”, qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7, 23).

A l’arrière, on voit deux femmes qui tiennent deux enfants. Elles semblent leur parler tout en appelant leur attention sur Jésus. Elles représentent l’Eglise qui perpétue la mémoire des merveilles du Seigneur.

Père éternel, par le Cœur Immaculé de Marie, nous vous offrons Jésus, votre très cher Fils, alors qu’il est console les femmes de Jérusalem, et dans ses saintes plaies, nous nous offrons nous-mêmes avec Lui, en Lui et par Lui, à toutes ses intentions et au nom de tous hommes jusqu’à la fin du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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