Contemplons
Jésus, roi de miséricorde
Méditons
En faisant la promesse d’une bonne mort à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis de suite, Jésus parle « d’un excès de miséricorde » soulignant que cette grâce insigne est un cadeau de plus qui se rajoute à tous ceux qu’il nous a déjà faits.
En effet, nous devons déjà tout à Jésus qui n’a rien épargné pour nous témoigner son amour. Il n’a pas fait que nous donner des petites miettes de son opulence (ce qui serait déjà énorme !) ; il s’est donné lui-même. Lui, à qui tout appartient, n’a rien jugé assez digne ou suffisamment précieux, pour témoigner de « la largeur, de la longueur, de la profondeur et de la hauteur de son amour qui surpasse toute connaissance » (Ephésiens 3, 18). Seul le don de lui-même, de toute sa personne, de sa vie-même, pouvait, à ses yeux, révéler l’immensité de son amour pour chacune de ses créatures.
Jésus nous a acquis le salut qui, en soi, est un cadeau bien plus grand que le don de la vie puisqu’il signifie la rendre à ceux à qui elle a été ôtée. Et, c’est bien de cela dont il s’agit : le péché éteint en nous la vie divine et, à y persévérer, il nous enchaine à celui qui est « homicide dès le commencement » (Jean 8, 43). En donnant le salut à ceux qui l’accueillent, Jésus nous « transfuse » sa propre vie divine pour nous conduire à l’éternité bienheureuse.
Jésus qui nous a tout donné, nous accorde encore une grâce de choix supplémentaire c’est-à-dire la certitude de faire une bonne mort si nous accédons à sa demande de communier neuf premiers vendredis de suite en esprit de réparation. Il montre ainsi, non seulement le prix qu’il attache au salut de chacun d’entre nous, mais aussi jusqu’où il est prêt à s’abaisser pour que nous condescendions à le laisser nous sauver, en d’autres mots à nous introduire dans ce bonheur ineffable que nous cherchons avec tant d’anxiété et que lui seul peut nous procurer.
Jésus pouvait-il faire davantage pour nous sauver ? Pouvait-il nous montrer de manière plus explicite toute l’étendue de son amour ? Alors, comment se peut-il que nous résistions à tant d’appels de la grâce ? Comment est-il possible que malgré tous « les excès de miséricorde » de Jésus, il y ait des âmes qui se perdent ? Et il est certain qu’il en est qui se perdent sinon il ne ferait pas cette promesse. Notre-Dame de Fatima a montré l’enfer aux trois pastoureaux qui en parlent comme d’une mer d’âmes en détresse !
Prenons la résolution de répondre à l’appel du Sacré-Cœur en communiant neuf premiers vendredis de suite en esprit de réparation, pour mendier cette grâce de l’assurance de notre salut. Faisons cette communion réparatrice chaque premier vendredi. Faisons-la toute notre vie, pour l’amour du Sacré-Cœur et pour le salut de toutes les âmes. Ne soyons pas minimalistes, Jésus en a tant fait pour nous !
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.
Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.
Faites grandir en moi le désir de la sainteté.
Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.
Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.
Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.