La tempête apaisée

« Survient une violente tempête. Les vagues se jettent sur la barque si violemment qu’elle se remplit. Jésus dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menace le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tombe et il se fait un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi avez-vous si peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (Marc 4, 37-39).

La barque, c’est l’Eglise. La mer, c’est notre vie. L’orage, ce sont les difficultés qui surviennent et mettent notre foi à rude épreuve. Jésus dort, alors que les Apôtres luttent contre les flots en furie. Comment est-il possible que quelqu’un parviennent ou veuille dormir dans de telles circonstances ?

C’est dire que Jésus met ses Apôtres à l’épreuve. Il veut leur livrer un enseignement, qui leur sera salutaire pour leur mission de pécheurs d’hommes. Ils doivent faire le saut de la foi en toutes circonstances, même les plus critiques, mettre leur espérance en lui seul, qui, même si invisible et silencieux, est présent et agissant à leurs côtés, qui tient tout en ses mains et qui en un instant peut changer la donne de toutes les situations jusqu’aux plus tragiques.

« Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » (Luc 21, 17-19).

Dieu ordonne ou permet tout ce qui nous arrive, nous dit saint François de Sales. Que cette conviction nous soutienne et nous rassure. Si Dieu permet l’épreuve, c’est pour en tirer un plus grand bien. Il nous donne aussi le moyen de la surmonter pour qu’il puisse, au jour de notre rencontre, nous en imputer le mérite.

Demandons à Marie, la femme forte par excellence, de nous communiquer son courage et sa détermination.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger les méditations de ce rosaire sur le site de la Paroisse La Croix glorieuse de Strasbourg : https://www.croix-glorieuse.org/devotions

Introduction aux mystères de la confiance

La confiance est le fruit de l’amour. Celui qui aime fait confiance à l’être aimé même si cela signifie qu’il puisse en être trahi. Et Jésus ne convoite rien davantage que notre amour. C’est pour le gagner qu’il s’est fait homme et s’est livré pour nous sur la Croix.

La confiance ouvre les écluses du Ciel libérant des torrents de grâce. Elle ne vient pas naturellement. Pour vivre dans la confiance en Jésus, il nous faut apprendre à mettre notre foi en lui. Cela se réalise par la lecture assidue de sa parole mais aussi en traversant les épreuves au cours desquelles il nous éduque. C’est ce que Jésus a pratiqué avec ses Apôtres.

La fécondité de l’apostolat est fonction de la confiance, de la foi que nous plaçons en lui. La leçon a été rude pour les Apôtres. Mais, si le Seigneur y est parvenu avec eux, il y arrivera aussi avec nous.

Demandons à Marie une confiance inébranlable en Jésus.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger les méditations de ce rosaire sur le site de la Paroisse La Croix glorieuse de Strasbourg : https://www.croix-glorieuse.org/devotions

L’Institution de l’Eucharistie

« Jésus ayant aimé les siens, qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout » (Jean 13, 1).

Comment ne pas être saisis d’émotion et de reconnaissance en entendant ces mots ? Que sommes-nous pour Dieu pour qu’il nous fasse don de tout ce qu’il a mais aussi de tout ce qu’il est ?

Dieu n’a pas seulement mis toute la Création à nos pieds. Il s’est encore donné lui-même en personne pour nous sauver. Plus encore, il nous a élevés à la suprême dignité de fils et de filles. Il nous a rendus participants de sa vie divine.

Cela ne suffit pas à Jésus de partager notre condition en se faisant homme par Marie. Cela ne lui suffit pas de mourir pour nous de la manière la plus ignominieuse qui soit. Il veut encore se faire notre nourriture pour entrer en communion avec nous jusqu’au plus intime. Il veut se faire notre compagnon de route et de misère, en se rendant réellement et perpétuellement présent dans l’Eucharistie. Il choisit de venir à nous dans l’humilité la plus profonde, sous les voiles du pain et du vin, pour que nous n’ayons rien à craindre de lui, qui s’abaisse jusqu’à prendre la dernière place en ce monde.

Demandons à Marie de nous communiquer son amour de l’Eucharistie. Demandons-lui de nous apprendre à vivre de l’Eucharistie, plus encore, à devenir nous-mêmes Eucharistie.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

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La Transfiguration

« Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne » (Matthieu 17, 1).

Presque tous les événements majeurs relatés dans la Bible, ont lieu dans les  hauteurs. Ainsi, Moïse reçoit les 10 commandements sur le Mont Horeb, les béatitudes sont proclamées sur le Mont Eremos, le Crucifiement de Jésus a lieu sur le Calvaire, son Ascension au Mont des Oliviers. Sur le Mont Thabor, Jésus est transfiguré : il laisse jaillir une étincelle de sa divinité devant les Apôtres Pierre, Jacques et Jean.

Cette vision est si consolante, qu’ils voudraient ne plus jamais redescendre de la montagne. Mais il n’est pas dans les intentions de Jésus de les conforter dans cet état de béatitude.

La vision de Jésus transfiguré est une grâce, qui est concédée aux Apôtres pour les fortifier dans leur foi, en prévision de la Passion désormais toute proche.

Forts de cette expérience unique, exceptionnelle, ils doivent à présent marcher d’un pas ferme et décidé vers Jérusalem où Jésus sera crucifié et eux durement éprouvés.

Lorsque nous parlons de Jésus, que cela nous permette, à nous comme à ceux qui nous écoutent, de goûter aux joies spirituelles d’en-haut comme les Apôtres qui s’exclament : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! » (Luc 9, 33).

Mais n’oublions pas que Jésus nous attend dans la vallée, dans la grisaille de notre quotidien, où, fortifiés par ces instants de grâce, il nous faut vivre les béatitudes en esprit et en vérité « comme des agneaux au milieu des loups » (Luc 10, 3).

Que Marie nous obtienne de vivre en gardant nos yeux levés vers le Ciel et nos mains à l’ouvrage.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

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L’Annonce du Royaume de Dieu

« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive » (Jean 4, 10).

Que ne parvenons-nous à réaliser toute l’ampleur du don de Dieu ! Nos vies en seraient transformées !

Comment se peut-il que nous ne soyons pas émus lorsque nous parlons de Jésus, de son amour, lui qui a donné sa vie pour nous…

Pour que les autres soient saisis par l’amour de Dieu, il faut que nous-mêmes le soyons. Nous ne pouvons donner aux autres que ce dont nous sommes nous-mêmes remplis, que ce dont nous débordons.

Demandons à Marie d’attiser notre soif d’eau vive et à Jésus de l’étancher.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

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Les Noces de Cana

« La mère de Jésus était là » (Jean 2, 1).

Par ces simples mots, Dieu nous rend attentifs à la présence silencieuse mais agissante de Marie sur nos chemins d’évangélisation. Partout où nous portons le nom de Jésus, Marie est là pour que l’annonce de l’Evangile soit une fête, pour que l’aventure apostolique porte des fruits en abondance.

Aux noces de Cana, quand la fête semble tourner court par le manque de vin, c’est Marie qui débloque la situation en sollicitant l’intervention de Jésus. C’est à sa prière que Jésus réalise le miracle, qui permet aux disciples de croire en lui.

Laissons-nous conduire par Marie, la médiatrice de toutes les grâces. Donnons-lui toute latitude pour que, par nous, elle puisse disposer les âmes à recevoir la surabondance des grâces de Jésus.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

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Le Baptême de Jésus

« Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue » (Jean 3, 30).

L’Apôtre Paul écrit : « nous portons ce trésor dans des vases d’argile » (2 Co 4, 7). Oui, ce trésor, qu’est Jésus-Christ, risque sans cesse d’être sali, déprécié, décrédibilisé par nos fautes, nos manquements, nos faiblesses humaines.

Pour devenir un vase d’argile digne du trésor qu’il contient, il nous faut suivre la recommandation de Jean-Baptiste : diminuer pour que Jésus grandisse en nous. Il nous faut surtout suivre l’exemple de Marie, qui n’a jamais porté préjudice à Jésus et à sa mission par un comportement indigne. Elle s’est faite la plus humble mais la plus empressée des servantes du Seigneur. Elle gardait tous les événements de la vie de Jésus, les méditant dans son Cœur (Luc 2, 51) pour en tirer un enseignement et vivre l’Evangile au quotidien.

Personne, plus que Marie, n’a ressenti la gratuité du don de Dieu. Personne, plus qu’elle, ne s’est abaissé pour donner à Jésus de grandir en elle. Personne, plus qu’elle, n’a été un témoin crédible de Jésus par la conformité de sa vie à l’Evangile.

Demandons-lui de nous donner de suivre son exemple.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

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Introduction aux mystères lumineux

Le chrétien est un serviteur dans l’âme, comme Jésus l’a été. Il est au service du message qu’il porte, de ceux à qui il l’annonce. Jésus a lavé les pieds de ses disciples pour nous enseigner à faire de même (Jean 13, 4-5).

Jésus est venu en ce monde, laissant derrière lui la gloire du Ciel, pour partager notre condition d’esclave (Ph 2, 7). Nous ne pourrons réaliser l’abaissement qu’il a pris sur lui pour nous, que lorsque nous nous tiendrons face à lui dans l’autre monde et verrons la distance qu’il y a entre le Créateur et la créature, entre celui qui est tout et nous, qui ne sommes rien.

Il a choisi de vivre caché à Nazareth soumis à Marie et Joseph, pourtant inférieurs à lui par la grâce. Il a travaillé de ses mains pour gagner son pain quotidien.

Pendant 30 années, dans la grisaille du quotidien, Jésus a vécu selon les préceptes qu’il enseignera pendant les 3 années de la vie publique. Il n’a rien enseigné qu’il n’a lui-même pratiqué jusqu’à la perfection.

Il a abordé sa vie publique comme un pauvre, se rendant dépendant des aumônes publiques, de la charité de ceux qui le recevaient chez lui, lui procuraient nourriture et gite. Combien de nuits a-t-il passé à la belle étoile ?

« Le serviteur n’est pas plus grand que le maître » (Jean 13, 16). A l’exemple de Jésus, c’est en humble serviteur de l‘Evangile qu’il nous faut aller à la rencontre de notre prochain. Comme Jésus, il nous faut annoncer l’Evangile par toute notre vie davantage que par un excès de paroles.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

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Le Recouvrement de Jésus au temple

« C’est au bout de trois jours qu’ils (Marie et Joseph) trouvèrent Jésus, dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi » (Luc 2, 46).
Marie a recherché Jésus pendant trois longues journées. Elle sait d’expérience ce que cela signifie de perdre Jésus, de souffrir de son absence, de craindre de ne jamais le retrouver.
Aussi sait-elle mieux que personne comment il faut le chercher et où on peut le retrouver : dans son Eglise, dans son Evangile, dans ses sacrements. Elle nous conduit à lui par ses moyens, notamment le Rosaire, qui est centré sur la personne de Jésus et les événements de sa vie.
Le Rosaire est un Evangile concentré. Au fur et à mesure des Ave, il nous fait entrer dans l’intimité de Jésus, nous configure à lui et fait de nous le canal de ses grâces.
Le Rosaire est la prière du missionnaire. Mère Teresa recommandait à ses sœurs d’aller aux pauvres en récitant les louanges de Notre-Dame, autrement dit en priant le Rosaire. Le saint Padre Pio disait le chapelet jusqu’à neuf fois par jour et peu de saints ont été plus missionnaires que lui.
Demandons à Marie une fervente dévotion à son Rosaire.
Prions
Une dizaine du chapelet
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.
Vous pouvez télécharger les méditations de ce rosaire sur le site de la Paroisse La Croix glorieuse de Strasbourg : https://www.croix-glorieuse.org/devotions

La Présentation de Jésus au temple

« Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre » (Luc 2, 34-35).

C’est éclairé par l’Esprit-Saint, que Siméon reconnait en Jésus, le Messie, le Fils de Dieu. C’est aussi éclairé par l’Esprit-Saint, et en fin connaisseur des Ecritures, qu’il dit que Jésus sera « un signe de contradiction » (Luc 2, 34).

« Le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’Apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé » (Jean 13, 16). Le chrétien, le serviteur de l’Evangile, n’apporte que des paroles, qui vont à l’encontre de l’esprit du monde. Par tout ce qu’il dit, par tout ce qu’il est, il s’expose à la contradiction, à la réprobation, au rejet, à la persécution… Jésus nous a prévenus : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15, 20).

Cela ne doit pas nous faire renoncer à vivre en chrétien et à porter au monde la Bonne Nouvelle du Salut. Comme Jésus, qui s’offre au Père par les mains de sa Mère, le chrétien doit se donner sans réserve et sans retour au Père des miséricordes par les mains de la Vierge immaculée pour que sa vie porte des fruits d’éternité.

Donnons-nous à Marie qu’elle nous présente au Père, par Jésus, dans la communion de l’Esprit-Saint, pour la plus grande gloire de Dieu et le salut de toutes les âmes.

Prions

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger les méditations de ce rosaire sur le site de la Paroisse La Croix glorieuse de Strasbourg : https://www.croix-glorieuse.org/devotions