Naissance / Mort : 25 avril 1911 – 14 janvier 1922
Age : 10 ans
Fête : 14 janvier
Patronage : les enfants
Vie : Anne est née dans une famille profondément chrétienne, au château de la Cour à Annecy-le-Vieux. De par sa mère, son ascendance remonte jusqu’au roi de France Louis IX, né comme elle un 25 avril. La mort de son père, Jacques de Guigné, tombé au front à la tête de ses chasseurs-alpins en juillet 1915, fut, à quatre ans, le principe déclencheur de sa conversion.
Elle était une enfant d’intelligence vive, de volonté ardente, facilement violente et jalouse, difficilement soumise et plutôt dominatrice. Âgée de 4 ans, elle entame alors une transformation profonde : son amour pour sa mère devient son chemin vers Dieu et elle acquiert rapidement une douceur et une abnégation peu ordinaires, maîtrisant désormais son comportement.
Elle fit sa première communion à 6 ans. Mais son jeune âge exigeait une dispense. L’évêque lui imposa donc un examen qu’elle franchira avec une facilité déconcertante. « Je souhaite que nous soyons toujours au niveau d’instruction religieuse de cet enfant-là » dira l’examinateur.
Extérieurement, ce fut la plus simple et la plus aimable des enfants : effacée et modeste, toute à ses petits devoirs et à ses jeux. D’après son institutrice, Melle Basset, elle voulait sans cesse s’améliorer : « Rien d’extraordinaire dans sa vie, si ce n’est sa persévérance à devenir bonne. Le secret de sa montée spirituelle : prière et volonté. »
Selon d’autres témoins, son humilité, sa douceur, son obéissance, son amour du sacrifice, sa permanente charité étonnèrent ses contemporains. Sa manière de communier remuait les cœurs et plusieurs fois on la vit comme transfigurée. Ses pensées révélaient aussi sa sainteté. Sa pureté était rayonnante et sa bonté sans limites. Elle disait vouloir devenir carmélite.
Elle mourut d’une méningite, à l’aube du 14 janvier 1922 après ce dernier échange avec la religieuse qui la veille :
Ma sœur, puis-je aller avec les anges ?
Oui, ma belle petite fille.
Merci, ma sœur, ô merci !
Dès 1922, la Revue du Rosaire, publie un article rédigé par le père Bernadot qui débouche sur l’édition d’un livre, publié plusieurs fois et dans plusieurs langues. Très vite le diocèse reçoit de nombreuses lettres de France et du monde « qui attestent de la confiance profonde qu’ont les fidèles de toutes conditions pour celle qu’on se plaît à appeler « la petite sainte. » De nombreuses autres personnes commencèrent à venir se recueillir sur sa tombe à Annecy-le-Vieux et dans la chambre où elle mourut à Cannes.
Devant la réputation de sainteté de la petite-fille, l’évêque d’Annecy lança son procès en béatification, dès le 21 janvier 1932. Toutefois, les études menées à Rome n’aboutirent pas très vite, le cas d’une toute jeune sainte, non martyre, ne s’étant jamais encore posé, d’autant plus qu’aucun miracle ni qu’aucune guérison n’ont jamais été constatés. Le procès en vue de la reconnaissance de l’héroïcité des vertus d’Anne fut finalement conclu en 1981, c’est-à-dire au nom des efforts réalisés par elle en vue de devenir meilleure.
Elle fut proclamée vénérable le 3 mars 1990 par le Pape Jean-Paul II et, en attendant sa béatification, on commence déjà à faire mémoire d’elle le 14 janvier.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,
le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,
de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
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