LA TUNIQUE

Contemplons

Ecoutons

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats. (Jean 19, 23-24)

Méditons

Les soldats ont divisé le manteau c’est-à-dire le vêtement extérieur de Jésus, mais pas la tunique, le chiton, qui était le vêtement, qu’il portait près du corps. Celle-ci est toute tissée d’une seule pièce, de haut en-bas et sans aucune couture. La tradition veut que ce soit Marie, qui l’ait tissée. C’est on ne peut plus logique car chaque famille vivait selon le principe de l’autosuffisance et, dans cet esprit-là, on réalisait ses vêtements soi-même à partir de la matière première dont on disposait : la laine des brebis.

L’importance de la tunique de Jésus dépasse le simple câdre vestimentaire. Elle symbolise le corps mystique du Christ qu’est l’Eglise. Cela renforce l’idée que Marie ait pu la tisser de ses mains, elle qui est la Mère de l’Eglise. Reprenons-en les caractéristiques.

La tunique est un modeste vêtement qui sert à se couvrir et à protéger celui qui le porte, en protégeant sa pudeur. Elle n’est pas un habit élégant qui exprime un rôle social. La tunique rappelle que l’Eglise a une dignité qui lui est propre et qui lui est conférée par Jésus. Elle invite à l’humilité tous ceux qui se réclament de l’Eglise et à renoncer à tout ce qui nous distingue fallacieusement aux yeux du monde.

La tunique est le vêtement de Jésus. Elle couvre tout son corps sauf sa tête. La tunique symbolise le corps mystique du Christ qu’est l’Eglise dont Jésus est la tête. L’Eglise et Jésus-Christ, c’est une seule et même chose. L’Eglise est l’épouse qui est soumise à son époux ; Jésus est l’époux qui donne sa vie pour elle.

La tunique est toute d’une pièce. L’Eglise est une, et son unité est réalisée par Jésus-Christ. Elle proclame une seule foi, elle est fondée par Jésus-Christ, qui l’a établie sur Pierre, et qui réalise son unité par l’Eucharistie, mémorial de sa Passion, sacrement de l’unité dans le temps et dans l’espace.

La tunique est tissée de haut en-bas. Saint Cyprien explique que le fait que la tunique soit tissée « de haut en bas » signifie que « l’unité apportée par le Christ vient d’en haut, du Père céleste, et qu’elle ne peut, par conséquent, être divisée par celui qui la reçoit, mais doit être accueillie intégralement. »

La tunique est sans couture. L’Eglise est une par la volonté de Jésus et le restera quoi qu’il advienne. Saint Jean nous rappelle que « Jésus allait mourir pour la nation, et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jean 11, 51-52). Lors de la dernière cène, il avait dit lui-même : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jean 17, 20-21).

La tunique n’est pas partagée parce qu’elle est le vêtement du seul vrai grand prêtre. Contrairement à Caïphe, le grand prêtre qui déchire son vêtement quand Jésus se proclame Fils de Dieu et, par ce geste, strictement interdit par la loi religieuse, se condamne à mort et se rend indigne du service divin, le vêtement de Jésus n’est pas déchiré. C’est Jésus-Christ qui, à présent, est le seul grand prêtre, qui peut offrir à Dieu le seul sacrifice qui lui est agréable.

Le fait que la tunique n’est pas partagée est aussi un avertissement à tous les membres du Corps mystique du Christ qu’est l’Eglise : personne ne doit vouloir la diviser par égoïsme, avidité, par ambition, ou tout autre motif. Mais, tout le monde doit vouloir préserver et œuvrer à son unité.

La tunique est le vêtement, que Jésus porte sous son manteau et sur son corps. Ceci est également symbolique. Nous, les hommes, pouvons diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible, mais pas dans son unité profonde.

La tunique est imprégnée du Sang de Jésus. C’est le Sang rédempteur de Jésus, qui passe dans les veines de l’Eglise ; c’est son Sang, qui lui donne et lui conserve la vie. Et c’est de son Corps et de son Sang, que l’Eglise est nourrie lors de chaque Eucharistie.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

La tunique du Christ conservée en la basilique d’Argenteuil

DEPOUILLE DE SES VETEMENTS

Contemplons

Ecoutons

Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats. (Jean 19, 24)

Méditons

A sœur Josefa Menendez, Jésus dit : « Nous sommes arrivés au terme du chemin. Regarde avec quelle avidité ces hommes endur­cis m’entourent… Les uns saisissent la croix et l’étendent sur le sol…, les autres arrachent mes vêtements… Mes Blessures se rouvrent… et le sang coule de nouveau… Considérez, âmes que J’aime, quelle ne fut pas ma honte en me voyant ainsi exposé devant la multitude… Quelle douleur pour mon corps et quelle confusion pour mon âme… Partagez l’affliction de ma sainte Mère qui contemple cette terrible scène… Et voyez avec quel désir elle voudrait s’emparer de la tunique imbibée et teinte de mon sang… »

On médite très peu ce dépouillement total… Pourtant il est une rude épreuve pour Jésus. Les soldats sont de vraies brutes. Ce sont des gens d’armes, endurcis par les combats. Par ailleurs, la Judée étant aux yeux de l’empire une contrée dangereuse, voire explosive, ce sont les plus rudes des soldats qui y sont en garnison avec les ordres les plus stricts quand il s’agit de mater dans l’œuf des rébellions ou des séditions. Pendant tout le temps où Jésus était sous leur garde, ils l’ont maltraité. A présent, arrivés au Calvaire et pressés d’en finir, ils arrachent, sans ménagement aucun, les vêtements de Jésus, réveillant toutes les blessures de la flagellation, qui se sont soudées à la tunique par l’effet de la coagulation. Quelle douleur atroce traverse le corps de Jésus. C’est comme s’il revivait la flagellation…

Jésus se tient donc là, nu comme un ver, devant la foule qui l’accable d’injures, de sarcasmes, des moqueries les plus infâmes… Tout lui a été enlevé, y compris cette seule tunique confectionnée toute d’une pièce. Les condamnés étaient crucifiés nus et leurs vêtements partagés par les soldats. Anna Katarina Emmerich, et d’autres mystiques, affirment que Marie, qui se tenait près de la croix, ne quittait pas Jésus des yeux et comprit sa gêne. Elle enleva le voile qu’elle portait sous son manteau et le tendit à Longin, le centurion romain, pour qu’il le donne à Jésus. Longin voulu d’abord repousser la requête de Marie. Mais, pris de compassion pour la mère du condamné, il fit donner le linge à Jésus, qui le fixa autour de sa taille. Sans ce geste de Marie, Jésus aurait été crucifié tout nu. Marie a habillé son Jésus à sa naissance, quand il est entré dans cette vie ; elle l’habille quand il la quitte dans le même dénuement.

Par son dépouillement, Jésus nous enseigne à ne pas nous attacher à toutes ces choses, que nous pensons nécessaires, voire indispensables, pour lesquelles nous nous échinons à trimer parfois au dépens de notre santé et qui, au fond, n’ont qu’une utilité tout à fait relative. La mort viendra nous les enlever avec la même brutalité que ces soldats. Par ce dépouillement, Jésus nous apprend, qu’à accumuler les biens, on s’attache à cette vie et on augmente la douleur au moment où il faudra la quitter. Par ce dépouillement, Jésus nous recentre sur la seule chose qui soit indispensable en cette vie : réaliser son salut.

Saint Nicolas de Flue avait pour habitude de prier : « Seigneur, enlève de moi tout ce qui m’éloigne de toi. Seigneur, donne-moi tout ce qui me rapproche de toi. Seigneur, prend-moi à moi, et donne-moi tout entier à toi. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Le pagne de Jésus

Dans la cathédrale d’Aix-la-Chapelle, on vient vénérer quatre reliques qui y sont conservées depuis l’époque de Charlemagne. L’histoire rapporte que Charlemagne aurait reçu ces reliques en cadeau de Jérusalem vers l’an 800 après J-C. Depuis 1349, ces reliques sont présentées aux croyants d’Europe et du monde entier tous les sept ans et pour ce faire, elles sont sorties de leur reliquaire pour une durée de dix jours. Ces reliques sont de vieilles étoffes décrites comme l‘habit que portait Marie la nuit de la naissance de Jésus, les langes de Jésus avec lesquels Marie protégea l‘enfant, le drap dans lequel on enveloppa la tête de saint Jean Baptiste après sa décapitation et le pagne qu’aurait porté Jésus sur la croix.

LES FEMMES DE JERUSALEM

Contemplons

Ecoutons

Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : « Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité ! » Alors on dira aux montagnes : « Tombez sur nous », et aux collines : « Cachez-nous. » Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? » (Luc 23, 27-31)

Méditons

Jésus semble très sévère avec ces femmes qui se lamentent et se frappent la poitrine. Elles sont les seules à manifester de la compassion, et pourtant elles se font réprimander. Jésus n’est que douceur, amour et miséricorde ; même réduit à l’état de loque humaine, son message reste un message d’amour. Si Jésus semble à priori sévère, c’est pour souligner le sérieux de son propos.

Si Jésus attend de nous que nous nous laissions émouvoir par tout ce que nous lui avons coûté, il nous demande néanmoins de passer de la seule bonne intention à l’action. La foi sans les œuvres, est une foi morte. Il ne sert à rien de dire « Seigneur, Seigneur » si on ne met pas toute son ardeur à accomplir la volonté du Père. « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 7,21)

Jésus accomplit la volonté du Père en tout point. C’est par désobéissance que le premier Adam a fauté et nous a tous précipités dans cette vallée de larmes ; c’est par obéissance que Jésus, le nouvel Adam, réalise notre salut. Même réduit à l’état le plus lamentable, ce n’est pas sur lui qu’il faut s’apitoyer mais sur cette foule hurlante qui le condamne, au mépris de toutes les lois divines et humaines, parce qu’elle n’a pas su reconnaître en lui, l’envoyé du Père, le Messie, le libérateur.

Pleurer sur ses péchés est en soi une excellente chose, si c’est le départ d’une véritable conversion. Marie-Madeleine a pleuré ses péchés : ses larmes ont marqué le départ d’une vie toute donnée à l’Evangile. La conversion de Marie-Madeleine est si radicale et si impressionnante que l‘Eglise l’a même proclamée patronne des pénitents. Et Jésus a accueilli tous ses efforts de conversion puisque d’elle seule il a dit : « c’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés car elle a beaucoup aimé » (Luc 7, 47). Contrairement à tous les apôtres, Marie-Madeleine se tiendra au pied de la Croix aux côtés de Marie, de Jean et se déclarera à la face du monde comme disciple de Jésus. Au matin de Pâques, c’est à elle, que Jésus demande d’aller annoncer aux apôtre sa résurrection, la proclamant apôtres des apôtres. Aussi, par sa monition, Jésus met-il le doigt sur la seule chose qui importe vraiment : la conversion du Cœur.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Reliquaire de Jaucourt contenant un fragment de la vraie Croix.

VERONIQUE

Contemplons

Ecoutons

Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. (Matthieu 25, 39-40)

Méditons

Jésus s’avance péniblement au milieu d’une foule hurlante, déchainée, pressée d’en arriver à la scène finale : le crucifiement. Au milieu de ce déferlement de haine, s’avance une femme au courage digne d’être salué et connu par la postérité. Elle porte un linge, avec lequel elle veut éponger le visage de Jésus, couvert de sang, de sueur, de crachats et complètement tuméfié. Un petit geste, qui ne saurait apporter de soulagement à Jésus en proie à une douleur indicible ; peut-être même que l’application du linge sur son visage couvert de blessures, rajoute encore à sa souffrance… Peu importe, Jésus reçoit la compassion de Véronique avec une telle reconnaissance qu’il imprime, selon la tradition, son image sur le suaire.

Contrairement à Simon, qui est réquisitionné, Véronique s’avance spontanément vers Jésus. Si Jésus attend de nous que nous portions, comme Simon, avec lui la croix de notre salut, il nous demande aussi, comme Véronique, de nous unir à lui dans sa Passion par des renoncements spontanés (mais mesurés) qui témoignent de notre amour. A sainte Gertrude, Jésus dit : « Celui qui prive ses sens des choses qui peuvent le flatter, mais qui ne sont nécessaires ni à la vie ni à la santé, me paie la flagellation que j’ai subie à la troisième heure. »

A Fatima, lors de ses visites, l’ange invite les enfants à « consoler Dieu » et donc à imiter Véronique, qui dans un mouvement intérieur de pitié, prend sur elle de soulager Jésus par un petit geste qui le console de toute la haine qui l’entoure. Véronique est le modèle de toutes ces âmes victimes, stigmatisées comme saint François d’Assise, sainte Véronique Giuliani ou, plus près de nous, sainte Gemma Galgani, saint Padre Pio, qui se sont unies plus étroitement à la Passion du Sauveur pour le salut du monde. Véronique est le modèle de toutes ces âmes qui, au cours des siècles et jusqu’à la fin du monde, acceptent de suivre Jésus quoi qu’il en coûte sur un chemin de renoncements, de mortifications, que ce soit au fond d’un couvent ou ailleurs, afin de le consoler, de le dédommager de nos manques d’amour.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Voile de Véronique représentant la Sainte-Face de Jésus, conservé à Manoppello, dans les Abruzzes à 90 kms de Rome. Le suaire est sorti de l’ombre lorsque le pape Benoit XVI s’y est rendu en pèlerinage le 1er septembre 2006. Des études montrent des similitudes, notamment au niveau des contusions, entre le visage imprimé sur le suaire de Manopello et celui du saint suaire de Turin.

Visage de Jésus sur le suaire de Turin – Visage de Jésus sur le suaire de Manoppello – Superposition des deux suaires

SIMON DE CYRENE

Contemplons

Ecoutons

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. (Luc 23, 26)

Méditons

A vue humaine, Jésus avait absolument besoin qu’on l’aide en raison de sa déchéance physique, du poids de la croix, du temps qui presse et de la crainte des soldats, que Jésus meure avant d’avoir été crucifié. Les soldats qui ordonnèrent qu’on fasse aider Jésus, ignoraient que Jésus irait jusqu’au Calvaire, parce que c’était écrit.

Comme pour tout ce que fait Jésus, la réquisition de Simon de Cyrène a une portée bien plus large que ce que la scène nous suggère. En effet, c’est Jésus qui nous sauve, et il est le seul à pouvoir opérer notre salut. Mais notre salut, qu’il nous propose mais ne nous impose pas, il ne le réalisera pas sans nous : « Dieu qui t’a créé sans toi, ne te sauvera pas sans toi » nous dit saint Augustin. Pour que nous soyons sauvés par le sacrifice de Jésus, il nous faut accepter de porter notre part de la croix en union avec lui. Cette petite participation à la Passion de Jésus est aussi impérieuse que l’a été la réquisition de Simon par les soldats.

Cet ajout à sa Passion, que Jésus réclame de notre part, n’est, en soi, pas indispensable parce que lui-même n’aurait pas entièrement satisfait pour nous tous et pour tout. Cet ajout est indispensable parce que dans sa miséricorde et son amour infinis, Jésus veut nous donner de contribuer à notre salut ainsi qu’à celui de toutes les âmes. Quelle grâce ! Quelle responsabilité ! Etre investi d’une telle confiance alors qu’on en est si peu digne !

Simon revenait des champs. Cela signifie qu’il ne se sentait pas du tout concerné par ce qui arrivait à Jésus. Pourtant, parmi toute cette foule, c’est lui que les soldats réquisitionnent, c’est lui que Jésus choisit pour illustrer ce qu’il attend de chacun de nous. Simon de Cyrène, ainsi que ses enfants, Alexandre et Rufus, sont vénérés comme des saints. Cela signifie, que le peu de temps pendant lequel Simon a aidé Jésus, a été suffisant pour le convertir et le sanctifier. Anna Katarina Emmerich décrit la rencontre de Jésus et de Simon. D’abord, il veut se défiler et refuse de porter la croix. Les soldats le menacent de représailles. Aussi, se soumet-il dans la crainte et se fait-il une raison en songeant à l’argent qu’il peut en tirer. Mais, croisant le regard du Sauveur, son attitude change et on le voit, au fur et à mesure du parcours, déployer de plus en plus d’efforts pour soulager Jésus et même rivaliser d’attentions pour lui épargner, autant que faire se peut, toute nouvelle souffrance. Anna Katarina Emmerich le décrit, au départ, assez maladroit et laissant Jésus porter la plus grosse part de la croix, si bien qu’il est responsable de deux des chutes de Jésus. Mais, au fur et à mesure du parcours, il essaie de porter la plus grosse part afin de soulager Jésus autant que faire se peut. Arrivé au Calvaire, lorsque les soldats voudront le renvoyer aussi brutalement qu’ils l’ont réquisitionné, il aura beaucoup de peine à s’éloigner.

En parlant de Simon de Cyrène, Jésus dit à Sœur Josefa Menendez : « Et tenez pour certain que si votre abnégation et vos souffrances tardent longtemps à donner leur fruit, ou semblent même n’en donner aucun, elles n’ont été cependant ni vaines, ni inutiles. Un jour la récolte sera abondante… L’âme qui aime véritablement ne mesure pas ce qu’elle fait et ne pèse pas ce qu’elle souffre. Elle ne marchande ni la fatigue, ni le travail, elle n’attend pas de récompense, mais elle pour­suit tout ce qu’elle croit être le plus glorieux à son Dieu… Et parce qu’elle agit loyalement, quel que soit le résultat, elle ne cherche ni à se disculper, ni à protester de ses intentions. Et parce qu’elle agit par amour, ses efforts et ses peines aboutiront toujours à la gloire de Dieu. Aussi, elle ne s’agite, ni s’inquiète… moins encore perd-elle la paix si, dans quelque circonstance, elle se voit contredite ou même persécutée et humiliée : le seul motif de ses actes était l’amour, et l’Amour son seul but ! Voilà les âmes qui n’attendent pas de salaire et qui ne cherchent que ma consolation, mon repos et ma gloire. Ce sont elles qui ont pris ma Croix et qui en portent tout le poids sur leurs épaules. »

Si, c’est à Dieu seul que nous devons notre salut, il nous reste une petite part à ajouter à ce que Jésus a souffert pour nous. Et, cette petite part, Dieu la rend si indispensable que personne ne peut aller ni au Ciel ni en enfer sans avoir été lui-même l’artisan de son destin.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Reliquaire contenant des fragments de la Croix du Christ conservé à Rome en l’église Sainte Croix de Jérusalem

LA RENCONTRE DE MARIE

Contemplons

Ecoutons

Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur. (Jean 12, 26)

Méditons

Marie est là à tous les moments décisifs de la vie de Jésus, mais toujours en humble servante. Elle ne sort de l’ombre que lorsque par son exemple, elle peut nous entraîner à « faire tout ce que Jésus dira » (Jean 2, 5). Aussi, ne la voit-on pas le dimanche des rameaux, lorsque Jésus entre dans Jérusalem sous les acclamations. Les Evangiles ne mentionnent pas non plus sa rencontre avec Jésus sur le chemin du Calvaire mais sa présence, peu de temps après, au pied de la croix, donne à croire qu’elle a bien eu lieu. Marie reste dans l’ombre quand tout va bien pour laisser toute la place à Jésus, mais apparaît dès qu’il s’agit de répondre à la volonté de Dieu, de servir la cause de l’Evangile ou de venir au secours d’une détresse humaine : comment pouvait-elle ne pas être là, alors que son enfant, son Dieu la réclame près de lui.

Cette rencontre de Jésus et de Marie est si poignante, qu’une sainte pudeur nous interdirait presque d’en parler tellement il est difficile de traduire en mots toute la délicatesse avec laquelle ces deux âmes martyres se sont abordées en ces quelques brefs instants. Marthe Robin, Anna Katarina Emmerich, Maria d’Agreda, Maria Valtorta et bien d’autres mystiques, s’accordent à dire que Jésus et Marie ne se sont pas parlés lors de leur rencontre. Toutes rapportent que Jésus était dans un tel état de déchéance que Marie, qui aurait voulu le prendre dans ses bras, s’en est abstenue, de peur de rajouter encore à ses souffrances, car elle ne trouvait sur le corps de son Fils aucun endroit qui était sans meurtrissures. Prenant sur elle, Marie ne peut que dire : « Fils. » Jésus, prenant sur lui, ne peut que dire : « Mère. » Tout ce qu’ils voulaient se dire, l’a été dans le regard bref mais intense, qu’ils se sont échangés à ce moment-là. Et toutes soulignent les efforts que chacun a consentis pour se prendre en mains afin de ne pas rajouter à la douleur de l’autre.

Jésus a parlé à certaines âmes privilégiées de sa douleur de devoir infliger une telle souffrance à sa Mère, la personne qui méritait le moins de souffrir. Il lui aurait été facile de lui éviter toute cette douleur en l’envoyant chez son ami Lazare, par exemple, pendant quelques jours : le temps que la nouvelle de la mort de Jésus parvienne à Béthanie, il aurait été ressuscité. Mais l’offrande de Marie, unie à la sienne, était nécessaire : elle nous était nécessaire ! C’est parce que Marie était présente sur le chemin de croix de Jésus qu’elle peut se rendre présente sur tous nos chemins de douleurs. Et, comme nous dit sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, nous avons plus de chance qu’elle, car elle, elle n’avait pas de Sainte Vierge pour la consoler.

Personne n’a plus aidé Jésus dans sa Passion, que Marie et pourtant elle n’a pas porté la croix comme Simon, n’a pas essuyé le visage de Jésus comme Véronique. Elle n’a posé aucun geste concret que les Evangiles et la Tradition auraient pu relever et nous rapporter. Pourtant, c’est elle, qui en a fait le plus pour Jésus et pour nous. Marie a aidé Jésus de trois façons : en ne cédant toute sa vie à aucun péché, en acceptant le sacrifice rédempteur de son Fils depuis le premier instant de son Incarnation et, plus encore, en s’unissant à son offrande de lui-même à son Père, pour nous.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Reliquaire contenant un clou du crucifiement du Christ, conservé à Notre-Dame de Paris

CHUTES ET RELEVEMENTS DE JESUS

Contemplons

Ecoutons

Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. (Jean 19, 17)

Méditons

Tout semble se liguer contre Jésus pour ajouter souffrances et difficultés à ce chemin de croix, qui a tous les aspects d’un chemin de torture : l’affaiblissement physique, le poids de la croix, la chaleur du jour, l’importance de cette foule hostile, qui l’invective et le houspille, la distance à parcourir, la montée à gravir… Aussi, Jésus, accablé, s’effondre à plusieurs reprises…

Les chutes de Jésus ne sont rapportées en aucun Evangile mais la piété populaire les a toujours tenues pour évidentes ; depuis toujours, elles font partie du Chemin de croix. Et les Evangiles ne contredisent en rien la piété populaire. Au contraire ! Pour Anna Katarina Emmerich, stigmatisée, qui a vécu la Passion à de nombreuses reprises, les chutes de Jésus ne sont d’ailleurs pas au nombre de 3 mais de 7. Si la Tradition n’en a retenu que 3, c’est à cause de la symbolique du chiffre, qui représente à la fois le divin, la plénitude et la totalité : les trois chutes de Jésus englobent toutes nos innombrables chutes humaines.

On a coutume d’appeler les stations du Chemin de croix concernées « Jésus tombe pour la première, la seconde, la troisième fois » et à focaliser notre attention sur le Sauveur qui s’effondre, plaqué au sol par le poids de la croix. Or, Jésus nous édifie bien plus par ses trois relèvements et sa détermination à aller jusqu’au bout, que par ses chutes. En effet, par ses relèvements, il nous enseigne à ne jamais nous laisser décourager dans les difficultés de la vie et à toujours aller de l’avant sur le chemin du salut. Personne n’a jamais été dans un état physique plus lamentable que lui, personne n’a porté une croix plus lourde que lui, personne n’a porté sa croix dans un climat de plus grande hostilité que lui. Aussi, si Jésus se relève malgré tout, c’est pour que nous nous relevions nous aussi de nos chutes sans jamais nous laisser aller au découragement, à la désespérance.

Tout péché est une chute. Par son premier relèvement, Jésus nous enseigne à ne pas nous complaire dans notre état de péché mais à toujours nous ressaisir « car sept fois le juste tombe, et il se relève, mais les méchants sont précipités dans le malheur » (Proverbes 24, 16). Le plus important n’est pas de ne jamais tomber (nous sommes de pauvres pécheurs) mais de toujours nous relever du péché par un ferme propos de ne pas le répéter.

Par son second relèvement, Jésus nous invite à ne jamais douter de sa miséricorde. Il a pris sur lui tous nos péchés y compris les plus horribles. Ce qui est impossible au pardon humain demeure toujours possible au pardon divin. « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine » (Isaïe 1, 18).La miséricorde de Jésus se mesure à tout ce qu’il a souffert pour nous. Elle est sans limite pour celui qui veut se relever en s’appuyant sur lui et recourir au sacrement de la réconciliation, lui-même prolongé par la vertu de pénitence.

Par son troisième relèvement, Jésus appelle tous ceux qui sont affligés à venir à lui, afin qu’ils reçoivent de lui, le Dieu fort, la force de poursuivre leur chemin de salut. «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Matthieu 11, 28-29).

A  saint Bernard de Chiaravalle (12ème siècle), Jésus révéla : « J’eus, en portant la croix, une plaie profonde de trois doigts et trois os découverts sur l’épaule. Cette plaie, qui n’est pas connue des hommes m’a occasionné plus de peine et de douleur que toutes les autres. Mais révèle-la aux fidèles chrétiens et sache que quelque grâce, qui me sera demandée en vertu de cette plaie, leur sera accordée. Et à tous ceux qui, par amour pour elle, m’honoreront chaque jour par trois Pater, Ave et Gloria, je pardonnerai les péchés véniels et je ne me souviendrai plus des mortels ; ils ne mourront pas de mort imprévue, à l’heure de leur mort, ils seront visités par la bienheureuse Vierge et ils obtiendront encore la grâce et la miséricorde. » (Cette prière et cette dévotion ont été recommandées par le Pape Eugène III).

Prière : Très aimé Seigneur, très doux agneau de Dieu, j’adore et je vénère la sainte plaie que vous avez reçue à l’épaule en portant au Calvaire la très lourde croix qui laissa découverts trois os saints, occasionnant une immense douleur.

Je vous supplie, en vertu des mérites de ladite plaie, d’avoir pitié de moi en me pardonnant tous mes péchés mortels ou véniels, en m’assistant à l’heure de ma mort et en me conduisant dans votre heureux Royaume. Amen. (3 Pater, Ave, Gloria)

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Reliquaire contenant un clou de la crucifixion du Christ conservé à Sainte Croix de Jérusalem

LA CROIX

Contemplons

Ecoutons

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. (Luc 23, 26)

Méditons

Jésus n’a pas dormi depuis plus de 24 heures, il a été flagellé au-delà de ce qui est autorisé, il a été roué de coups, trainé d’un endroit à l’autre… Il a perdu énormément de sang, il est fiévreux et assoiffé… passons sur son état psychologique…

Il est à bout de forces et pourtant il doit, à présent, gravir le chemin qui mène au Calvaire, en portant la croix sur laquelle il sera immolé. Toujours silencieux et recueilli, Jésus reçoit la croix, l’accepte, non comme un supplice de plus, qu’il accepte de subir, mais comme le remède à tous nos maux. Le vendredi-saint, l’Eglise chante sur une mélodie triomphante : « Votre croix, Seigneur, nous l’adorons ; votre sainte résurrection, nous la louons et la glorifions. Voici en effet que, par le bois de la croix, la joie est entrée dans le monde entier. » (liturgie du vendredi-saint)

Le poids de la croix est écrasant. Les historiens, qui se fondent sur les reliques de la vraie Croix en bois de pin, estiment son poids à environ 75 kg. Aussi, en raison de son affaiblissement physique, bon nombre d’entre eux défendent la thèse que Jésus n’a porté que la partie transversale de la Croix. Cependant, selon le professeur André Marion de l’Institut d’Optique d’Orsay, qui a réalisé des études d’après le suaire de Turin et la tunique d’Argenteuil, les bandes reconstituées sur le dos des porteurs de ces linges, évoquent le portement de la croix entière. Les mystiques, comme Anna Katarina Emmerich, Marthe Robin ou Thérèse Neumann sont unanimes pour dire que Jésus a porté une croix entière et pleinement formée.

Comment Jésus a-t-il pu porter un tel poids ? C’est un fardeau écrasant pour un homme en bonne santé mais lui, si affaibli et si diminué ?! Jésus n’est qu’une seule plaie, et pourtant rien ne saurait le détourner de porter cette croix. Jésus veut nous montrer ainsi, que rien ne doit nous détourner du salut et que rien n’est plus important, en cette vie, que de travailler à parvenir au salut. Même écrasé par nos péchés et affaibli par nos faiblesses, nos passions, il nous faut avancer vers le salut en acceptant de porter la croix de notre devoir d’état, le moyen que Dieu nous donne pour le réaliser. Quelle que soit la dureté du chemin, Jésus nous enseigne à ne rien épargner pour réaliser la volonté de Dieu et à ne jamais ni nous en laisser détourner ni à y renoncer car le salut est à ce prix.

En portant une charge aussi surhumaine dans un tel état de déchéance, Jésus nous donne aussi à comprendre, que personne, en-dehors de lui, n’est en mesure de réaliser notre salut car lui seul est capable de porter un tel poids, et que le salut est le plus beau cadeau que le Créateur puisse faire à sa créature.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Reliquaire contenant un fragment de la Croix du Christ conservé à Notre-Dame de Paris

COMDAMNE A MORT

Contemplons

Ecoutons

C’était le jour de la préparation de la pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Alors ils crièrent : « A mort ! A mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. (Jean 19, 14-16)

Méditons

Le dernier fil auquel était suspendue la vie de Jésus, est rompu : Pilate, qui aurait pu sauver Jésus, le condamne à être crucifié.

Si, par avance, Jésus avait accepté tous les termes de sa Passion, cela ne dégage pourtant personne de sa responsabilité dans sa condamnation à mort. Si Dieu, dont la puissance et la miséricorde sont infinies, qui se plait à tirer un plus grand bien de tout mal, a permis, et même, ordonné la Passion de Jésus, c’est pour sa gloire, notre salut et montrer jusqu’où va son amour pour nous : jusqu’à se sacrifier lui-même. Pour cela, il n’a pas préprogrammé les protagonistes. Au contraire, Jésus s’est livré aux mains de personnes en pleine possession de toutes leurs capacités et donc pleinement responsables de ce qu’elle font.

Judas est responsable de la mort de Jésus car il l’a livré pour 30 pièces d’argent sachant que le Sanhédrin le condamnera injustement à mourir. Cette trahison n’est pas un coup de folie mais un plan soigneusement prémédité, calculé, organisé. Judas a livré Jésus parce que tel était son plan. Et Judas savait que Jésus savait qu’il le livrerait, et pourtant cela ne l’a pas amené à reculer.

Le Sanhédrin, les grands prêtres, envieux, jaloux et, pour ces raisons, assoiffés de haine, ont voulu la mort de Jésus. Ils l’ont préméditée, organisée et n’ont pas hésité à recourir à tous les expédients : la corruption, l’intimidation, la pression morale, le parjure… Ils ont bafoué toutes les lois, y compris religieuses dont ils étaient les garants, pour obtenir cette condamnation.

Hérode n’a pas condamné Jésus à mort et ce n’était pas non plus, ni son but ni même son désir. Cela dit, il ne l’a pas sauvé non plus alors qu’il aurait pu le faire. Mais pour cela, il aurait dû marcher sur son orgueil et accepter le risque que Jésus puisse lui ravir le trône puisqu’on le dit le roi des juifs. Il est donc pleinement coupable.

La foule est coupable qui demande à cor et à cris la mort de Jésus. Elle a été témoin des signes accomplis par Jésus et ceux qui ne les ont pas vus, en ont entendu parler. Si les grands prêtres tiennent tant à la mort de Jésus, c’est bien parce que Jésus et tout ce qu’il a accompli, sont connus de tout Jérusalem et que ce sont autant de motifs  pour que le peuple se détourne d’eux pour le suivre.

Pilate a condamné Jésus par lâcheté. Ses hésitations et ses tentatives pour relâcher Jésus, montrent bien qu’il est convaincu de son innocence et qu’il est une personne soucieuse de rendre la justice équitablement. Cependant, il ne suit pas les assauts de sa conscience, pourtant aidée par l’intervention de sa femme. Il essaie de se dégager de sa responsabilité dans cette affaire prétextant que c’est la pression politique qui le fait céder et que la responsabilité de l’injustice incombe aux juifs dont Jésus fait partie. Il se lave les mains dans de l’eau pour le signifier mais c’est dans le sang de Jésus qu’en réalité il les lave. Pilate est coupable de la mort de Jésus qu’il condamne tant par lâcheté que par froid calcul politique.

Toutes ces personnes sont responsables et coupables de la mort de Jésus à des degrés divers. Mais il y en a encore d’autres : une foule innombrable. Vous, moi, chaque âme rachetée par Jésus. Ce sont nos péchés qu’il a portés, ce sont nos fautes dont il s’est chargé… tous ceux qui ont péché, d’une façon ou d’une autre, peuvent s’identifier à l’un de ces protagonistes, ou même à tous, et ont une part dans la mort de Jésus. La seule âme dont le salut vient de la mort de Jésus mais qui n’a eu aucune part dans ses souffrances, c’est Marie.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Le Calice de la dernière Cène, conservé dans la cathédrale de Valence.

Une antique tradition corroborant le fondement archéologique du Calice indique que celui-ci passa de Jérusalem à Rome par l’intermédiaire de saint Pierre. C’est avec ce Calice que les premiers papes célébrèrent les mystères. Il aurait été apporté en Espagne, dans la région de Huesca, vers l’an 258, par saint Laurent, après le martyre du pape Sixte et avant son propre martyre, dans le souci de le préserver de la spoliation liée à la persécution contre l’Eglise décrétée par Valérien.

Il y avait une fresque du XIIIe siècle dans la basilique Saint-Laurent-hors-les-murs de Rome qui représentait la remise du saint Calice par saint Laurent à un légionnaire espagnol, mais elle a été détruite le 19 juillet 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale, lors d’un bombardement allié, et il ne subsiste qu’une photo médiocre.

BARABBAS

Contemplons

Ecoutons

À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute. La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude. Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré. Ces derniers soulevèrent la foule pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas. Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? », de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! » (Matthieu 15, 06-13)

Méditons

C’est couronné d’épines et revêtu d’un manteau de pourpre, que les soldats ramènent Jésus à Pilate en l’accablant, à chaque pas, de cris, de crachats, de coups, d’insultes et de moqueries. Pilate, qui ne trouve en lui aucun crime qui justifierait le châtiment demandé par les juifs, le questionne de nouveau et lui demande pourquoi, sachant qu’il « avait tout pouvoir sur lui » il ne se justifie pas. Alors, sortant de son silence, Jésus lui dit : «  Tu n’aurais aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné d’en-haut, mais il faut que les Ecri­tures s’accomplissent ! »

Pilate, troublé par l’avertissement de sa femme, tiraillé entre les remords de sa cons­cience et la crainte de voir le peuple déchainé se soulever contre lui, s’il se refuse à faire mourir Jésus, le présente à la foule dans l’état pitoya­ble où on l’a réduit. Cherchant à ruser, il propose de rendre la liberté à Jésus en condamnant à sa place, Barabbas qui est un insigne brigand. Mais la multitude s’écrit avec rage et d’une seule voix : «  Qu’il meure !… Nous voulons qu’il meure et que Barabbas soit délivré. »

Qui dira la souffrance de Jésus, dont le Cœur est souverainement tendre et délicat, lors­qu’Il se voit préférer Barabbas et à ce point méprisé, compté pour moins que le plus infâme des brigands, lui qui a tant de fois, béni, guéri, consolé ceux qui aujourd’hui réclament sa mort. Les cris de la foule déchainée ont dû le transpercer jusqu’au plus profond de son âme.

L’amour de Jésus pour nous, ne fait pas que le conduire à la mort mais aussi au mépris, à l’ignominie, à la haine de ceux-là mêmes pour qui son Sang est répandu avec tant de profusion. On l’a traité de perturbateur, d’insensé, de fou et il a tout accepté avec la plus grande douceur et la plus profonde humilité. Parlant de sa Passion, Jésus dit à sœur Josefa Menendez : « Comprenez-le, âmes que j’aime : vivre connues ou inconnues des hommes, utiliser ou non les talents que vous avez reçus, être peu ou beaucoup estimées, jouir ou non de la santé, rien de tout cela n’est en soi votre bonheur !… Savez-vous l’unique chose qui vous l’assu­rera ?… Faire la volonté de Dieu, l’embrasser avec amour, vous unir et vous conformer à tout ce qu’elle exige pour sa gloire et pour votre sainteté. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Clou de la crucifixion du Christ conservé en l’église Santa Maria della scala à Sienne