Le rosaire : une prière aussi simple que puissante

Contemplons

Notre Dame du très saint rosaire de Vicenza

Méditons

Dans sa structure le rosaire se révèle une prière d’une simplicité extrême puisque composée des prières de base de la vie chrétienne : le « Notre Père », le « Je vous salue, Marie », le « Gloire au Père » et le « Je crois en Dieu ». Ces prières qui constituent le fondement de la vie chrétienne, sont connues et accessibles à toute personne quelle que soit sa condition, son niveau intellectuel, son niveau de formation, son avancée en sainteté. Cela ressemble bien à une Mère que de proposer à l’ensemble de ses enfants une forme de prière qui les unit tout en étant à la portée de chacun d’entre eux jusqu’aux plus faibles. Dans sa structure le rosaire est une prière d’une telle simplicité qu’elle est un véritable défi pour les plus orgueilleux qui n’y trouvent aucune occasion de briller. Elle est une occasion d’humilité pour les plus savants qui, le priant, se rangent fraternellement au niveau des plus ignorants !

Au fur et à mesure de sa pratique, cette prière se révèle pourtant très complète. Pendant que les doigts égrènent le chapelet, la bouche récite les Ave, l’esprit contemple la vie de Jésus et de Marie, le cœur confie à Dieu les grandes intentions de l’Eglise. Comme l’écrit Léon XIII, qu’on a surnommé « le pape du rosaire », il ne suffit pas de déclamer des Ave, même bien dits, pour bien réciter le rosaire ; il faut aussi contempler et intérioriser les mystères qui sont attachés à chaque dizaine. La bonne méditation des mystères doit même l’emporter sur la parfaite exactitude des prières vocales !

Enfin, Marie étant la Mère de l’Eglise, la prière du rosaire doit toujours nous trouver dans des dispositions « ecclésiales ». Nous devons préférer prier le chapelet en commun (à l’église ou en famille) en confiant à Dieu non seulement nos propres préoccupations mais aussi les intentions de toute l’Eglise. Autrement dit, pour bien dire son chapelet, chacun doit prier en union avec l’Eglise toute entière, au nom de tous et pour tous. Rappelons-nous Marie au cénacle à la veille de la Pentecôte où « d’un seul cœur, elle prie avec les apôtres » !

Demandons à Notre Dame du très saint rosaire, au cours de ce mois d’octobre, une sincère conversion du cœur et un véritable esprit ecclésial !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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