Une vie chrétienne réussie

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

La femme de l’Apocalypse nous offre une vision de triomphe même si elle est en proie aux souffrances de l’enfantement. En elle, nous contemplons le couronnement de toute vie chrétienne réussie, le triomphe de celui qui a gardé la foi jusqu’au bout malgré les vicissitudes de la vie terrestre.

Marie se tient debout sur la lune en signe de victoire sur les forces adverses. Comme nous, elle a été soumise à l’épreuve, aux tentations mais a triomphé de toutes en prenant son refuge en Dieu qui est plus fort que le mal et qui est symbolisé par le soleil qui l‘enveloppe.

Marie a triomphé de tous les assauts du mal. Mieux, elle a laissé le Christ triompher en elle, se blottissant contre lui comme « la colombe se niche au creux du rocher » (cantique des cantiques 2, 14). Dans sa profonde humilité (qui n’est pas synonyme de mollesse !) elle a mis en pratique ce que saint Paul enseignera plus tard : « c’est quand je suis faible que je suis fort » (2 Corinthiens 12, 10). En effet, elle n’a jamais cherché à mener le combat contre le mal par elle-même mais s’est donnée à Dieu pour qu’il la préserve de tout mal. Et, la confiance qu’on met en Dieu lui crée des obligations. « Tu as de grands droits sur moi car tu as pleine confiance » dit Jésus dans ce sens à sainte Faustine Kowalska. Ainsi, toute sa vie, Marie est demeurée à l’ombre de l’Esprit-Saint qui est venu sur elle dans toute sa plénitude à l’Annonciation : « l’Esprit-Saint te couvrira de son ombre… » (Luc 1, 35).

En Marie, nous contemplons la victoire de tous les élus, de tous ceux qui « viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7, 14). En effet, chacun des élus a suivi le même chemin. Il a mis sous ses pieds toutes les convoitises de la chair, les vains plaisirs de ce monde, pour garder son regard levé vers le ciel d’où lui vient la lumière, se mettant sous l’abri du Très-haut (psaume 90) qui combat pour lui. Comme pour Marie, leur foi a été purifiée ainsi que l’or dans le creuset (Isaïe 48, 10) et ils ont été jugés dignes du Royaume des Cieux. Comme Marie, ils entrent dans la gloire où le mal ne les atteint plus.

En Marie, c’est toute l’Eglise, c’est chacun d’entre nous, membres vivants du Corps mystique du Christ qui est couronné, exalté, après cette vie au cours de laquelle sa foi est mise à l’épreuve afin d’en recevoir dans la vie éternelle la récompense promise. Pour Marie, d’une fidélité sans faille, la récompense est une gloire inégalée et inégalable. La nôtre n’atteindra pas celle de Marie mais sera sans commune mesure avec les souffrances de cette vie et dépassera tout ce que nous pouvons imaginer.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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