« La grâce de la pénitence finale »

Contemplons

La mort de saint Joseph, Paolo di Matteis

Méditons

Autrefois, notamment aux jours de rogations, on priait pour que le Seigneur nous « délivre de la mort subite et imprévue » (litanies de tous les saints).  En effet, aucun bon chrétien ne désirait se présenter devant son Créateur sans avoir, au préalable, pu se confesser, recevoir la communion et l’extrême onction. Aujourd’hui, dans notre monde déchristianisé, c’est précisément par ce genre de mort qu’on voudrait quitter cette vie, si possible dans son sommeil pour glisser tranquillement dans l’au-delà où on serait accueilli les bras ouverts et sans avoir à rendre aucun compte.

Pourtant, en cette vie, rien n’est plus important que le salut car il est la raison de notre présence dans cette vallée de larmes et du combat spirituel que nous y livrons. Nous sommes ici pour connaitre, aimer et servir Dieu, et par ce moyen gagner le Ciel (catéchisme). Et Jésus est sans ambiguïté, aucune, à ce sujet. « Une seule chose est nécessaire » nous dit-il parlant du salut (Luc 10, 42). « Et que sert-il à un homme de gagner l’univers, s’il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Marc 8, 36-37).

Le souci du salut de notre âme ne doit jamais nous quitter et embrasser tous les domaines, tous les états de notre vie. Chaque instant nous met en demeure de nous prononcer pour ou contre Jésus et chacune de nos décisions a des répercussions sur notre éternité.

La grâce de la persévérance finale est insigne car Jésus nous assure de nous mener au salut, à la vie éternelle avec lui. Ne nous trompons pas. Cela ne signifie pas qu’il nous mettra dans une bulle dans laquelle plus rien ne nous atteindra, si bien que nous traverserons béatement cette vie sans plus avoir à combattre. Non ! Cela signifie que cette étincelle d’amour que nous allumons en nous par cette dévotion réparatrice des premiers vendredis du mois, il l’attisera pour en faire un grand feu qui ne pourra plus s’éteindre et nous fera ne rien désirer plus ardemment que de passer toute notre éternité avec lui.

Tout ce que Jésus nous donne représente autant un cadeau qu’une absolue nécessité pour nous. S’il promet la persévérance finale, c’est parce que cette grâce nous est indispensable. Il nous l’accorde contre un petit surcroit d’amour. Ne soyons pas sottement orgueilleux et tendons humblement nos mains pour mendier l’aumône de cette grâce incomparable.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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