Prie pour le pape, les évêques, les prêtres

Contemplons

La vénérable mère Louise-Marguerite Claret de la Touche

Méditons

Le 3 août 1973, Marie dit à sœur Agnès : « Prie beaucoup pour le Pape, les évêques et les prêtres. Depuis ton baptême, tu as toujours prié fidèlement pour eux. Continue de prier beaucoup, beaucoup. Transmets à ton supérieur ce qui s’est passé aujourd’hui et obéis-lui dans tout ce qu’il te dira. Présentement, il demande qu’on prie avec ferveur. »

Cette demande de Marie de prier pour le Pape, les évêques, les prêtres, n’est pas nouvelle. En bien des endroits, elle demande avec insistance qu’on prie pour le Pape en butte à tant de contradictions, portant une si lourde croix, pour les évêques et les prêtres afin qu’ils soient fidèles à leur vocation, à leur mission…

On a tendance à considérer qu’un prêtre doit prier pour nous et non l’inverse. « Il est prêtre pour ça » dit-on communément. On a aussi tendance à considérer qu’il n’a pas besoin qu’on prie pour lui puisqu’il est un homme de Dieu. On oublie qu’il est avant tout un être humain comme tous les autres, et que comme tel, il a ses faiblesses, ses fragilités, ses tristesses, ses souffrances, ses péchés. Tous, prêtres et laïcs, nous avons besoin du soutien de la prière pour traverser cette vie. C’est conscient de cela que, dès le premier jour de son pontificat, le Pape François demande avec insistance du haut du balcon de Saint-Pierre : « Je vous demande de prier pour moi. J’en ai tellement besoin. N’oubliez pas cela… » 

La sainteté d’un prêtre rejaillit sur toute la multitude de ses paroissiens. Inversement, on sait bien le scandale que provoque la chute d’un seul prêtre. C’est pour cela que leur sanctification est un enjeu crucial pour l’Eglise. Saint Jean-Paul II dit à ce sujet : « En contact constant avec la sainteté de Dieu, le prêtre doit devenir saint lui-même. Le monde demande de saints prêtres. Seul un saint prêtre peut devenir un témoin transparent du Christ et de son Evangile dans un monde sécularisé. Une pastorale efficace ne peut se développer que sur le terrain de la sainteté sacerdotale. Les fruits durables des efforts pastoraux naissent de la sainteté du prêtre. » Ce à quoi la vénérable mère Louise-Marguerite Claret de la Touche, visitandine qui reçoit les confidences de Jésus, ajoute : « Voilà tout le plan de Jésus : le prêtre rempli d’amour communiquera les flammes divines aux âmes placées sous son influence directe ; celles-ci réchaufferont à leur tour les âmes qui seront autour d’elles et ainsi, peu à peu, l’amour infini reprendra possession du monde. »

Sainte Thérèse de Lisieux nous rapporte de son pèlerinage à Rome : « Pendant un mois, j’ai rencontré beaucoup de saints prêtres ; et j’ai vu que, si leur sublime dignité les élève au-dessus des anges, ils n’en sont pas moins des hommes faibles et fragiles. Donc, si de saints prêtres, que Jésus appelle dans l’Evangile : le sel de la terre, montrent qu’ils ont besoin de prières, que faut-il penser de ceux qui sont tièdes ?… O ma Mère, qu’elle est belle notre vocation !… Nous offrons nos prières et nos sacrifices pour les apôtres du Seigneur ; nous devons être nous-mêmes leurs apôtres, tandis que, par leurs paroles et leurs exemples, ils évangélisent les âmes de nos frères. »

A mère Louise-Marguerite de la Touche, Jésus confie le 6 juin (fête du Sacré-Cœur) : « Le prêtre est un être tellement investi par le Christ qu’il devient presque un Dieu, mais c’est un homme aussi et il faut qu’il le soit. Il faut qu’il sente les faiblesses, les luttes, les douleurs, les tentations, les craintes, les révoltes de l’homme ; il faut qu’il soit misérable pour être miséricordieux ; et il faut aussi qu’il soit fort, qu’il soit pur, qu’il soit saint pour être sanctifiant. Il faut que mon prêtre ait le cœur large, tendre, ardent, puissant pour aimer. Il a tant à aimer, le prêtre ! Il faut qu’il m’aime, moi, son Maître, son frère, son ami, son consolateur, comme je l’ai aimé, et je l’ai aimé jusqu’à confondre ma vie avec la sienne, jusqu’à me rendre obéissant à sa parole. Il doit aimer encore mon épouse, la sienne, la sainte Eglise, et de quel amour, d’un amour passionné et jaloux, jaloux de sa gloire, de sa pureté, de son unité, de sa fécondité. Enfin il doit aimer les âmes comme ses enfants. Quel père a autant d’enfants à aimer que le prêtre ? »

A nous aussi, Marie dit : « prie pour le Pape, les évêques, les prêtres » car leur sainteté dont le monde a tant besoin, ne dépend pas que d’eux mais aussi de nous et de notre ardeur à la prière, notamment du rosaire.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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