Saint Augustin

 

Saint Augustin par Philippe de Champaigne

Evêque d’Hippone et docteur de l’Eglise, saint Augustin est né à Tagaste (actuellement Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 d’un père incroyant et d’une mère chrétienne, sainte Monique. En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan. Converti, baptisé par saint Ambroise à pâques 387, il retourne en Afrique. Ordonné prêtre en 391, évêque d’Hippone (près de l’actuelle Bône, Algérie) en 396, il est l’un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions barbares en Afrique, le 28 août 430. Avec saint Ambroise de Milan, saint Jérôme et Saint Grégoire le grand, il est l’un des quatre Pères de l’Eglise.

Son enseignement sur saint Joseph

C’est ainsi qu’il s’exprime sur la virginité de Joseph, sur son titre d’époux de la Vierge et de père du Sauveur : « gardez, ô Joseph, avec Marie votre épouse, l’inviolable loi de la virginité, parce que c’est de la virginité que naît la vertu des anges. Que Marie soit la Mère du Christ, dans sa chair, en gardant sa virginité. Mais vous, soyez aussi père du Christ par le culte de la chasteté et l’honneur de la virginité. Réjouissez-vous donc, ô Joseph, de ce que, par le mérite de la virginité, vous vivez d’une manière si angélique avec votre épouse, que vous êtes, à juste titre, appelé père du Sauveur. » (Sermon 14)

Dans un autre discours, saint Augustin parle ainsi : « Joseph, qui avait fait vœu de virginité, était l’époux de la Vierge, non pour porter atteinte à sa pudeur, mais pour en être le gardien : c’est même trop que de dire qu’il était le gardien de la pudeur, parce que Dieu lui-même la gardait ; l’époux de la Vierge fut seulement le gardien de sa pudeur virginale. » (Sermon 53)

En parlant de paternité et de la chasteté de saint Joseph, il écrit encore : « Pourquoi le fils de la virginité de Marie ne serait-il pas reçu comme un fils par le chaste Joseph ? Il est chaste mari comme elle est chaste épouse : pourquoi ne serait-il point père, tout vierge qu’il est, de même que Marie a mérité d’être mère sans cesser d’être vierge ? Celui donc qui prétend qu’on ne doit point donner à Joseph le nom de père, parce qu’il n’a pas engendré de fils, cherche dans la génération des enfants la satisfaction de la concupiscence, et non la tendresse de l’affection. Joseph réalisait bien plus parfaitement dans son cœur ce que d’autres désirent accomplir d’une manière charnelle. Sachant qu’il n’était pour rien dans le mystère de Marie, il devait normalement la considérer comme infidèle. Mais parce qu’il était « juste » et qu’il ne voulait pas la diffamer, il résolut de la renvoyer en secret. Epoux, le trouble s’empare de lui ; mais « juste » il ne sévit pas. Considérez la « justice » profonde de Joseph. S’il épargnait son épouse, ce n’était pas par le désir de vivre avec elle. Beaucoup, en effet, inspirés par un amour charnel, pardonnent à leurs épouses infidèles, désireux qu’ils sont, malgré leur faute, de les conserver, pour satisfaire ainsi leur propre désir. Cet homme juste, lui, ne veut point conserver son épouse ; son affection n’a donc rien de charnel. Il ne veut pas non plus la punir : c’est l’effet d’un sentiment de miséricorde. Admirez le caractère de ce « juste » : c’est tout-à-fait avec raison qu’il a été choisi comme témoin de la virginité de son épouse. Amen. » (Sermon 51)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Saint Hilaire de Poitiers

Saint Hilaire par Viguier

Hilaire de Poitiers, premier évêque de Poitiers réellement attesté, né vers 315 et mort en 367, est un écrivain latin chrétien. On l’a surnommé l’« Athanase de l’Occident » en raison de son action énergique et pastorale dans la lutte pour l’orthodoxie chrétienne. Il a été élevé au rang de docteur de l’Eglise par le pape Pie IX en 1851.

Son enseignement sur saint Joseph

Pour saint Hilaire, Joseph est le type des Apôtres.

Après la mort d’Hérode, Joseph est averti par l’ange de retourner en Judée avec Jésus et Marie. A son retour, ayant appris qu’Archélaüs, le fils d’Hérode, a succédé à son père, il décide de s’installer à Nazareth. Saint Hilaire commente : « Il est donc averti de retourner en Judée, et à son retour, il craint ; et dans une nouvelle vision, il reçoit l’ordre de passer dans une contrée infidèle. Pourquoi Joseph craignit-il, après avoir reçu un avertissement du ciel, et pourquoi l’ange donna-t-il un ordre qu’il devait contremander bientôt après ? Tout cela s’est fait par figure. Car « Joseph devait être le type des apôtres, auxquels a été confiée la mission de porter le Christ dans toutes les contrées de l’univers. » (Saint Hilaire, Commentaires sur l’Evangile de saint Mathieu II)

Peut-être est-ce sous l’impulsion de saint Hilaire que saint Jean-Paul II décida de proclamer saint Joseph le patron du IIIème millénaire et de la nouvelle évangélisation…

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Saint Jean Chrysostome

Saint Jean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 349, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l’un des pères de l’Eglise grecque. Son éloquence est à l’origine de son surnom de  « Chrysostome » qui signifie littéralement « Bouche d’or ». Sa rigueur et son zèle réformateur l’ont conduit à l’exil et à la mort. C’est un saint et un docteur de l’Eglise catholique, de l’Eglise orthodoxe et de l’Eglise copte, fêté le 13 septembre en occident et le 30 janvier en orient.

Son enseignement sur saint Joseph

Interprétant les paroles de l’Evangile : « Joseph, qui était un homme juste » (Mathieu 1, 19) saint Jean Chrysostome s’exprime ainsi :

« Ce nom de juste que l’Esprit-Saint donne ici à Joseph signifie accompli dans toutes les ver­tus. La justice, en effet, comprend et l’absence de tout vice et la possession de toute vertu ; c’est dans ce sens que l’Ecriture emploie sou­vent le mot de justice, comme lorsqu’elle dit, en parlant de Job : « C’était un homme juste et droit »  et encore, en parlant de Zacharie et d’Élisabeth, son épouse : « tous deux étaient justes. »

Dans un autre passage de la même homélie, saint Jean Chrysostome commente l’Annonciation à Joseph : « elle mettra au monde un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus » : ne croyez pas, ô Joseph, que, parce que le Sauveur a été conçu du Saint-Esprit, vous soyez complètement étranger à l’économie de ce grand mystère. Sans doute, vous ne partici­pez en aucune façon à cette génération divine, puisque la virginité de Marie demeure intacte ; cependant, je n’obscurcirai en rien la splen­deur de cette virginité, en vous conférant le privilège, réservé au père, d’imposer un nom à ce divin Enfant ; c’est vous  qui le nommerez. Bien qu’il ne soit pas votre fils, vous aurez pour lui toutes les sollicitudes d’un père, et, en lui imposant le nom qu’il portera, vous lui serez uni par tous les liens de la paternité » (homélie IV sur saint Mathieu).

Enfin, il commente ainsi ces paroles : « Fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te dise d’en partir ; car il arrivera qu’Hérode cherchera l’enfant pour le faire périr » (Mathieu 2, 13) : « A ces paroles, Joseph ne se trouble pas ; il aurait pu dire : « Mais c’est là une énigme. Vous disiez naguère : « Il sauvera son peuple ; et maintenant il ne peut se sauver lui-même, et nous voilà forcés de fuir et de nous exiler dans une contrée lointaine ! Cela ne s’accorde guère avec vos promesses… » Non, Joseph ne fit aucune de ces réflexions, car c’était un homme juste ; il ne s’informe pas même du temps du retour, bien que l’ange n’en ait parlé que d’une ma­nière indéterminée, disant : « reste en Egypte jusqu’à ce que je t’ordonne d’en partir. » Malgré cela, Joseph n’hésite pas un instant ; il obéit, et s’expose avec joie à toutes les fati­gues d’un long voyage. Mais Dieu, dans sa bonté, a mêlé à ces épreuves de douces con­solations. C’est ainsi qu’il en agit toujours avec ses saints ; ni la tempête ni le calme ne règnent toujours dans l’âme du juste, mais sa vie est un tissu d’épreuves et de consolations qui se succèdent tour à tour. C’est ce que nous voyons dans la vie de Joseph. Ce saint patriarche aperçoit dans sa chaste épouse les signes de la maternité ; cette vue le trouble et le jette dans l’anxiété ; mais alors lui apparaît un ange qui dissipe ses soupçons et le délivre de ses craintes. La naissance du divin Enfant le comble de joie ; mais bientôt cette joie fait place à la crainte ; toute la ville de Jérusalem est en émoi ; le roi, en fureur, fait chercher l’enfant par ses sicaires. Au milieu de ces craintes, de nouveaux su­jets de joie : l’apparition de l’étoile miraculeuse, l’adoration des mages ; mais bientôt aussi de nouvelles terreurs, de nouveaux dan­gers : Hérode veut faire mourir le l’en­fant. Joseph, averti par l’ange, est forcé de fuir et de s’exiler. A la mort du tyran, l’ange apparaît à Jo­seph, et cette fois, il ne lui dit pas : « fuis » mais : « retourne dans ta patrie. » C’était le repos après l’épreuve ; mais, après ce repos, de nouveaux dangers menacent Joseph. Le ty­ran est mort, mais son fils vit et règne ! Pour éviter le danger, Joseph, conduit par l’ange, s’en retourne à Nazareth, et va couler des jours plus tranquilles dans sa chère patrie » (Homélie VIII et IX sur saint Mathieu).

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Joseph le juste

Saint Joseph protecteur de l’Eglise universelle (basilique Notre Dame auxiliatrice, Turin)

Les Evangiles se plaisent à retracer la vie de Jésus avec sobriété et à brosser les traits de chaque personnage dans l’essentiel de ce qui doit être retenu de lui dans son rapport avec le Christ. Cependant, tout en allant droit à l’essentiel, ils n’omettent pourtant rien.

Ainsi en est-il de saint Joseph. On ne rapporte de lui que très peu de choses, pas une seule parole. Et pourtant le peu qui nous est dit de lui, suffit à justifier et à fonder solidement sa dévotion. En effet, la substantifique moelle de tout ce qu’il y a à savoir de saint Joseph, tient dans les mots : « Joseph, son époux, qui était un homme juste… » (Mathieu 1, 19) Ce simple mot « juste » vaut le plus élogieux des procès de canonisation. En effet, « juste » signifie qu’en Joseph sont réunies et portées à leur perfection, toutes les vertus chrétiennes. Ce mot « juste » a d’autant plus de poids qu’il est utilisé en lien direct avec les noms de Jésus, de qui procède toute sainteté, et de Marie, la comblée-de-grâce.

Saint Joseph est donc l’époux de Marie, la Mère de Dieu, et le père nourricier de Jésus, Fils de Dieu et Dieu lui-même : aucun être humain ne peut se prévaloir de liens aussi directs, étroits et intimes avec le Sauveur et sa Mère. Quand, en plus, on lit en saint Luc, que Jésus s’est soumis pendant trente années à Joseph et à Marie, il n’est plus de doute qu’il est digne de toute notre vénération (Luc 2, 51).

Le peu de choses que les Evangiles ont rapporté de saint Joseph, a suffi à nourrir la méditation de générations entières de simples croyants comme des saints jusqu’aux plus éminents. Et les plus grands d’entre eux ont encouragé sa dévotion par des écrits, des homélies où les éloges les plus enthousiastes se conjuguent avec les mots de la plus tendre affection.

Aussi, découvrons, au cours de ce mois de saint Joseph en ligne 2018, les savoureux écrits que nous ont laissés aussi bien les Pères de l’Eglise, les docteurs, les saints, qui ont médité le peu que les Evangiles disent de « Joseph le juste. » Tout en découvrant l’importante littérature qu’ils nous ont léguée, nous verrons que malgré son abondance, le point final de ce qu’il y a à dire de Joseph n’est toujours pas posé et que le sujet est loin d’être épuisé.

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Oh ! Merci »

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

« Oh ! Merci » C’est l’exclamation de joie et de remerciement des quatre voyantes lorsque Marie accepte les termes de la demande des prêtres de Touraine « de bénir monseigneur l’archevêque, ses 25 années d’épiscopat, monseigneur l’évêque de Blois, les deux paroisses, les écoles libres, la mission du carême, les prêtres du doyenné, et de donner des prêtres à la Touraine. »

Au bout de ces deux mois passés en compagnie de Notre Dame de la prière apparue à l’Ile-Bouchard pour sauver la France, reprenons ces simples mots à notre compte et, dans un élan de joie et d’émotion, adressons-les à notre tour à Marie pour lui témoigner notre plus vif remerciement pour toutes les grâces que Dieu nous accorde par son intercession. Remercions-la pour sa promesse de « donner du bonheur dans le familles » et reprenons avec elle son Magnificat avec d’autant plus de ferveur que nous savons maintenant la joie qu’il lui procure.

Notre Dame de la prière de l’Ile-Bouchard, merci de tout. Donnez-nous de toujours demeurer dans cette action de grâce.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le message de l’Ile-Bouchard

Contemplons

Ornementation actuelle du lieu d’apparition

Méditons

Pendant une semaine, du lundi 8 au dimanche 14 décembre 1947, une « belle dame », toujours accompagnée d’un ange, se manifeste à quatre fillettes de l’Ile-Bouchard, petit village tranquille de Touraine, à dix reprises dans l’église paroissiale Saint Gilles, lieu unique de ses visites. Elles identifient rapidement celle qui se désigne comme « leur maman du ciel » à la Vierge Marie, et l’ange, à l’ange Gabriel.

La Vierge leur demande en priorité de prier pour la France « en grand danger », de fait ces jours-là au bord de la guerre civile. Dès le lendemain, à la surprise générale, la situation politique se détend et le chemin d’une paix nationale durable est retrouvé. Marie prie beaucoup avec les fillettes et les participants toujours plus nombreux, surtout le chapelet. Elle leur apprend à prier, renouvelant en particulier leur manière de faire le signe de croix, lentement et majestueusement. A tel point qu’elle sera plus tard invoquée dans le sanctuaire sous le titre de « Notre Dame de la Prière ». Elle insiste pour que l’on prie pour les pécheurs, présentant la croix de son chapelet à embrasser. Elle multiplie les gestes de tendresse maternelle à l’égard des fillettes, embrassant leur main, offrant la sienne à embrasser, embrassant aussi des bouquets de fleurs. Elle va promettre de « donner du bonheur dans les familles. » Elle guérit miraculeusement les yeux de l’aînée des fillettes et envoie le dimanche un vif rayon de soleil, totalement improbable ce jour-là, et visible de tous dans l’église. Les fillettes reprennent ensuite leur vie d’écolières.

Depuis ces événements, un pèlerinage s’est spontanément créé sur les lieux, en particulier tous les 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception marquant le début des événements. Le 8 décembre 2001, Mgr Vingt-Trois, alors archevêque de Tours, autorise officiellement le culte public et les pèlerinages à Notre Dame de la Prière. Dès lors, le sanctuaire connaît un grand essor.

L’Ile-Bouchard est le seul lieu où Marie a demandé explicitement de prier pour la France, et à plusieurs reprises. Ce que les pèlerins et les paroissiens ont fait régulièrement depuis 1947. Par les temps compliqués et troubles que nous vivons, cette prière est plus que jamais d’actualité.
C’est aussi le seul lieu où la Vierge s’est engagée personnellement à donner du bonheur dans les familles. Là aussi, les dérives contemporaines contre la famille rendent ce message d’autant plus brûlant. C’est actuellement la motivation principale qui anime la majorité des pèlerins se rendant à Saint Gilles.

La prière pour les pécheurs est aussi à l’honneur, orientée vers leur conversion et portée par la proposition implicite de la Vierge d’offrir nos épreuves en les unissant à celles du Christ sur la croix (le baiser à la croix de son chapelet).

L’amour de Marie pour l’Eglise y est attesté également clairement, ainsi que sa sollicitude pour les prêtres et pour les vocations.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Notre Dame de la prière

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard qu’on appelle aussi Notre Dame de la prière

Méditons

Le 15 août 1966, avec l’autorisation de monseigneur Ferrand, archevêque de Tours, les deux statues actuelles, de Marie et de l’archange Gabriel, sont installées et bénies. C’est à ce moment-là que monseigneur Fiot, vicaire général, propose de décerner à la Vierge apparue à l’Ile-Bouchard, le vocable de « Notre Dame de la Prière » qui résume tout le message qu’elle nous a délivré.

En effet, au cours des dix apparitions, Marie a appris, ou réappris, la prière à ceux qui l’ignorait, l’avait oubliée, mise de côté, négligée ou même rejetée. A chacune de ses apparitions de par le monde, Marie a demandé la prière, avant tout celle du chapelet, mais les apparitions de l’Ile-Bouchard se distinguent de toutes les autres par le fait que la Mère de Dieu prend elle-même en main l’animation et la conduite de la prière. En huit jours, elle amène, par le biais de quatre petites filles, la foule grandissante à dire le chapelet : une seule dizaine le premier jour, le chapelet en entier le dernier jours. Sans brusquer, avec douceur mais aussi avec détermination, elle ramène ces milliers de personnes sur le chemin de la conversion et, par le chapelet qu’elle leur enseigne, elle met en leurs mains le moyen qui les y maintiendra.

Avec Marie, l’humble servante du Seigneur, tout est simple, sobre, limpide. En effet, elle enseigne à la foule des prières simples mais d’une fécondité reconnue. On sait par les écrits des saints, des papes, par d’autres messages d’apparitions, à quel point Marie aime le chapelet attestant ainsi de sa fécondité pour les âmes. Et, ce que la foule ignore sur ce sujet, les prêtres, dont le curé de la paroisse, le chanoine Ségelle, se chargeront de le prêcher par la suite. Il n’est donc pas utile qu’elle s’attarde là-dessus et réalise ce qui est du rôle des prêtres. Marie donne simplement l’impulsion de départ, la direction que le clergé doit prendre. Aussi, amène- t-elle la foule à dire le chapelet, dizaine après dizaine, cette dévotion qui reprend en toute simplicité les prières fondamentales du chrétien et que tout le monde (en tout cas encore en 1947) connait. Et Marie n’y rajoute rien, ne fait aucune demande de modification ou de rajout, permettant ainsi à chacun de participer à la prière de tous.

Avec Marie, Mère de l’Eglise, le programme de prière s’impose de lui-même. Toutes les prières sollicitées font partie du répertoire usuel de l’Eglise. En effet, Marie demande le chapelet que l’Eglise fidèle récite au même rythme que le bréviaire. Elle demande le chant du Magnificat que l’Eglise reprend chaque jour à l’heure de vêpres. Elle demande la chant du Je vous salue Marie, celui-là même que les enfants chantent au catéchisme, qu’elles ont appris lors de la mission paroissiale. Marie nous enseigne à prier en Eglise, non parce qu’elle considère la prière personnelle comme secondaire, mais parce Dieu préfère la prière en commun. Souvenons-nous de sa présence dans le cénacle juste avant la Pentecôte où elle a soutenu la prière des apôtres. Par la manière dont elle conduit la prière à l’Ile-Bouchard, Marie nous amène à toujours privilégier la prière en commun.

Marie nous apprend à ne pas nous replier dans la prière mais à toujours nous unir à elle. Marie est la Mère, la figure de l’Eglise, celle qu’il plait à Dieu de toujours exaucer. Aussi, elle nous apprend à nous fondre dans la prière incessante de l’Eglise qui unit sa prière à la sienne pour la porter par Jésus-Christ, l’unique médiateur, au Père. Pendant la prière des dizaines, les enfants, voyaient Marie égrener son chapelet sans remuer les lèvres. Elles ne prononçait que le Gloire au Père au cours duquel elle s’inclinait profondément. En priant le chapelet, nous unissons nos pauvres prières à la prière parfaite de Marie. En réalisant toute chose sous son regard et sa conduite, nous valorisons nos misérables actions car unies aux mérites surabondants de la Vierge Marie. Ainsi présentées par Marie, nos prières ne peuvent qu’être agréables à Dieu qui les exaucera. N’oublions pas, Dieu a sauvé la France en 1947 à la prière de quelques enfants unie à celle de Marie.

70 ans après ces apparitions de l’Ile-Bouchard, le message et la dévotion à Notre Dame de la prière est d’une actualité brulante. Plus encore qu’en 1947, nos contemporains ont besoin qu’on leur réapprenne la prière. Et, plus encore qu’en 1947, la France a besoin d’être sauvée. Le plus grand danger qui pèse sur elle est d’ailleurs celui de ne pas se savoir en danger. Dans notre société de superflu et de loisirs, elle n’a même plus conscience de perdre son âme et de se condamner elle-même. Notre Dame de la prière sauvez-nous !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Monsieur le curé va-t-il construire la grotte ? »

Contemplons

Carte postale des années cinquante où l’on voit l’évolution de la grotte demandée par la Sainte Vierge. Le 15 août 1966 sera bénie la grotte actuelle de l’Ile-Bouchard.

Méditons

Le mardi 9 décembre 1947, Marie demande aux quatre voyantes : « Dites à Monsieur le Curé de construire une grotte, le plus tôt possible, là où je suis, d’y placer ma statue et celle de l’ange à côté. Lorsqu’elle sera faite, je la bénirai. »

Le matin du mercredi 10 décembre, sœur Saint-Léon, à qui Nicole raconte l’apparition de la veille, s’exclame : « Faire une grotte ! En quoi donc ? Tu n’avais qu’à lui demander comment la faire ? » C’est pourquoi, lorsque la Sainte Vierge renouvelle sa visite à 13 heures, Nicole se fait préciser : « En quoi faut-il faire la grotte que vous avez demandée hier ? » Et Marie répond : « En papier pour commencer ».

Le jeudi 11 décembre, la Vierge Marie insiste : « Est-ce que Monsieur le Curé va construire la grotte ? » Le vendredi soir, à l’école, sœur Saint Léon insiste de son côté et fait appeler Nicole : « Est-ce vrai que la Dame a demandé la grotte en papier ? Je ne peux pas croire cela. Aussi redemande-lui donc demain, tu me diras ce qu’elle te dira. Puis tu lui demanderas s’il faut laisser l’autel ? » A l’apparition du samedi 13 octobre, Nicole fait la commission : « Madame, quand on fera la grotte, faudra-t-il laisser l’autel à côté ? » La Sainte Vierge lui répond : « Oui, laissez l’autel à côté. » Un peu plus tard, la Vierge Marie se fait encore confirmer : « Est-ce que vous me construirez une grotte ? » Les enfants répondent : « Oui, Madame ». Marie sourit à cette réponse.

Le dimanche 14 décembre, une quatrième fois, Marie demande : « monsieur le curé va-t-il construire la grotte ? »

Devant cette insistance, le curé Ségelle s’empresse de demander la permission à l’archevêque de Tours. Monseigneur Gaillard donne ses directives dans une lettre au curé le 21 décembre 1947 : « …monter dès demain votre habituelle crèche de Noël, en papier rocher, à la gauche de l’autel de la Sainte Vierge, en disposant dans le papier rocher, à côté, une cavité pour y placer une statue de la Sainte Vierge. Cela restera ainsi jusqu’au 2 Février. »

La crèche était faite depuis le 19 décembre. Au reçu de la lettre de l’évêque, une petite statue de Notre Dame de Lourdes est placée dans une niche sur le côté. Cette grotte en papier « se confond un peu avec la crèche », écrit sœur Marie de l’Enfant-Jésus à une consœur.

Le 13 janvier 1948, le chanoine Ségelle s’entretient avec son évêque qui l’autorise à laisser, après le 2 février, la grotte en papier ainsi que la statue de Notre Dame de Lourdes. Un petit ange est ajouté plus tard.

Au mois de septembre, monseigneur Gaillard trouve que la grotte en papier est bien modeste pour un tel mouvement de foule. Il autorise une construction plus solide, plâtre ou ciment. Le chanoine Ségelle lance une souscription et reçoit de nombreux dons. C’est le chanoine Vivient, archiprêtre de Chinon, qui se charge de contacter une artiste, Mademoiselle Richon, professeur aux Beaux-Arts de Tours. Celle-ci fait un projet de grotte et de statues qui est soumis aux voyantes. Ecoutons Sr Saint-Léon raconter l’entrevue entre l’abbé Souillet et les enfants (lettre du 4 octobre 1948) : « D’après l’ordre de monseigneur, le chanoine Ségelle s’est entretenu il y a une dizaine de jours avec un professeur femme des beaux-arts de Tours, qui est venue ici-même se documenter sur place. Aujourd’hui, monsieur le curé ayant reçu une maquette de ce qu’elle pensait faire, les 3 enfants (Laura étant absente) ont critiqué séparément les dessins : 15 critiques – ce n’est pas mal ! – 15 critiques faites par les 3 enfants sans s’être consultées. J’aurais aimé que vous eussiez entendu Jeannette : « Le beau Ange » est à recommencer entièrement, et le visage de la Vierge est bien loin de la satisfaire, il est trop gros, et le tout manque de lumière, les ailes ce n’est pas cela. Comme Bernadette de Lourdes, je crois que nous n’arriverons pas à la contenter. »

Après de nombreux déboires pour obtenir l’accord de la Commission d’art sacré, une grotte en verre éclaté, blanc sur fond or éclairée par des projecteurs, est installée pour Noël 1948. Dans un premier temps, le chanoine Ségelle n’ose pas demander à l’archevêque d’y placer une représentation des apparitions. C’est une grande statue de Notre-Dame de Lourdes qui occupera la grotte. La statue de Notre-Dame des Victoires, qui dominait l’autel de la Sainte Vierge, est enlevée et remplacée par un bas-relief, œuvre de Paulette Richon. La nouvelle grotte est bénie le 2 février 1950.

Paulette Richon s’emploie aussi à réaliser la Vierge et l’Ange, en attendant la permission de Monseigneur. C’est l’ange qui est placé d’abord. Le 15 août 1966, avec l’autorisation de monseigneur Ferrand, archevêque de Tours, les deux statues sont installées et bénies. C’est à ce moment-là que monseigneur Fiot, vicaire général, proposa le vocable de « Notre-Dame de la Prière », qui fut adopté depuis.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Madame, je vous en prie, faites une preuve de votre présence »

Contemplons

L’église Saint Gilles de l’Ile-Bouchard où eurent lieu les apparitions de Marie. L’endroit des apparitions se trouve au niveau du dernier vitrail à gauche de l’église.

Méditons

Après avoir récité le chapelet avec la foule, Jacqueline demande à la Sainte Vierge de faire une preuve de sa présence. Cette demande n’émane pas d’elle mais du clergé présent, qui lui a instamment demandé de la lui exposer et même, le cas échéant, d’insister. Ne nous trompons pas, les prêtres, présents (et ils sont nombreux en ce 14 décembre 1947) sont déjà convaincus de la réalité des apparitions mais pensent avoir besoin d’un fait plus éclatant, plus miraculeux, pour pouvoir convaincre les incrédules.

Pourtant, des preuves de la présence de Marie, il y en a déjà eu toute une série. Celui qui y regarde de plus près s’en rend bien compte. D’abord, il y a la guérison physique de Jacqueline qui est annoncée et donc vérifiée. En effet, lors de l’apparition du mercredi 10 décembre, Marie dit à Jacqueline que demain, elle « y verrait plus clair et qu’elle ne porterait plus de lunettes. » Et, en effet, le lendemain matin, à son réveil, il n’y a plus aucune trace de la maladie oculaire dont elle souffre depuis sa naissance. Ses yeux ne sont plus purulents. Jacqueline ne portera plus de lunettes. Cette guérison a pu être vérifiée par tous les Bouchardais, par sa famille, par les sœurs de l’école, le curé, toutes les personnes qui connaissaient Jacqueline depuis sa naissance et se sont souvent émues de son mal.

Ensuite, lors des apparitions, lorsque Marie demande que les quatre filles lui embrassent la main, Jacqueline est obligée de soulever Jeannette et Laura car elles sont trop petites pour atteindre sa main. Et les personnes présentes constatent l’extrême facilité avec laquelle elle les soulève l’une après l’autre. Elle semble ne consentir aucun effort. Or, elle n’est elle-même qu’un toute jeune adolescente.

Lors de la dernière apparition, les quatre filles sont placées de sorte qu’elles ne se voient pas. Or, toutes les quatre signalent en même temps l’apparition de la Sainte Vierge.

Enfin, Marie propose à Jacqueline d’embrasser et de bénir les bouquets de fleurs que lui offrent les paroisses réunies, Jacqueline est obligée de les tendre l’un après l’autre à Marie pour qu’elle puisse les atteindre. Ils sont des milliers, entassés dans l‘église, à assister à la scène. Et tout le monde est convaincu de la présence de Marie qui répond aux actions de Jacqueline. Et, les personnes les plus convaincues, d’incrédules qu’elles étaient, sont les propres parents de Jacqueline.

Rappelons-nous aussi le petit halo de lumière que Marie a laissé sur la main des quatre voyantes après les avoir embrassées et dont la mercière, à qui elles les ont montrées, témoignera sous la foi du serment.

Enfin, en ce 14 décembre, Jacqueline, pressée par les autorités ecclésiales, demande à Marie de faire une preuve de sa présence. La Sainte Vierge répond qu’elle « enverra un vif rayon. » Et, en effet, pendant que la foule chante le Je vous salue Marie, survient une forte lumière, comme un projecteur, qui éclaire la Sainte Vierge et l’ange. C’est le rayon de soleil annoncé. Dehors, en ce jour de décembre, le ciel est gris, très bas, avec du brouillard. Toute la foule et les prêtres voient un rayon qui apparait par le vitrail. Mais tout le vitrail n’est pas éclairé. Un fin rayon apparait par un petit carreau d’un vitrail, très fin ; et au fur et à mesure qu’il arrive, l’intensité de la lumière augmente ; il contourne les piliers, et quand il arrive là où sont la Vierge Marie, l’ange et les quatre voyantes, il s’écarte en éventail. La foule pousse un « Oh ! » d’admiration. Tout de suite, Jacqueline dit au prêtre qui est à côté d’elle : « Monsieur le Curé, la Sainte Vierge a dit qu’elle enverrait un vif rayon de soleil. » Et le curé du village annonce à toute cette foule : « Mes frères, ce rayon de soleil nous est envoyé par la Vierge Marie. »

De preuves de la présence de Marie, il y a donc tout ce qu’il faut pour aider la foi des personnes de bonne volonté.  Des preuves encore plus éclatantes ne convaincraient pas davantage ceux qui ne veulent pas croire. Jésus nous le dit par la voix d’Abraham dans la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare : « s’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader par quelqu’un qui ressusciterait des morts » (Luc 16, 31). Pour celui qui croit en Dieu, aucun signe n’est nécessaire. Pour celui qui ne croit pas en Dieu, aucun signe n’est possible !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Récitez une dizaine du chapelet les bras en croix »

Contemplons

Sœur Saint-Léon, la directrice de l’école des 4 fillettes, responsable de la grande classe. Sœur Marie de l’Enfant-Jésus qui s’occupait de la petite classe.

Méditons

Par l’entremise de Jacqueline, l’une des religieuses demande ce qu’il faut faire pour « consoler le Seigneur de la peine que lui font les pécheurs. » Marie répond : « il faut prier et faire des sacrifices. » La réponse est aussi claire que précise. Et, pour nous engager à ne pas en rester à la simple déclaration de bonne intention, Marie demande que la foule récite une dizaine du chapelet les bras en croix.

On peut légitiment s’étonner de cette demande de Marie et penser qu’elle nous entraine à des pratiques d’un temps révolu. Mais Marie veut nous persuader du contraire et nous rappeler que la pénitence n’a rien de démodé, qu’elle est toujours d’actualité et même d’une actualité brulante. A ses contemporains, Jésus a dit : « si vous ne faites pas pénitence, vous périrez tous » (Luc 13,5). Cette recommandation vaut pour toutes les générations car sans cesse les hommes ont besoin de se détourner du péché et de revenir à Dieu. En demandant qu’on dise une dizaine du chapelet les bras en croix, Marie rappelle la nécessité de la pénitence. En alliant la pénitence à la prière, elle nous donne d’en augmenter la valeur et le mérite aux yeux de Dieu.

Dire une dizaine de chapelet les bras en croix n’est pas une pratique inédite pour les « personnes pieuses » de l’Ile-Bouchard. En effet, le père Ségelle a l’habitude, pendant le carême, de demander aux personnes présentes au chapelet du soir, de dire une dizaine les bras en croix en signe de pénitence. En demandant la même chose en ce dimanche 14 décembre 1947, Marie accrédite les pratiques du curé, montre qu’elles sont reçues au Ciel, qu’elle les bénit et qu’elles sont fécondes pour la conversion des pécheurs. Elle serait fondée à en demander bien davantage pourtant elle ne va pas au-delà de ce que pratique le curé pour bien montrer qu’il agit sous l’inspiration de l’Esprit-Saint et pour amener les paroissiens à suivre ses recommandations.

Enfin, pour que la pénitence porte de dignes fruits, elle doit se faire dans l’obéissance qui est en elle-même déjà une ascèse. Marie ne demande qu’une seule dizaine de chapelet les bras en croix comme le fait le curé, pas plus. Elle ne nous enjoint pas à pratiquer de pénibles exercices d’immolation, des jeûnes excessifs qui, sur le fond, ne finiront que par flatter notre orgueil spirituel à la manière du pharisien de la parabole (Luc 18, 9-14). Marie nous engage à la pénitence faite dans l’obéissance à l’Eglise (celle que l’Eglise nous enjoint de pratiquer notamment aux temps fixés par l’année liturgique). Il n’est de pénitence plus rebutante à notre nature, et donc plus méritoire, que l’obéissance. C’est la plus féconde car c’est celle qui nous fait marcher sur les pas de Jésus.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.