La Transfiguration

Méditons

Six jours avant sa Passion, Jésus a emmené Pierre, Jacques et Jean sur le Thabor. Il leur a révélé une infime part de sa divinité : « son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière » (Matthieu 17, 2). Cette confirmation de la divinité de Jésus n’a pourtant pas fortifié la foi des apôtres, sauf peut-être celle de Jean, qui s’est enfui lors de l’arrestation de Jésus, mais qui est revenu sur ses pas et a accompagné Marie sur le Calvaire.

Marie n’a pas été témoin de la Transfiguration de Jésus. Elle n’en avait pas besoin, car toujours elle a cru en lui, le Dieu tout-puissant caché sous les voiles de son humanité. Elle l’a suivi jusqu’au bout, sur le Calvaire. Maintenant, qu’elle tient son Fils mort dans les bras, son regard va plus loin que son humanité. Même s’il est horriblement mutilé, elle voit en lui le Dieu Sauveur, qui a le pouvoir de donner sa vie et de la reprendre (Jean 10, 18). Aussi, son regard n’est-il pas obscurci par l’amertume ou le poids écrasant de la désespérance, mais rempli de foi et de paix intérieure.

Marie, Notre-Dame de Marienthal, recevez-moi comme votre enfant et apprenez-moi à voir au-delà des apparences.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse, est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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