Saint Bernardin de Sienne

 

Saint Bernardin de Sienne

Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué, il fait de savantes études. Très pieux, il appartient à une confrérie de prière. Sa charité trouve à s’exprimer pleinement au cours de l’épidémie de peste qui ravage la ville en 1400. Il a 20 ans et tel est son dévouement qu’on lui confie la direction provisoire de l’hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les franciscains, y devient prêtre et son prieur lui donne la charge de la prédication. Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l’Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites. Parfois ce sont des milliers de personnes qui s’écrasent pour l’entendre et qui l’entendent parfaitement malgré l’épaisseur de la foule, tant sa voix est forte. Il parle d’une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie chrétienne et sur la primauté absolue du Christ. Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l’ordre franciscain connue sous le nom de « réforme de l’observance ».

Son enseignement sur saint Joseph

« Quand Dieu élève quelqu’un à une haute dignité ou à quelque sublime ministère, il le dote avec munificence de toutes les grâces né­cessaires pour accomplir dignement la mission qu’il lui impose. Ainsi en a-t-il agi, dans l’ancienne alliance, avec Moïse, Josué, Abraham, Isaac, Jacob, David, et les autres prophètes ; et dans la loi nouvelle, avec la Vierge, les Apôtres, les évangélistes, les docteurs, les fondateurs d’ordres. Cette loi générale de l’éco­nomie de sa grâce, Dieu l’a très particulièrement voulue à l’égard de Joseph de toute éternité pour être le père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et le véritable époux de la Reine des anges, pour être le fidèle gardien de ses deux principaux trésors, c’est-à-dire de son Fils et de la Vierge, il l’a enrichi, avec une libéralité toute divine, de la sainteté et des vertus requises pour une si haute dignité et un si sublime ministère. » ( Discours sur saint Joseph, époux de la sainte Vierge)

« Saint Joseph vivant dans la société de la très sainte Vierge ; à quelle perfection il a dû s’élever.

La première grâce que Dieu a donnée à Joseph est celle que demandait le titre d’é­poux de la Vierge, et le privilège de vivre dans sa société. Pour porter ce titre, et pour vivre dans cette société, il a fallu que cet homme eût une grâce et une vertu admi­rable.

Le lien qui l’unissait à la Vierge étant si étroit, quel homme de sens ne voit que le Saint-Esprit, auteur de ce lien, n’a pu unir à l’âme de la Vierge qu’une âme souverainement ressemblante par l’opération des vertus ? C’est ce qui me fait croire que Joseph, ce juste bien-aimé de Dieu, a été très pur dans sa virginité, très profond dans son humilité, très ardent dans l’amour de Dieu et dans la charité, très élevé dans la contemplation, très parfait dans sa sollicitude pour la Vierge son épouse.

De son côté, la divine Vierge, qui connaissait l’intimité du lien formé par le Saint-Esprit, qui savait qu’il lui avait été donné par le Saint-Esprit pour être son époux et le fidèle gardien de sa virginité, et pour partager avec elle sa sollicitude, ses soins, son amour envers son divin Fils ; la Vierge, qui avait de tout cela une claire vue, répondait pleinement à ce que demandait ce dessein du Très-Haut ; et c’est ce qui me fait croire qu’elle chérissait très sin­cèrement ce saint homme de toute l’affection de son cœur. De plus, la Vierge, qui obtient tant de faveurs à des pécheurs, aux ennemis de son propre Fils, quelles grâces, je vous le demande, n’aura-t-elle pas obtenues à un époux si cher, si saint, si plein de sollicitude, au gar­dien de sa virginité, au père nourricier de son Fils ? Enfin, comme tous les biens que possède l’épouse sont la propriété de l’époux, j’ai la conviction que la très sainte et bienheureuse Vierge versait avec la plus grande libéralité tout le trésor de son cœur dans l’âme de Joseph, autant que l’âme de Joseph était capable de recevoir. » ( Discours sur saint Joseph, époux de la sainte Vierge)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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