Petit catéchisme sur l’Eucharistie

Contemplons

Méditons

Plongeons-nous dans le catéchisme de notre enfance, fait de questions et de réponses. Au chapitre de l’Eucharistie, nous lisons :

En quels termes, Jésus a-t-il promis l’Eucharistie ? Il l’a promise en ces termes : « Le pain que je vous donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde » (Jean 6, 52).

Quand Jésus a-t-il institué l’Eucharistie ? Il l’a instituée à la dernière cène, la veille de sa Passion (Jeudi-Saint).

Comment Jésus a-t-il institué l’Eucharistie ? Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna à ses disciples en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps qui sera livré pour vous. » Il prit de même le calice dans lequel était du vin, le bénit et le donna à ses disciples en disant : « Prenez et buvez-en tous car ceci est mon sang qui sera répandu pour vous et pour beaucoup en rémission des péchés. Faites ceci en mémoire de moi » (Matthieu 26, 26-28 ; Luc 22,19-20).

Qu’arriva-t-il lorsque Jésus prononça ces paroles « Ceci est mon corps, ceci est mon sang » ? Au moment où Jésus prononça ces paroles, le pain fut changé en vrai corps et le vin en vrai sang de Jésus.

Quels pouvoir Jésus a-t-il donné aux apôtres en disant : « Faites ceci en mémoire de moi » ? En disant cela, Jésus leur a donné le pouvoir de faire ce qu’il avait fait lui-même, c’est-à-dire de changer le pain et le vin en sa chair et son sang.

A qui ce pouvoir a-t-il passé ? Il a passé des apôtres aux évêques et aux prêtres.

Quand les prêtres changent-ils le pain et le vin ? Ils le changent pendant la Messe lorsqu’ils prononcent sur le pain et le vin ces paroles : « Ceci est mon corps… ceci est mon sang… »

Dans quels buts, Jésus a-t-il institué l’Eucharistie ? Il l’a instituée pour demeurer toujours avec nous, pour s’offrir en sacrifice pour nous et pour s’unir à nous.

Comment Jésus est-il présent dans l’Eucharistie ? Il est présent tout entier et vivant sous chacune des deux espèces et sous chaque partie des espèces.

Combien de temps, Jésus reste-t-il présent dans le Saint-Sacrement ? Il l’est aussi longtemps que subsistent les espèces du pain et du vin.

A quoi nous oblige la présence de Jésus au milieu de nous ? Elle nous oblige à l’adorer avec le plus profond respect, à lui témoigner notre reconnaissance pour son amour et à lui demander avec confiance le secours de sa grâce.

Qu’est-ce qu’un sacrifice ? C’est une offrande à Dieu, pour le reconnaitre comme souverain Maitre de la vie et la mort.

Quel est le sacrifice de la loi nouvelle ? C’est le sacrifice de Jésus sur la Croix.

Où le sacrifice de la Croix se renouvelle-t-il de manière non sanglante ? Il se renouvelle d’une manière non sanglante à la sainte Messe.

En quels termes, le prophète Malachie a-t-il prédit le sacrifice de la Messe ? Il l’a prédit en ces termes : « Depuis le lever du soleil jusqu’à son coucher, mon nom est grand parmi les nations et l’on me sacrifie en tout lieu et l’on offre à mon nom une oblation pure (Malachie 1, 11).

Quand Jésus a-t-il institué le sacrifice de la Messe ? Il l’a institué en même temps que l’Eucharistie lorsqu’il a dit lors de la dernière cène : « Ceci est mon corps qui est livré pour vous ; ceci est mon sang qui sera répandu pour vous en rémission des péchés. Faites ceci en mémoire de moi » (Matthieu 26, 26-28 ; Luc 22, 19-20).

Dans quels buts, Jésus a-t-il institué le sacrifice de la Messe ? Il l’a institué pour rendre sans cesse à son Père céleste, par le renouvellement du sacrifice de la Croix, l’hommage le plus parfait et pour nous appliquer les fruits du sacrifice de la Croix.

A qui profitent les fruits de la Messe ? Ils profitent à l’Eglise toute entière, aux vivants et aux morts.

A qui le sacrifice de la Messe peut-il être offert ? On ne peut l’offrir qu’à Dieu seul parce que c’est un acte d’adoration.

Que recevons-nous dans la communion ? Nous recevons le vrai Corps et le vrai Sang de Jésus comme nourriture de notre âme.

Quelles grâces la communion produit-elle en nous ? Elle nous unit intimement à Jésus en augmentant en nous la grâce sanctifiante ; elle affaiblit nos passions, nos mauvais penchants, nous inspire le gout de la vertu en nous donnant la force de la pratiquer ; elle nous purifie des péchés véniels et nous préserve des fautes mortelles ; elle est le gage de notre résurrection glorieuse et de la vie éternelle.

En quels termes, Jésus nous a-t-il imposé l’obligation de communier ? Lorsqu’il a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez son Sang, vous n’avez pas la vie en vous » (Jean 6, 54).

Chez qui la communion produit-elle ses heureux effets ? Chez ceux qui la reçoivent dignement.

Qui sont ceux qui communient indignement ? Ceux qui communient tout en sachant qu’ils sont en état de péché mortel.

Quel péché commettent ceux qui communient indignement ? Ils commettent un horrible sacrilège.

Comment devons-nous nous préparer à la communion ? Avant la communion, nous devons faire une bonne confession si nous nous sentons coupables d’un péché mortel, purifier, autant que possible, notre cœur même des fautes vénielles, prier avec beaucoup de ferveur et exciter en nous un ardent désir de recevoir Jésus.

Qu’avons-nous encore à observer avant la communion ? Nous devons rester à jeun depuis au moins une heure, c’est-à-dire nous abstenir de toute nourriture et de toute boisson.

Que devons-nous faire après la communion ? Nous devons passer quelques temps en action de grâce, promettre à Jésus amour et fidélité, le prier pour nous et pour les autres.

Marie, Notre Dame de l’Eucharistie, donnez-nous une connaissance approfondie et un amour renouvelé pour le Sacrement de l’amour de Jésus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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