6ème station : Véronique essuie le visage de Jésus

Méditons

En Véronique, c’est chacun d’entre nous qui est appelé à trouver le courage de s’élancer vers Jésus au milieu d’une foule hostile, pour le consoler, par un surcroit d’amour, de la tristesse que lui causent ceux qui repoussent son amour. En Véronique, c’est chacun d’entre nous qui est appelé à trouver le courage, que donne la charité, pour soulager Jésus présent en chaque souffrant. « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites » (Mathieu 25, 40).

Joseph ne nous édifie par par ses paroles mais par ses actes. Toute sa vie n’a été que don de lui-même à Jésus, et en Jésus, à toutes les âmes. Il a sauvé la vie de Jésus en préservant Marie de la diffamation, en le soustrayant à la fureur d’Hérode, puis d’Archélaus, en lui prodiguant vêtement et nourriture, en lui donnant un nom et un toit. C’est ainsi qu’il s’est déclaré aux yeux du monde et de toutes les générations, pour Jésus par le don de toute sa vie, de toute sa personne. Sa consécration à Dieu et à la mission qui lui a été confiée a été si totale, qu’au même titre que Marie, il a été la consolation de Jésus dans un monde en opposition avec le message qu’il est venu délivrer.

Par les mérites des saints Cœurs de Jésus, Marie et Joseph, demandons la grâce d’une sincère conversion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

5ème station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croix

Méditons

En Simon de Cyrène, c’est chacun d’entre nous qui est réquisitionné pour aider Jésus à porter la croix à la suite de Jésus, à contribuer à son salut et à celui de toutes les âmes. Qu’on le veuille ou pas, l’appel du Seigneur de prendre notre croix, de nous renoncer à nous-mêmes et de le suivre (Mathieu 16, 24) exige une réponse de notre part qui conditionnera et notre salut et celui de toutes les âmes.

Joseph a connu sa réquisition pour porter la croix à la suite de Jésus, son appel à se renoncer à lui-même et à suivre l’homme des douleurs. En effet, même s’il est « un homme juste » (Mathieu 1, 19), prompt à accomplir le vouloir divin, il a fallu l’intervention de l’ange du Seigneur pour qu’il prenne toute sa place, mais rien que sa place, dans le plan du salut. Une fois rassuré par les paroles de l’ange, son « oui » à Dieu ne sera ni repris ni mitigé. Si Marie peut dire à Gabriel qu’elle est vierge alors qu’elle est fiancée, c’est parce que Joseph lui en donne la possibilité en s’unissant à sa consécration, en s’offrant lui-même en union avec elle, et avec elle en union avec Jésus.

Par les mérites des saints Cœurs de Jésus, Marie et Joseph, demandons la grâce d’une sincère conversion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

4ème station : Jésus rencontre sa sainte Mère

Méditons

« Là où je serai, là aussi sera mon serviteur » (Jean 12, 26). Marie marche en tête de tous les serviteurs de Jésus. Elle a été la première à se déclarer « l’humble servante du Seigneur » (Luc 1, 38), la première à inviter à suivre les enseignements de Jésus : « quoi que Jésus vous dise, faites-le » (Jean 2, 5). Aussi, ne pouvait-elle pas ne pas se tenir auprès de Jésus sur son chemin de douleur alors qu’il réalise l’œuvre la plus importante qui soit : notre salut.

Après Marie, Jésus n’a eu de serviteur plus fidèle que Joseph. Il a été présent à tous les moments difficiles de son enfance. Si Jésus est parvenu à cette heure, c’est parce que Joseph l’a sauvé des griffes d’Hérode puis d’Archelaüs, parce qu’il l’a nourri, lui a donné un nom, un toit. Si Marie est parvenue à cette heure, c’est parce que Joseph l’a soustraite à la diffamation en la prenant chez lui.

Lorsque Jésus et Marie se rencontrent sur la voie du Calvaire, ils demeurent silencieux mais en profonde communion. Chacun se tait pour ne pas ajouter à la souffrance de l’autre.

Toute sa vie, Joseph est resté silencieux tout en n’ignorant rien, pour l’avoir entendu de la bouche de Siméon, de tout ce que Jésus et Marie auront à souffrir pour le salut des hommes, y compris le sien. Il n’est pas présent physiquement sur le chemin de douleur de Jésus, mais l’a été en esprit toute sa vie, souffrant en silence à la pensée de tout ce que les deux êtres les plus aimés de lui, endureront pour notre salut. La bienheureuse Anna Katharine EMMERICK affirme que Joseph devait mourir avant Jésus, car il n’aurait pu supporter son crucifiement : il était trop faible et trop affectueux (Visions d’Anne-Catherine Emmerich, Tome 1, 2ème partie chapitre XLVI).

Par les mérites des saints Cœurs de Jésus, Marie et Joseph, demandons la grâce d’une sincère conversion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

3ème station : Jésus tombe pour la 1ère fois

Méditons

Tant que nous ne serons pas face à Dieu, le Dieu trois fois saint, la sainteté infinie, la sainteté même, nous ne parviendrons pas à nous rendre compte de la gravité du péché. Dieu seul sait ce qu’est le péché car il le touche en plein cœur.

On ne peut s’en faire une idée qu’en contemplant Jésus porter la croix de nos péchés et s’effondrer sous son poids. Même pour lui, le Dieu fort, c’est une charge colossale.

Si Joseph se soumet sans réserve à la volonté divine et l’accomplit sans délai, il n’en demeure pas moins que les épreuves qu’il traverse, sont crucifiantes. Imaginons son combat intérieur lorsque Marie est enceinte par l’action de l’Esprit-Saint. Il ne sait comment se comporter face au mystère qui s’accomplit sous ses yeux. Il se sent indigne de demeurer auprès de Marie. Par vertu et grandeur d’âme, il décide de se retirer pour ne pas entraver le plan de Dieu. Admirons son respect de Dieu, de la loi mosaïque, son amour pour Marie. Pour ne pas l’exposer à la diffamation, il est prêt à paraitre coupable aux yeux du monde.

Par les mérites des saints Cœurs de Jésus, Marie et Joseph, demandons la grâce d’une sincère conversion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

2ème station : Jésus est chargé de la croix

Méditons

Parce qu’il est un homme, Jésus redoute cette croix qu’on lui présente. Parce qu’il est Jésus, il la désire et l’accueille dans ses bras. Elle représente le moyen par lequel il va rendre toute gloire à Dieu et réaliser notre salut. Son nom signifie « Dieu sauve » et la croix est l’instrument par lequel il nous sauve.

Lorsque Jésus fait irruption dans la vie de quelqu’un, il vient accompagné de la croix qu’il impose, par amour, par miséricorde, à celui qu’il aime. Et plus la croix est grande, plus elle est lourde, plus elle est signe de l’amour préférentiel de Jésus. Tous les saints ont beaucoup souffert. Sainte Thérèse d’Avila ira jusqu’à dire à Jésus : « si tu traites ainsi tes amis, je comprends que tu en aies si peu. »

Lorsque Joseph accepte de prendre chez lui Marie, enceinte par l’action de l’Esprit-Saint, il accepte en même temps de devenir l’époux de la Mère de l’homme des douleurs, le nourricier du serviteur souffrant dont parle Isaïe. Il renonce à une vie confortable en toute connaissance de cause car il connait les écritures et les prophéties sur le Messie. Et, en effet, il connaitra la persécution, la pauvreté, l’exil. Les épreuves n’altèreront pas son amour pour Jésus et Marie. Au contraire, son amour ira grandissant malgré les épreuves ou plutôt grâce à elles.

Par les mérites des saints Cœurs de Jésus, Marie et Joseph, demandons la grâce d’une sincère conversion.

Pr21ions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

1ère station : Jésus est condamné à mort

Méditons

Comment ne pas être confondu par le silence assourdissant de Jésus durant toute sa Passion et surtout devant Pilate, qui non seulement a le pouvoir de le sauver mais, en plus, cherche à trouver en lui un motif de le soustraire à la condamnation que réclament les membres du Sanhédrin. Jésus ne dit rien et demeure en profonde communion avec son Père. Sa vie, nul ne la prend, c’est lui qui la donne (Jean 10, 18). Il a le pouvoir de donner sa vie et de la reprendre (Jean 10, 19). Il n’est rien de tout ce qu’il va endurer dans sa Passion dont il n’a pas connaissance et qu’il n’a pas, par avance, accepté, pour la gloire du Père et le salut de toutes les âmes. Jésus n’ouvre la bouche que pour dire à Pilate sa souveraine liberté dans sa Passion : « tu n’aurais sur moi aucun pourvoir s’il ne t’avait été donné d’en-haut » (Jean 19, 11).

Toute sa vie, Joseph n’a été que silence et profonde communion avec le Père qu’il représente sur terre auprès de Jésus et de Marie. Devant la grandeur du mystère dont il est le témoin, dont il est le gardien, qui s’accomplit sous ses yeux, Joseph choisit de s’effacer dans le silence. Il manifeste ainsi sa totale soumission à la volonté de Dieu qu’il accomplit sans réserve, sans retard et quoi qu’il lui en coûte. Sans se plaindre, sans rechigner, il consent, dans la foi que le Seigneur est avec lui, à tous les sacrifices que requièrt l’accomplissement de tout ce que le Ciel lui demande. Car c’est par son obéissance généreuse, désintéressée aux décrets divins, que le plan de salut de Dieu trouve son accomplissement.

Par les mérites des saints Cœurs de Jésus, Marie et Joseph, demandons la grâce d’une sincère conversion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Prologue

Méditons

Comme Jésus est représenté cloué sur la croix de notre salut, chaque saint est représenté avec les instruments par lesquels il s’est sanctifié, par lesquels « il a souffert en son corps ce qu’il reste à souffrir de la Passion du Christ » (Colossiens 1, 24).

Marie est représentée avec Jésus car c’est son amour pour lui qui a fait son martyre. C’est par pur amour pour lui, qu’elle s’est associée à son offrande de lui-même, qu’elle lui a donné de s’offrir en sacrifice d’agréable odeur à Dieu pour nous, se donnant elle-même avec lui, en lui et par lui. C’est son amour de Jésus qui a fait d’elle la reine des martyrs alors qu’elle n’a pas versé une goutte de sang.

Joseph est représenté soit avec Jésus enfant soit avec ses outils de charpentier. Comme pour Marie, il n’a pas versé son sang pour le nom du Christ mais c’est son amour pour lui qui a fait de sa vie un long martyre. Même s’il n’est plus de ce monde au moment de la Passion de Jésus, toute sa vie a été don de lui-même au Seigneur pour son amour et jusqu’au mépris de lui-même. Son humble labeur a été une contribution directe à l’œuvre du salut réalisée par Jésus, son Fils adoptif, à la manière dont le prêtre ajoute une goutte d’eau dans le calice à l’offertoire pour que le sacrifice eucharistique puisse être offert.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le couronnement de Marie dans le Ciel

Le couronnement de Marie dans le ciel, Paolo Veneziano

Méditons

Marie est reine et son empire s’étend sur toute la Création. Elle n’est pas une reine constitutionnelle ou de représentation dont les pouvoirs sont limités. Bien au contraire !

Sa puissance à nous garder de la peur et du danger grandit avec la confiance que nous mettons en elle. Lors de son apparition dans le ciel de Pontmain, au soir du 17 janvier 1871, alors que la foule récite le chapelet, les étoiles se multiplient sur sa robe jusqu’à en être couverte signifiant que sa puissance d’intercession augmente avec l’ardeur de notre prière. Aussi, peut-elle écrire dans le Ciel : « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera sous peu. Mon Fils se laisse toucher. »

Le chapelet est l’arme que Dieu nous donne par Marie, pour nous conduire à la victoire finale. Disons-le avec persévérance comme elle nous le demande. Par lui, elle nous gardera dans la confiance en Dieu qui nous aime. Par lui, elle nous préservera de la peur et nous gardera de tout danger.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’Assomption

L’Assomption de Marie

Méditons

Marie est enlevée au Ciel, corps et âme, d’où elle brille pour nous comme un merveilleux signe d’espérance. En elle, nous contemplons la récompense accordée à ceux qui, comme elle, refusent la peur et marchent sur la voie tracée par Jésus.

Aussi élevée qu’elle soit, Marie est pourtant proche de nous. Elle veille sur nous et nous conduit là où est notre véritable maison, celle dans laquelle Jésus nous a préparé une place (Jean 14, 2-3).

Afin de nous encourager sur notre chemin, qu’elle sait d’expérience semé d’embuches et bordé de ronces, elle nous assure du triomphe final : « A la fin mon Cœur Immaculé triomphera » (Fatima, 13 juillet 1917). Le triomphe du Cœur Immaculé de Marie, c’est notre salut et celui de toutes les âmes.

N’ayons donc pas peur et avançons résolument vers le Royaume où Jésus et Marie nous attendent, forts de la promesse du triomphe final de Dieu et de l’Eglise. Rien n’est plus apte à soutenir le courage des combattants que la certitude de la victoire.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Pentecôte

La Pentecôte, Colijn de Coter

Méditons

Lorsque Jésus parle du Saint-Esprit, il l’appelle « le défenseur » (Jean 16, 13), la force d’en-haut (Actes 1, 8). A la Pentecôte, l’Esprit-Saint se manifeste sous la forme d’un violent coup de vent, de langues de feu : des symboles de sa toute-puissance.

L’Esprit-Saint avec ses sept dons, est communiqué aux apôtres. Désormais ils n’ont plus peur de sortir du cénacle et d’annoncer Jésus-Christ à tout Jérusalem. En ce jour, Pierre baptise plus de 3000 personnes (Actes 2, 41). Par la suite, les apôtres sont fouettés et s’en trouvent tout heureux d’avoir souffert pour le nom de Jésus (Actes 5, 40-41). Saint Paul racontera dans sa deuxième lettre aux Corinthiens toutes les tribulations qu’il a connues au cours de sa mission d’évangélisateur (2 Corinthiens 11, 24-27). Pourtant, rien ne l’a fait renoncer à servir le Christ.

Quelles que soient les épreuves qui nous attendent, ne craignons pas : ayons confiance en la force que l’Esprit-Saint nous communique.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.